Procès

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Cet article recense les procès concernant Marc-Édouard Nabe depuis 1985.

Intentés à Marc-Édouard Nabe

Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme (1985 - 1989)

Après sa prestation polémique de Nabe dans l'émission de Bernard Pivot, Apostrophes, diffusée le 15 février 1985, celui-ci est obligé la semaine suivante de faire deux annonces :

Marc-Édouard Nabe est donc poursuivi pour « diffamation et provocation à la haine raciale » et « apologie de crime de guerre » par la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (Licra)[1] qui demande :

  • le retrait de l’ouvrage (avec une astreinte de 10 000 francs [1 500 €] par jour de retard) considéré comme « une véritable provocation notamment à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste et antisémite ».
  • 500 000 francs [76 000 €] de dommages et intérêts.
  • 10 000 francs [1 500 €] pour la phrase que Nabe a prononcée en direct chez Pivot sur la Licra car « elle portait atteinte à l’honneur et à la considération de la Licra et mérite une réparation à la mesure de son contenu scandaleux, et de l’ampleur de sa diffusion ».

Maître Thierry Lévy, avocat de Nabe, découvre un vice de forme dans l’assignation et obtient, après quatre années de procédures (appels par la Licra, etc.), un arrêt de la cour de cassation qui met fin aux poursuites, en février 1989[2].

En janvier 2014, dans l’émission Ce soir (ou jamais !), Alain Jakubowicz, président de la Licra, affirme que son association n’a jamais poursuivi Marc-Édouard Nabe.

L'Association Pour l'Information Ouvrière (2003 - 2004)

Pierre Lambert

En novembre 2003, Marc-Édouard Nabe lance, avec Anne-Sophie Benoît, un mensuel sur l'actualité, La Vérité. Le 23 décembre 2003, le journal est assigné en justice par l'Association pour l'Information Ouvrière (APIO), dirigée par Pierre Lambert, en raison de l'existence d'un journal du même nom, produit en 1929 et jusque dans les années 1970, mais dont le titre appartient toujours à l’APIO.[3]. Isabelle Coutant-Peyre assure la défense de la « Rose de Téhéran », la SARL crée par Nabe et Benoît.

La Vérité (trotskiste) et La Vérité (Nabe)

Le jugement est rendu le 16 janvier par le juge Louis-Marie Raingeard de la Bletière et donne raison aux plaignants : les deux premiers numéros sont interdits et la SARL est condamnée aux dépends[4]. La Vérité de Marc-Édouard Nabe disparaît des kiosques après un quatrième numéro en février 2004.

Le 7 janvier 2005, le jugement définitif est rendu : la SARL la Rose de Téhéran est condamnée à 15 000 euros d’amende (dont 4 000 euros au dépens).

Yves Loffredo (2017 - ...)

Yves Loffredo

Yves Loffredo est un publicitaire et maquettiste français, collaborateur de Marc-Édouard Nabe depuis le milieu des années 2000, travaillant notamment sur les tracts et l’anti-édition.

Contre le manuscrit des Porcs

Fin décembre 2016, Yves Loffredo récupère, par mail, de son assistant Thomas Moulin, le manuscrit du premier tome des Porcs pour en vérifier les « gris » (espaces entre les lignes et le blanc du papier). Surpris de son silence, Marc-Édouard Nabe appelle son « directeur artistique » qui lui exprime son mécontentement au sujet des pages qui le concerne et pour lesquelles il avait été largement prévenu (cinq ans de travail sur ce livre, dont Loffredo avait suivi chaque évolution). Nabe propose à Loffredo de passer à sa galerie rue Frédéric Sauton. Nouveau silence de Loffredo et, le 17 janvier 2017, l’écrivain reçoit la visite d’un huissier dans sa galerie, qui lui remet une citation à comparaître trois jours plus tard, au Palais de Justice. Malgré une tentative de conciliation de la part de l’écrivain par un mail à la compagne de Loffredo, Virginie Hairanian[5], le procès a lieu au Tribunal de Grande Instance de Paris : Nabe s’y rend sans avocat, tandis qu’Yves Loffredo, absent, envoie son conseil, maître Nicolas Brault.

Le 10 février 2017, Nabe est condamné par le juge Thomas Rondeau et se voit contraint de retirer trois courts passages du manuscrit et payer 1 euro de dommages et intérêts, ainsi que 2 000 euros au titre de l’article 700[6]. Insatisfait, Yves Loffredo fait appel de cette ordonnance le 2 mars. Cette fois-ci, Nabe constitue Isabelle Coutant-Peyre comme avocat. Le 3 août, le plaignant décide de se désister de son appel pour lancer deux nouvelles procédures sur le livre qui entre temps a été publié en mai.

Dans Les Porcs, Nabe fait allusion au procès intenté par Loffredo en remplaçant les morceaux ordonnés à la suppression par le juge par des paragraphes sur Loffredo. Tous les détails de l’affaire seront révélés et analysés dans plusieurs numéros de Nabe’s News, à commencer par celui du 25 septembre 2017, dans une interview de Nabe intitulée « Le con inconnu » (illustrée par un montage représentant Yves Loffredo en soldat inconnu de la guerre de 14)[7].

