Citations

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« Bientôt, les coups du sort l’amèneront à descendre en lui-même. Alors, il sera de son temps. Terriblement. »

Gérard Guégan (Sud Ouest Dimanche, 24 février 1985)

« Vous m’avez dit que Nabe avait 28 ans, mais ce n’est pas possible. Si jeune avec un talent aussi énorme. Tout ce qu’il dit est si vrai, si profondément senti, si bien exprimé. Quel style, mon ami ! Et cette richesse de vocabulaire ! »

Leonor Fini (lettre à un ami, in Inch’Allah, octobre 1986)

« Il est fou ! »


Frédéric Mitterrand, 1989.

« Il n’est pas exclu que ce soit un écrivain… »

Bernard-Henri Lévy (Lunettes noires pour nuits blanches, 26 mai 1990).

« Comme il serait confortable de passer Nabe sous silence. Pornographie, racisme, nombrilisme, logorrhée, jactance, les prétextes abondent. »

François Nourissier (Le Figaro Magazine, 22 juin 1991)

« Un écrivain en marge, hors de la file indienne, complaisant, don-quichottesque, lyrique jusque dans la grossièreté ; de quoi le discréditer dans le monde prudent et même lâche de l'édition parisienne. Mais un écrivain de race, entre Bloy et Céline, le naturel de l'instinct dyonisien et la force d'une intelligence nietzchéenne. »

Pol Vandromme (Bulletin Célinien, septembre 1991).

« Je suis un admirateur inconditionnel de Nabe. C’est un très grand artiste de la langue, il fait des jeux de sons, de mots, de lumières en permanence. C’est un jazzman. Dès ses premiers écrits, il m’a agrippé les neurones. Nabe fait du cinémot. Son journal, c’est la poursuite incessante de son film personnel et, du point de vue du travail de la mémoire, c’est le Proust du présent. »

Claude Nougaro, 1995.

« Un enfant très fatigant, très accaparant... Heureusement que j’ai un mari pour me reposer... »

Suzanne Zannini, 1995 (réponse à Marie Borgia (Marie-Dominique Lelièvre), L'Événement du jeudi)

« Nabe déclenche la violence physique, alors que personne n’est plus doux que lui. Ce corps-là déclenche l’excitation dans l’insulte. Il est le seul à publier son journal dans une époque d’amnésie. Celui-ci permet et permettra de penser l’époque et ce sera le seul. »

Philippe Sollers, 1995.

« Nabe est le seul écrivain qui me fasse vibrer physiquement. Ce que j’aime surtout, c’est son journal que je lis comme un roman alors qu’en général, les romans m’ennuient. En plus, ce qui me plaît, c’est que Nabe n’est pas lâche, beaucoup d’écrivains mettent des initiales ou publient après leur mort, pas lui. Il raconte tout sans pudeur, surtout vis-à-vis de lui-même. Pour moi, le journal de Nabe sera un monument comme le Journal littéraire de Léautaud. » 


Vuillemin, 1995.

« Putain, c’est un très grand écrivain, arrêtez ! »

Frédéric Taddeï (Jean-Edern’s Club, Paris Première, novembre 1996)

« C’est un type qu’on aime bien, qui a un talent foudroyant, magnifique, et qui est complètement marginalisé par une bande de cons de la critique littéraire ! »

Jean-Edern Hallier (Jean-Edern’s Club, Paris Première, novembre 1996)

« Nabe, c’est un anar individualiste ! »

Daniel Cohn-Bendit (Tout le monde en parle, France 2, 18 mars 1999)

« Il regarde ses semblables comme un entomologiste observe les cafards, sans concession ni pudeur mais avec une précision qui tourne à l’obsession. »

Jérôme Béglé (Paris Match, 18 mai 2000)

« Je l’adore ! »

Thierry Ardisson (Rive droite, rive gauche, Paris-Première, septembre 2001)