Contre le premier tome des Porcs

Pour « injures »

Le 3 août 2017, une citation directe pour injures est adressée à Marc-Édouard Nabe par Eric Piquet, huissier de justice, au nom de maître Nicolas Brault, conseil d’Yves Loffredo, réclamant 28 000 euros[8]. Une audience de fixation a lieu le 4 octobre 2017, et fait l’objet d’une recension dans Nabe’s News[9]. Le juge Rondeau fixe la date au 13 juillet 2018.

L’audience du 13 juillet fait l’objet d’une recension détaillée de « Rounga » dans Nabe’s News, illustrée par des dessins d’audience réalisés par « Carnif Low »[10]. Une fois encore, Nabe, après avoir longuement échangé avec la présidente, Caroline Kuhnmunch, tient à plaider seul. Pourtant, ce jour-là, après le réquisitoire de la procureure de la République qu’il juge indigne, il renonce à se défendre et quitte le tribunal avec éclats. Le 26 octobre 2018, le tribunal rend sa décision et condamne Nabe à 3 500 euros pour injure publique, dont 500 euros d’amende[11].

Pour « atteinte au respect de la vie privée et aux droits d’auteur »

Le 8 août 2017, trois mois jour pour jour après la sortie du livre, maître Brault adresse à Nabe une assignation sur le fond réclamant tout en 56 000 euros de dommages et intérêts pour « atteinte au respect de la vie privée et aux droits d’auteur »[12]. L’audience se tient le 20 septembre et fait l’objet d’une recension dans Nabe’s News[13], au TGI de Paris, avant d’être renvoyée au 20 décembre 2017 (également couverte dans Nabe’s News[14]) où maître Isabelle Coutant-Peyre défendra son client Nabe.

Le 21 février 2018, la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris condamne Marc-Édouard Nabe à payer 4 000 euros à Yves Loffredo, « en réparation du préjudice moral résultant pour lui de l'atteinte à sa vie privée dans le livre Les Porcs »[15], ainsi qu’à un euro pour atteinte aux droits d'auteur et 3 000 euros au titre de l'article 700 du code de procédure civile. Par sa décision, le tribunal attribue l’entière propriété intellectuelle des « couvertures noires » de l’anti-édition à Yves Loffredo.

Un numéro entier de Nabe’s News, consacré aux procès intentés par Yves Loffredo, est publié le 28 février 2018 et s’intitulant « Achtung Judas », où l’on voit à la Une un montage représentant Yves Loffredo dans le tribunal, nu, effectuant d’une main un salut nazi et arborant un portrait de Serge Ayoub de l’autre. Il défèque de peur au milieu de ses chaines conjugales, tout en se faisant sodomiser par sa concubine Virginie Hairanian qui, elle, bien que torse nu, est habillée en nazie (clin d'oeil au film Portier de nuit) et est armée d’un godemichet[16].

À ce jour, les sommes allouées à Yves Loffredo au titre de ses préjudices et frais de procédure s’élèvent à près de 19 000 euros (dont 12 000 euros de condamnations judiciaires pour Nabe). Loffredo et Brault n’ont pas sollicité le règlement dans un esprit d’apaisement.

Raffaël Énault (2018 - ...)

Raffaël Énault

Le 9 mars 2018, Raffaël Énault intente un procès à Nabe après la publication d'un article dans Nabe’s News en décembre 2017, signé « Marianne RV » et intitulé « Une fiotte contre deux hommes »[17]. Le texte réagissait à un article d'Énault, « Damia, madone à pédés, icône pré-punk oubliée », publié un mois plus tôt par Énault dans la revue Gonzaï, et dans lequel il qualifiait Marc-Édouard Nabe, comparé à Pierre Louÿs, de « faux littéraire sulfureux de l'époque »[18]. Après deux courriers de mise en demeure, l'écrivain est poursuivi le 9 mars 2018 pour injures et diffamation publiques envers un particulier[19]. En réponse, le 25 mars, le numéro 13 de Nabe’s News publie un article consacré à l'affaire[20], réédition revue et corrigée de l’article de « Marianne RV », illustré par un montage montrant Raffaël Énault nu dans le cercueil de Guillaume Dustan (écrivain admiré d’Énault sur lequel celui-ci venait d’écrire une biographie), en train de masturber l’écrivain homosexuel décédé, emperruqué et à moitié décomposé.

Une première audience a lieu le 18 mai 2018 et débouche sur une fixation au 11 octobre 2019[21]. Insatisfait de la décision, Raffaël Énault, pressé, lance une seconde procédure en référé le 25 juin 2018 contre l’article et le montage du 25 mars (son avocat, maître Nathalie Rigal, met en demeure l’hébergeur de Nabe’s News à retirer l’intégralité du numéro incriminé). L’audience se tient le 2 octobre 2018 en l’absence de Nabe et d’Énault[22].

Le 13 novembre 2018, la juge Caroline Kuhnmunch condamne Marc-Édouard Nabe à 5 000 euros au titre du préjudice moral pour le photo-montage, 1 500 euros au titre de l’article 700 et 1251,66 euros au dépens[23]. Le 26 février 2019, une « saisie-attribution » est effectuée pour Énault par les huissiers Samain et Ricard sur le compte de la SARL Nabe. Ils n’y trouvent qu’un montant de 2 851,96 euros qu’ils prélèvent sur les 8 684,02 euros réclamés (dont 7 751,66 € de condamnations judiciaires pour Nabe + frais de procédures et d’huissiers).

Malgré cette condamnation et ce prélèvement, Énault et Rigal maintiennent le second procès du 11 octobre 2019 où ils demandent 20 000 euros à titre de dommages et intérêts en réparation + 2 000 euros en application de l'article 475-1. Nabe n’a jamais été informé, par ordonnance, des conclusions de cette audience. Une seconde tentative de sa saisie-attribution a lieu le 7 novembre 2019 toujours sur le compte de la SARL Nabe et où Énault réclame les 6 624,47 euros manquants. Ne trouvant que 210,83 euros, l’huissier les prend ainsi que de quoi payer ses frais personnels (146,40 euros). Un an plus tard, le 9 novembre 2020, les 210,83 euros provisionnés pour la saisie-attribution sont finalement restitués à Nabe[24].

Naïma Haoulia (2018 - ...)

Naïma Haoulia

Après la condamnation de Salim Laïbi le 14 mars 2018 pour contrefaçon et destruction d’œuvre art à la somme de 4500 euros, où il s’était fait défendre par maître Naïma Haoulia lors du procès au TGI de Paris le 9 février 2018, Marc-Édouard Nabe publie, en réaction, dans Nabe’s News une lettre ouverte sardonique aux accents érotiques adressée à son avocate et intitulée « Où puis-je vous la mettre, Maître ? » ( le « la » fait allusion à une chanson de John Coltrane interprétée à la clarinette par le père de Nabe, Marcel Zannini, et intitulée Naïma). La lettre s’ouvre sur une citation de Sacha Guitry, pour s’achever, après neuf paragraphes de jeu sur l’alternance entre des déclarations « d’amour » envers maître Haoulia et de sévères critiques contre son client Salim Laïbi, par une illustration sonore : l’enregistrement à la clarinette de Naïma par Marcel Zannini que Nabe aurait aimé faire parvenir à l’avocate.

Ce texte, publié le 7 juin 2018, est le premier signé de l’écrivain à être diffusé sur Internet. Après une plainte en référé pour « injure, diffamation, atteinte au droit à l'image et à la vie privée » déposée par Haoulia le 25 juin, Nabe est convoqué au TGI de Marseille le 9 juillet. D’abord défendu par Maître Ahmed Dieng qui fait reporter l’audience au 13 juillet, l'affaire est plaidée ce jour-là par Maître Mathieu Croizet, en présence de Maître Naïma Haoulia, défendue par Maître Caroline Fima, et de Salim Laïbi (qui était déjà présent le 9 juillet). Ce dernier menace physiquement maître Croizet, lui lançant « Faites attention à ce que vous dites, on ne sait jamais ce qui peut vous arriver… ». À l’issue de l’audience, ponctuée par les interventions de Salim Laïbi pendant le procès, Croizet est forcé d’être escorté par la police jusqu’à la gare Saint-Charles. Le 20 juillet, l'écrivain est condamné pour « trouble manifestement illicite qui porte un préjudice moral évident » par le juge Cyrille Vignon à retirer « Où puis-je vous la mettre, Maître ? » du Nabe's News numéro 15 et à payer 7 500 euros à la plaignante[25]. Nabe y répondra par une longue « Lettre au juge » dans la revue des frères Vesper, Adieu 2 (octobre 2018).

La décision marque la première censure de l’écrivain en 36 ans de publication, qui riposte dans un nouveau Nabe’s News où un montage humoristique montre le « vrai visage de Naïma Haoulia » : une paire de fesses (qui ne sont pas les siennes) avec une clarinette (qui n’est pas celle de son père) fichée dedans. On y trouve également la vidéo du débriefing du procès du 9 février (sorte de brouillon oral de la lettre ouverte) intitulé Transraces, allusion à « Transcendres », la prétendue œuvre d’art par laquelle Laïbi entendait justifier la destruction de son Mingus offert par Nabe, une longue interview par Anthoine Carton de l’« équipe Nabe » de deux témoins ayant assisté au procès (Valentin Ribolla et Julien le Belge) et intitulé « Roméo et Joliette »...

Le 9 octobre 2018, sur son compte personnel (et pas celui de sa société), et dans son autre banque, Marc-Édouard Nabe fait l’objet d’une « saisie-attribution » lancée par Haoulia par les huissiers Desagnaux qui vident les fonds d’Alain Zannini de tout ce qu’il y avait : 8 322,39 euros (soit les 7 500 euros de la condamnation de Nabe + frais de procédures et d’huissiers)[26].