« Ce beau mélange de sang grec, turc, napolitain et français, cette mêlée de cultures, de religions, de milieux, de goût et d’éducation, tout cela a fait du fils Zanini un petit Gréco-Turco-Rital lunettard, ténébreux, vêtu comme un dandy des années 30 : l’écrivain Marc-Édouard Nabe. »

Edmonde Charles-Roux (Provence Dimanche, Corse matin, Nice-matin janvier 2003)

« On se connaît depuis qu’il a seize ans, c’est un fou furieux ! »

Willem (Paris Dernière, Paris Première, 2004)

« Les plus belles pages sur Choron sont dans le journal de Nabe, un autre artiste contemporain, très dérangeant. »

Jackie Berroyer (Les Inrockuptibles, 19 janvier 2005)

« Sa frénésie nous expose un avant-goût du Jugement dernier, et c’est la seule chose que nous demandons à un artiste. »

Bruno Deniel-Laurent (Le Journal de la Culture n°12, janvier 2005)

« Je l’adore, lui, il m’éclate de rire ! C’est quelqu’un que j’aime beaucoup. C’est un maître vivant pour moi. Il a une plume, il est génial. J’aime les gens rebelles comme ça. »

Ophélie Winter (Regarde les hommes changer, Europe 1, 13 décembre 2005)

« Mais quel talent, alors ! J’ai honte de dire ça, parce que j’ai des tas d’amis qui vont me tomber dessus en me disant : “Comment t’as pu dire ça de Marc-Édouard Nabe ?” »

Laurent Ruquier (Ça balance à Paris, Paris Première, 14 janvier 2006)

« Malheureusement, il a du talent. Marc-Édouard Nabe écrit remarquablement bien, c’est un grand auteur. »

Mazarine Pingeot (Ça balance à Paris, Paris Première, 14 janvier 2006)

« Il compte énormément dans le paysage actuel, il a une œuvre très diverse où il y a beaucoup de choses. On s’est attaché à deux trois petits trucs bizarres qu’il a pu dire ou faire. En attendant, il y a de tout, il y a des essais, il y a un magnifique journal intime, il y a une biographie de la femme de Céline, il y a un livre extraordinaire sur le christianisme qui s’appelle L’Âge du Christ. Il faudrait presque lui consacrer une émission entière mais je sais ce que ce n’est pas possible. En tout cas, c’est un écrivain de tout premier ordre. »

Patrick Besson (Campus, France 2, janvier 2006)

« Alors lui, c’est un écrivain culte. »

Franz-Olivier Giesbert, 2006.

« Il faut donc s'y résigner : il n'y aura que quatre tomes au Journal intime de Marc-Édouard Nabe. Tout le reste est parti en fumée. Cette monumentale entreprise littéraire, commencée à l'âge de 24 ans, en 1983, constitue un roman de la stricte vérité, colérique, tendre, avec ses personnages mythiques, de Miles Davis à Arletty, de Spaggiari au professeur Choron. On en connaît quatre tomes fascinants Nabe’s Dream, Tohu-Bohu, Inch’Allah et Kamikaze, tous parus au Rocher et que son ami Patrick Besson avait surnommés  “A la recherche du temps présent”. »

Jérôme Dupuis (L’Express - Lire, 1er mars 2007)

« Je pense que c’est quelqu’un qui a du talent, c’est quelqu’un qui écrit magnifiquement bien sur le jazz, c’est quelqu’un qui peint, c’est quelqu’un qui est très intéressant ».