Le 27 décembre 2018, Nabe sort un nouveau Nabe’s News où il révèle la saisie-attribution opérée par Haoulia. Celle-ci est qualifiée de « voleuse », et également dans un autre article, de « falsificatrice » à cause d’une nouvelle assignation le 8 octobre pour une comparution de Nabe le 26 octobre signée par son avocat, cette fois-ci Fabrice Giletta, et réclamant à Nabe 50 000 euros de dommages et intérêts. Sauf que, en lisant attentivement, l’équipe de Nabe a remarqué que ce document judiciaire était un « faux », car rédigé à l’évidence par Salim Laïbi, et non par Giletta. Haoulia est tancée par sa hiérarchie qui pourtant l’autorise à recommencer l’exercice, cette fois-ci en changeant d’avocat (Erick Campana) qui, le 14 novembre 2018, rédige lui-même une nouvelle assignation revue et corrigée puisque cette fois-ci Haoulia réclame 100 000 euros, principalement pour le montage dans le Nabe’s News du 29 août montrant « ses » fesses sodomisées par un instrument de musique appartenant à la catégorie des vents (la clarinette). L’audience prévue pour le 28 novembre. Toujours dans ce numéro de Nabe’s News du 27 décembre, Nabe, sur le mode humoristique, et dans la tradition d’Hara-Kiri où il avait publié ses premiers dessins à l’âge de 16 ans en 1974, publie un article où on peut découvrir toujours une liste imaginaire d’objets (érotiques évidemment pour en souligner l’absurdité) avec leurs prix précis, et que l’avocate pourrait s’acheter avec les 8 322,39 euros qu’elle a ponctionnés sur le compte d’Alain Zannini[27]. Maître Croizet propose alors une négociation à Haoulia : elle restitue les 8 322,39 euros à Nabe, stoppe ses assignations à répétitions, et l’écrivain s’engage à ne plus parler d’elle dans Nabe’s News (ou ailleurs). Refus de l’avocate.

Maître Croizet fait renvoyer l’audience du 28 novembre au 12 décembre, puis le dossier au fond à la juridiction d’Avignon, pour le 30 janvier 2019, puis pour le 26 mars, puis pour le 13 juin. Entre temps, le 4 avril 2019, Nabe reçoit du juge Clément Sémériva une convocation à comparaître le 3 mai à 14h, à Marseille, alors qu’il est déjà convoqué le même jour à 10h par le juge Karim Badène pour la même affaire de la même plaignante et pour des motifs similaires. Le 3 mai 2019, Marc-Edouard Nabe se rend donc avec son avocat Maître Mathieu Croizet au TGI de Marseille sur les convocations des juges. Croizet leur fait une demande de dépaysement pour sortir l’affaire de la ville de Marseille où exercent tous les protagonistes (Haoulia, Fima, Vignon, Giletta, Campana, Sémériva, Badène, mais pas maître Croizet, avocat à la cour de Paris et conseil auprès de la Cour Pénale Internationale et auprès du Tribunal Spécial pour le Liban), le dépaysement est refusé.

Le 13 juin, Croizet va plaider à Avignon le procès sur le fond contre Maître Campana représentant Haoulia pour la lettre ouverte et ses suites dans Nabe’s News. Après que le président Philippe Asnard qui s’appuie sur une faute d’élection de domicile de madame Haoulia et rappelle que la lettre ouverte à Haoulia n’aurait jamais été écrite si celle-ci n’avait jamais été l’avocate de Salim Laïbi qui ne cesse de le harceler depuis plus de dix ans, une réouverture des débats est proposée pour le 2 septembre 2019. Finalement, c’est une audience qui sera tenue le 7 octobre 2019, et le 4 novembre que le TGI d’Avignon rend son ordonnance : le président Olivier Lefrancq déclare madame Haoulia « irrecevable en son action » et la « déboute » de toutes ses demandes concernant le numéro de Nabe’s News du 29 août 2018.

Le 11 décembre 2019, Nabe va récupérer au TGI de Paris une nouvelle citation pour comparaître, toujours à Marseille, et en correctionnelle, pour « avoir injurié publiquement madame Haoulia Naïma » (toujours pour la lettre ouverte du 7 juin 2018). C’est maître Croizet qui se rend à l’audience du 24 janvier 2020, constatant avec le président l’absence de la plaignante Haoulia ainsi que de son avocate, maître Fima. L’affaire est renvoyée à une date ultérieure.

Après une audience de fixation le 11 décembre 2020, le procès au Tribunal correctionnel de Marseille a donc lieu le 9 février 2021 en l'absence de Nabe (retenu en Suisse), mais en présence de son avocat, maître Croizet, et de Naïma Haoulia et sa nouvelle avocate, Béatrice Dupuy. L'audience dure plus de 3 heures pendant lesquelles la partie civile tente de convaincre le tribunal de lui accorder des réparations pour le délit concernant la lettre ouverte « Où puis-je vous la mettre, maître ? », mais qualifié différemment : « diffamation » ou « injure sexuelle » ? Il y a débat, surtout qu'en première instance, le même texte avait été jugé en 2018 autrement par le magistrat Vignon, ce qui avait occasionné une saisie-attribution de 8 000 euros sur le compte personnel d'Alain Zannini. Pour cette nouvelle occasion de faire condamner l'auteur, jugé non humoristique (sic), Haoulia et Dupuy réclament 13 000 euros (10 000 + 3 000). Pour la première fois, cette session est recensée par un journaliste présent, qui signe le 14 février suivant un article dans La Provence, intitulé « Une avocate accuse le polémiste Nabe d'injure », signé « D.T. »[28].

À noter :
Toujours dans le cadre de l’instruction contre Nabe, Haoulia multiplie via le procureur de la République les convocations judiciaires d’une partie de l’entourage de Marc-Édouard Nabe : le 24 avril 2019, Valentin Ribolla, ami et co-réalisateur des Éclats de Nabe sera entendu pendant 2h30 au commissariat de Marseille. Le 9 mai, c’est au tour de Laurent Bosc, webmaster de Nabe, de comparaître au commissariat du 13e arrondissement de Paris (1h30 de questionnements). Et Thomas Codaccioni, correcteur de Nabe, sera également convoqué à Paris le 22 juin, pour deux heures d’interrogatoires.

« Fils de pute »

En novembre 2021, un internaute suisse présent dans la liste de la rubrique « Fils de pute » du numéro 29 de Nabe's News du 11 septembre 2021 va porter plainte au commissariat de Morges (canton de Vaud) pour « injure publique ». Nabe est convoqué au commissariat de la même ville le 28 mars 2022 pour s'expliquer sur son « injure » devant les policiers qui comprennent très bien qu'il s'agit d'une expression toute faite utilisée exprès sans explication dans la gazette pour riposter aux attaques dont l'auteur des Porcs fait l'objet quasi-quotidiennement. Que le fils de pute en question fasse partie d'un mouvement complotiste L'Écone, qu'il ait diffamé plusieurs fois Nabe sur son Facebook avant de retirer tous ses posts et de changer de pseudonyme pour qu'il n'y ait pas de trace justifiant la riposte nabienne, n'a rien changé au regard de loi helvétique, similaire à quelques détails près à la française. Marc-Édouard Nabe est condamné le 17 juin 2022 à verser la somme de 120 francs au plaignant et de payer en outre 675 francs de notes de frais pénaux.

Intentés par Marc-Édouard Nabe

Éditions du Rocher (2006 - 2008)

Xavier Patier, président des Éditions du Rocher

Le 10 novembre 2005, après la vente en mai des Éditions du Rocher par Jean-Paul Bertrand[29], Marc-Édouard Nabe apprend par une lettre qu'il est écarté par la nouvelle direction, décision du président du groupe, l’écrivain Xavier Patier. Le 30 novembre 2006, Nabe, avec son avocat Emmanuel Pierrat, assigne les nouveaux propriétaires en justice pour leur interdire l'exploitation de ses livres et leur ordonner la remise des stocks et de ses manuscrits. Un contrat d'édition avait été signé les 28 et 31 décembre 1989, pour la publication du premier tome du journal intime de l'écrivain. Depuis 1990, Nabe touchait de Bertrand, président des Éditions du Rocher, une somme mensuelle (en plus d'autres avantages) lui permettant de travailler à l'écriture de ses livres. Aucun autre contrat écrit ne liait les deux parties depuis. La rémunération mensuelle a brusquement été suspendue en décembre 2005.

La réponse des avocats de l'éditeur intervient le 14 décembre 2007 : elle entend débouter la demande de l'écrivain et le faire condamner plus de 200 000 euros, somme basée sur les frais versés à Nabe pendant toutes ses années, en prenant compte les méventes de ses ouvrages et considérant qu'un contrat d'édition non-écrit liait tout de même les deux parties. Ainsi, selon les conseils du nouveau Rocher, en échange de ses mensualités, Marc-Édouard Nabe acceptait automatiquement de céder ses droits d'auteur.

Maître Pierrat ne l’entend pas du tout ainsi : les Éditions du Rocher n'ont pas respecté le délai de trois mois pour « rompre le contrat non-écrit qui liait les deux parties » : la lettre signifiant la rupture des relations a été datée du 10 novembre 2015 tandis que le versement des mensualités a été arrêté le 31 décembre. L'éditeur a commis par là une faute, aggravée par le fait qu’il a publié une quinzaine de livres de l’écrivain sans contrat et sans lui verser officiellement de droits d’auteur. Dans le jugement rendu le 9 juillet 2008 le tribunal donne raison à l’écrivain[30]. Ce dernier touche 6 000 euros de dommages et intérêts et surtout récupère, d’abord les droits, puis les stocks de tous ses livres édités par le Rocher. Avec cette décision, Marc-Édouard Nabe est le premier écrivain à récupérer de son vivant les droits de ses textes et des milliers d’exemplaires de ses livres invendus.