Georges-Marc Benamou (Regarde les hommes changer, Europe 1, 15 mai 2007)

« J’ai beaucoup aimé cet écrivain, dès ses premiers livres, Zigzags, Au régal des vermines, Le Bonheur. Et la personne aussi, que je trouve extrêmement attachante et pointue, acide, pleine d’intelligence. »

Denis Tillinac (Regarde les hommes changer, Europe 1, 28 juin 2007)

« Marc-Édouard Nabe est probablement un des plus grands écrivains français, extrêmement controversé. »

Bruno Gaccio (En Aparté, Canal +, 22 décembre 2007)

« Ce qui me plaît chez Marc-Édouard Nabe, c’est qu’il n’essaye pas de plaire. C’est ça qui me plaît. »

Daniel Darc (Regarde les hommes changer, Europe 1, 21 mai 2008)

« Je connais Edouard Nabe que je trouve un superbe écrivain, un excellent écrivain. »

Philippe Djian (Regarde les hommes changer, Europe 1, 26 mai 2008).

« C’est toujours difficile de parler des gens qu’on aime et Marc-Édouard est quelqu’un que j’admire depuis très longtemps pour son franc-parler, pour ce qu’il est, pour sa personnalité, pour son écrit, et parce que ça devient de plus en plus rare d’avoir des gens qui ont un vrai discours, du style à avoir tort ou raison. J’aime Marc-Édouard pour ça. »

Benoît Poelvoorde (Ce soir (ou jamais !), France 3, 12 janvier 2009).

« Moi je pense que c’est un grand écrivain, Nabe. Mais jamais on ne va aller dans le détail de son texte, on va dire “antisémitisme”, on va parler de ses frasques, on va sortir du contexte tel ou tel passage, mais jamais on ne va parler du texte. Voilà, ça va être le personnage qui va occulter, pour toujours je le crains, l’écrivain véritable qu’il est. »

Éric Naulleau (Café littéraire, France 5, 20 février 2009)

« Aujourd'hui, c'est Pessa’h, si je pensais que Nabe était, ne serait-ce qu'un poil, antisémite, raciste ou d'extrême-droite, je vous le dirais. »

Léo Scheer (Blog de Léo Scheer, 30 mars 2010)

« Il est pas con. Il est pas idiot. C'est pas un imbécile. [...] Ça m’est arrivé de lire un ou deux trucs, et bien qu’il ne m’aime pas, je crois. Je crois pas, je suis sûr... Mais moi, je le trouve marrant. »

Claude Lanzmann (Salon du livre, 30 mars 2010)

« Je sais pas si ça marche : c'est Nabe. C’est Marc-Édouard Nabe qui publie son vingt huitième en auto-édition, et surtout en auto-distribution. Y'a que comme le monde entier le déteste, il va au bout de sa ligne. Il rompt, sur le mode sur lequel il avait fait Je suis mort il y a quelques années. Là, il est en train de s'installer comme reclus, et comme modèle de reclus. C'est paradoxalement assez touchant. Y'a 694 pages, enfin 687 foliotées. Y'a pas de quatrième de couverture. Y'a pas de préface. C'est un objet noir, très carré, très beau, avec une typo des lettres… Ça s'appelle L’Homme qui arrêta d’écrire. »

Pierre Marcelle (Libération, 20 mai 2010)

« Je l’ai beaucoup reçu à Radioscopie, parce qu’on ne voulait pas le recevoir et il va laisser une trace. »

Jacques Chancel (Le tête à tête, France Culture, 27 novembre 2011)

« Nabe, c’était un nazi folklorique qui est devenu un joli écrivain. »

Claude Askolovitch (On refait le monde, RTL, 18 mars 2013)

« J’adore, il est cinglé. »

Hervé Vilard (9 juillet 2016)

« J’aime bien ce que vous faites. »

Dominique Besnehard (octobre 2016)

« Il m’est pénible de l’admettre, mais les pages déjà lues de tes “Porcs” m’ont paru drôles, subtiles, informées, joliment scandaleuses, etc... J’espère trouver quelque motif détestation avant la fin de ma lecture... Sinon, je me retrouverai en exil à l’intérieur de moi-même - ce que je ne souhaite pas... Abrazo. JPE »

Jean-Paul Enthoven (23 août 2017, 11h)