Salim Laïbi (2013 - 2020)

Salim Laïbi

Début juillet 2013, Marc-Édouard Nabe réclame la restitution d’un tableau représentant le musicien de jazz Charles Mingus qu’il avait offert à Salim Laïbi en 2005, considérant qu’il ne le méritait plus à cause des attaques croissantes du blogueur à son encontre. En réponse, le 30 juillet, Salim Laïbi met en ligne une vidéo montrant sa destruction par le feu du tableau, dans une mise en scène parodiant les attentats du 11-Septembre, avant de lancer sur YouTube une série de « Naboscopies », critiquant et diffamant l’œuvre et la personne de Nabe ainsi que son entourage. En octobre 2013, Marc-Édouard Nabe, toujours défendu par Maître Emmanuel Pierrat, porte plainte pour « contrefaçon d’une œuvre de l’esprit » contre les copies de tableaux de l’écrivain réalisées, par moquerie, par Salim Laïbi dans ses « Naboscopies ».

Chèque de dommages et intérêts versé pour Nabe, et signé par Salim Laïbi (2018)

Après la mise en examen de Salim Laïbi le 15 septembre 2017 pour avoir diffusé la destruction du tableau Mingus et ses exécutions de faux tableaux de Nabe[31], le procès s’ouvre le 9 février 2018 au Tribunal de Grande Instance de Paris. Salim Laïbi, venu de Marseille, est défendu par maître Naïma Haoulia, tandis que Marc-Édouard Nabe, également présent, l’est par la représentante d’Emmanuel Pierrat, Anne-Charlotte Plèche[32]. Dans sa défense, maître Haoulia prétend que les cendres du tableau brûlé sont « une œuvre d’art à part entière appelée à être vendue sur différents formats », intitulée « Transcendres ». Le 14 mars 2018, Salim Laïbi est condamné par le juge Cécile Louis-Loyant à 4 500 euros (1 500 € de dommages et intérêts + 3 000 euros au titre de l’article 475-1)[33]. Par la voix de son avocate, Laïbi demande aux conseils de Nabe de pouvoir payer la somme allouée en plusieurs fois. Refus du peintre.

Le procès à Salim Laïbi donne lieu à la publication dans le Nabe’s News du 7 juin 2018 d’une lettre ouverte adressée à maître Naïma Haoulia, ainsi qu’une interview de l’écrivain sur le procès même, la vidéo du débriefing de celui-ci et le scan du chèque de 4 500 euros que Laïbi a dû payer et dont il niait l’existence dans une vidéo postée sur son blog et commentant sa condamnation.

Insatisfait par la décision, Marc-Édouard Nabe interjette appel peu après le verdict. Un audience en deuxième instance se tient alors le 16 septembre 2020 au TGI de Paris, en l’absence du prévenu, Salim Laïbi[34]. L’écrivain plaide seul, sans l’aide d’un avocat, en s’appuyant sur des notes et une chronologie de l’activisme complotiste de Salim Laïbi de 2007 à 2020. Le délibéré est fixé au 7 octobre 2020.

Yves Loffredo (2018)

Yves Loffredo

Face aux deux nouvelles procédures lancées par Yves Loffredo contre Les Porcs en août 2017, et à l’appel du jugement du 10 février 2017 (portant celui-ci sur le manuscrit), Nabe adresse le 20 septembre une citation directe à l’encontre de Loffredo pour dénoncer des arguments jugés mensongers contenus dans les assignations rédigées par maître Brault et que l’écrivain range dans la catégorie de la diffamation, code pénal à l’appui[35]. Après une audience tenue dans la 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris le 23 février 2018, où Nabe, de l’autre côté de la travée cette fois, prononcera son réquisitoire sur le fondement de trois alinéas méconnus de l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse où il est dit que bien qu’aucune action en diffamation ne semble possible « pourront néanmoins les juges, saisis de la cause et statuant sur le fond, prononcer la suppression des discours injurieux, outrageants ou diffamatoires, et condamner qui il appartiendra à des dommages-intérêts ». Pourtant, la citation de Nabe contre Loffredo pour diffamation sera frappée de nullité sur le fondement que, de toute façon, tout écrit judiciaire, produit en particulier par les avocats devant les tribunaux, ne peut faire l’objet d’aucune poursuite[36].

Le cas Salim Laïbi

Salim Laïbi

Salim Laïbi, grand amateur de ses livres, va à la rencontre de Marc-Édouard Nabe à Paris en septembre 2004 pour lui proposer de remplacer le site internet créé et abandonné par Frédéric Vignale au début des années 2000. Après six ans de bonne entente, en 2010, son complotisme prenant de l’ampleur, Nabe en fait un personnage de son roman, L’Homme qui arrêta d’écrire, où il est transposé en « Libre Penseur ». Dès lors, Laïbi se retourne contre l’écrivain, lançant à son encontre une campagne de dénigrement sur Internet, suivant sa moindre actualité pour en faire la critique exacerbée sur son blog jusqu’à brûler un tableau offert par Nabe, en diffuser la destruction en vidéo ainsi que celle d’une série malveillante intitulée « Naboscopies » (2013). Après la sortie du premier tome des Porcs, en mai 2017, et après avoir mis en ligne un blog anonyme diffamant Nabe sur 54 numéros (Caca’s de Nabe), Laïbi multiplie les signalements judiciaires à l’encontre de l’écrivain et de son entourage.

Le 20 octobre 2017, Nabe est convoqué à la Brigade de répression de la délinquance sur personnes de Paris (BRDP) après une plainte de Laïbi pour « diffamations et injures raciales », et « apologie du terrorisme », utilisant à la fois le premier tome des Porcs, et Nabe’s News[37]. En janvier 2018, Nabe est convoqué à nouveau après une plainte de Laïbi pour « menaces de mort ». Le 4 juin, pour la troisième fois, Nabe est convoqué sur un signalement de Laïbi, toujours, pour « apologie de crimes contre l’humanité », accusation « fondée » sur les magazines Patience. Toutes sont classées sans suite. Le 7 juin, Laïbi tente de faire mettre en examen Nabe à Marseille, par le juge Mathilde Bloch. Nabe envoie un mail au juge pour décliner la convocation et sort, le même jour, un numéro de Nabe’s News contenant la lettre ouverte sardonique à Naïma Haoulia : « Où puis-je vous la mettre, Maître ? » ainsi qu’une interview sur Laïbi : « Une si triste ordure », illustrée par un montage montrant Laïbi enfermé dans un sac poubelle au milieu d’autres déchets.

Le 14 janvier 2019, Nabe reçoit une quatrième convocation par la Police Judiciaire de Paris suite à une plainte de « Laïbi/Haoulia » pour le 7 février, bien que les trois précédentes aient été classées sans suite ou par simple rappel à loi. Celle-ci est finalement reportée au 28 mars à cause de la présence demandée d’un magistrat, Karim Badène, puis transformée en convocation devant celui-ci le 3 mai au TGI de Marseille. Entre temps, Nabe reçoit une nouvelle convocation par un autre juge, Clément Sémériva, pour la même date et toujours au sujet de la lettre ouverte et de ses conséquences dans Nabe’s News alors que l’affaire a été jugée le 20 juillet 2018.

Notes et références

  1. Charles Gautier, « Celui par qui le scandale est arrivé chez Pivot », Le Quotidien de Paris, 18 février 1985
  2. Paris, le 24 février 1989 TL/RD BARRAULT/LICRA Mon cher Bernard, la Cour de cassation vient de rejeter le pourvoi de la Licra. L'arrêt est donc définitif. Amitiés. Thierry Levy, avocat à la cour », Marc-Édouard Nabe, Kamikaze, Éditions du Rocher, p. 3113.
  3. « Quelle vérité ? », France Soir, 13 janvier 2004.
  4. « La Vérité : Trotsky l'emporte sur Carlos », Le Nouvel Obs, 16 janvier 2004, lire : https://www.nouvelobs.com/culture/20040116.OBS2656/la-verite-trotsky-l-emporte-sur-carlos.html
  5. « Mail de Nabe à la concubine de Loffredo », Nabe’s News n°7, 25 septembre 2017, lire : http://www.nabesnews.com/mail-nabe-virginie-hairanian/
  6. TGI Paris, 10 fev. 2017, Affaire Yves Loffredo, n°RG 17/51264 : http://www.nabesnews.com/ordonnance-du-refere/
  7. « Yves Loffredo, le con inconnu », Nabe’s News n°7, 25 septembre 2017, lire : http://www.nabesnews.com/yves-loffredo-le-con-inconnu/
  8. « Citation directe », Nabe’s News n°7, 25 septembre 2017, lire : http://www.nabesnews.com/citation-directe/
  9. David Vesper, « Nabe a la barre », Nabe’s News n°8, 26 novembre 2017, lire : www.nabesnews.com/nabe-a-la-barre/
  10. Rounga, « Dernier procès Loffredo », Nabe’s News n°17, 12 octobre 2018, lire : www.nabesnews.com/dernier-proces-loffredo/
  11. « Nabe régale encore Loffredo (3500€) », Nabe’s News n°20, 25 mars 2019, lire : www.nabesnews.com/nabe-regale-encore-loffredo/
  12. « Assignation sur le fond », http://www.nabesnews.com/assignation-sur-le-fond/
  13. « Docteur Marty », « Yves Loffredo touche le fond », Nabe’s News n°8, 26 novembre 2017, lire : http://www.nabesnews.com/yves-loffredo-touche-le-fond-par-drmarty/
  14. Thomas Codaccioni, « Pas de Brault, pot ! », lire : http://www.nabesnews.com/pas-de-brault-pot/ ; Julien de Belgique, « The Loffredo Show », lire : http://www.nabesnews.com/the-loffredo-show/ ; Rounda, « La pendaison les fait bander », lire : http://www.nabesnews.com/la-pendaison-les-fait-bander/ ; David Vesper, « Merda culpa », lire : http://www.nabesnews.com/merda-culpa/
  15. TGI Paris, 21 fev. 2018, Affaire Yves Loffredo, n°RG 17/11689 : http://www.nabesnews.com/jugement-du-21-fevrier-2018/
  16. .« Yves Loffredo : Achtung Judas ! », Nabe’s News n°12, 28 février 2018, lire : http://www.nabesnews.com/category/numero-12/
  17. Marianne RV, « Une fiotte contre deux hommes », Nabe's News, 12 décembre 2017, : lire : http://www.nabesnews.com/nabe-pierre-louys/
  18. Raffaël Enault, « Damia, madone à pédés, icône pré-punk oubliée », Gonzaï, novembre 2017, lire : http://gonzai.com/damia-madone-a-pedes-icone-pre-punk-oubliee
  19. Citation directe du 9 mars 2018 : http://www.nabesnews.com/paperasses-judiciaires-des-connards-de-chez-sygna/
  20. « Raffaël Enault, une tarlouzette procédurière, Nabe's News, 25 mars 2018, lire : http://www.nabesnews.com/raffael-enault-une-tarlouzette-proceduriere/
  21. « Un vieillard à la barre », Nabe’s News, 6 juin 2018, lire : http://www.nabesnews.com/un-vieillard-a-la-barre/
  22. « Ni Enault ni Nabe n’étaient là », Nabe’s News n°18, 27 décembre 2018, lire : www.nabesnews.com/enault/
  23. « Saisie attribution Le voleur Enault n’a piqué “que” 3000 euros à Nabe ! », Nabe’s News n°20, 25 mars 2019, lire : www.nabesnews.com/saisie-attribution-le-voleur-enault-na-pique-que-3000-euros-a-nabe/
  24. « Raffaël Énault débloque (les 210,83€ piqués à Nabe) ! », Nabe's News n°27, 18 décembre 2020, lire : http://www.nabesnews.com/raffael-enault-debloque-les-210-euros-piques-a-nabe/
  25. Assignation en référée déposée par Maître Haoulia Naïma (25 juin 2018) : http://www.nabesnews.com/assignation-en-refere/ ; TGI Marseille, 20 juill. 2018, Affaire Naïma Haoulia, n°RG 18/03182 : http://www.nabesnews.com/ordonnance-du-refere-2/
  26. « Haoulia braque la banque de Nabe », Nabe’s News, 27 décembre 2018, lire : http://www.nabesnews.com/haoulia-braque-la-banque-de-nabe/
  27. « Exclusif ! Ce que Naïma Haoulia va faire des 8322,39€ volés à Nabe... », Nabe’s News n°18, 27 décembre 2018, lire en ligne : http://www.nabesnews.com/exclusif-ce-que-naima-haoulia-des-8322e-voles-a-nabe/
  28. D.T., « Marseille : Une avocate accuse le polémiste Nabe d'injure », La Provence, 14 février 2021, lire : https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6265528/marseille-une-avocate-accuse-le-polemiste-nabe-dinjure.html
  29. Bénédicte Mathieu, « Les éditions Privat achètent le groupe du Rocher », Le Monde, 1er juin 2005, p. 29
  30. Tribunal de grande instance de Paris, Chambre civile 3, 9 juillet 2008, 06/17664, lire : https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000019449706&fastReqId=638849474&fastPos=2}}
  31. « Enfin, Salim Laïbi mis en examen ! », Nabe's News, 26 novembre 2017, lire : http://www.nabesnews.com/ordonnance-de-mise-en-examen-de-salim-laibi/.
  32. « Conclusions de Maître Pierrat », Nabe's News, 7 juin 2018, lire : http://www.nabesnews.com/conclusions-de-maitre-pierrat/
  33. « Salim Laïbi condamné ! », Nabe's News, 7 juin 2018, lire : http://www.nabesnews.com/salim-laibi-condamne/%7C
  34. « Recensions par Docteur Marty et Youssef de Meknès », Nabe’s News n°27, 18 décembre 2020, lire : http://www.nabesnews.com/recensions-par-docteur-marty-et-youssef-de-meknes/
  35. « Nabe contre-attaque : citation directe contre Loffredo », Nabe’s News n°12, 28 février 2018, lire : http://www.nabesnews.com/nabe-contre-attaque-citation-directe-contre-loffredo/
  36. « Nabe sur son “41” », Nabe’s News n°12, 28 février 2018, lire : http://www.nabesnews.com/nabe-sur-son-41/
  37. La plainte est reproduite intégralement dans Nabe’s News (lire : http://www.nabesnews.com/convocation-nabe/) et l’audition racontée sur le même support, en novembre 2017 (lire : http://www.nabesnews.com/on-ne-brule-pas-charlie-mingus-impunement/)