Franz-Olivier Giesbert

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Franz-Olivier Giesbert, 2018

Franz-Olivier Giesbert est un journaliste et animateur télé né le 18 janvier 1949 à Wilmington.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

En janvier 1998, Franz-Olivier Giesbert reçoit Marc-Édouard Nabe dans son émission Le Gai Savoir, diffusée sur Paris-Première, à l’occasion de la publication de Je suis mort. En septembre 2006, Giesbert monte le plateau de son émission Chez F.-O.G. en opposant Bernard Kouchner à Nabe, avec également Morgan Sportès (autre invité de l’Apostrophes en février 1985) et Nicolas Baverez. Le 1er février 2009, venu pour son tract, Enfin nègre !, sur l’arrivée au pouvoir de Barack Obama aux États-Unis, Nabe est invité à discuter avec Martin Hirsch, Alain Duhamel et Houria Bouteldja. Le 5 février 2010, Nabe est invité vingt minutes à part par Giesbert dans Vous aurez le dernier mot, diffusée sur France 2, à l’occasion de la sortie de son roman anti-édité, L’Homme qui arrêta d’écrire. L’écrivain débat ensuite avec Bernie Bonvoisin, Gilbert Collard, Patrick Klugman et Philippe Tesson.

En mars 2010, dans Le Point, Giesbert publie une interview de Nabe qui soutient Claude Lanzmann dans l’affaire l’opposant à Yannick Haenel[1].

En octobre 2010, avec Patrick Besson et Jean-Marie Gustave Le Clézio, Franz-Olivier Giesbert se démène auprès des autres jurés du prix Renaudot pour qu’ils l’attribuent à L’Homme qui arrêta d’écrire. Giesbert organise une véritable campagne en faveur de ce livre, dans lequel pourtant il est caricaturé parmi d’autres journalistes dans un passage où Nabe imagine toute la corporation des grands ténors de la presse fusionnant pour créer le dernier journal avant la dévoration de la presse papier par Internet[2]

Cependant, c’est par un tour de passe-passe éditorial que le prix est attribué à Virginie Despentes qui a été réintégrée dans la troisième liste, après avoir été retirée de la seconde. Après l’épisode du Renaudot, Giesbert réinvite Nabe le 9 novembre 2010 sur France 2, dans Semaine critique, face à Fabrice d’Almeida, Adelaïde de Clermont-Tonnerre, Michel Drucker, Caroline Fourest, Michel Onfray et Rama Yade.

En février 2014, dans C à vous, Giesbert critique la liste des « cerveaux malades » de Patrick Cohen, en défendant l’invitation de Marc-Édouard Nabe, établissant un parallèle avec Louis-Ferdinand Céline.

Citations

Giesbert sur Nabe

  • « Vous faites tout pour qu’on vous déteste, mais on a du mal... » (Vous aurez le dernier mot, France 2, 5 février 2010)

Nabe sur Giesbert

  • « J’étais sous la douche lorsque le téléphone sonna. C’était Léo Scheer. Il était avec Nathalie Rheims qui venait de déjeuner avec Jérôme Béglé, et celui-ci lui avait fait part de la rumeur qui montait d’une façon impressionnante comme la marée : Franz-Olivier Giesbert et Patrick Besson se battaient pour que j’aie le prix Renaudot, car Houellebecq allait avoir le prix Goncourt, et les Renaudot n’avaient personne. C’était l’argument de Franz...
« Ils ne peuvent pas bloquer Marc-Édouard », avait dit Béglé à Nathalie. Béglé en savait un rayon sur les arcanes des prix et ne se trompait jamais, me dit Léo. À partir du moment où ça devenait sûr que Houellebecq aurait le Goncourt de cette année 2010 pour La Carte et le Territoire, il était de plus en plus probable que j’obtienne le Renaudot pour L’Homme qui arrêta d’écrire.
Ce serait trop beau ! Il fallait juste que je ne m’agite pas trop. « Car tu es ton pire ennemi », me dit Léo, mon cher Gutman. Le 19 octobre, d’après eux tous, j’apparaîtrais sur la liste du Renaudot !
En effet, ce jour-là, vers 20 heures 30, « Giesbert » s’inscrivit sur le mini-écran de mon portable. Franz m’annonça que ça y était :
— Tu es sur la liste.
— Non ?
— Si !
Ils avaient délibéré tout l’après-midi. C’était fait, ça n’avait pas été facile, mais j’étais soutenu non seulement par lui, Giesbert, mais aussi par Besson bien sûr, et surtout par Le Clézio, prix Nobel, rien que ça, qui de son Nouveau-Mexique m’appuyait. Il avait adoré le livre. L’Homme qui arrêta d’écrire, livre paru en janvier (première incongruité), était le seul livre auto-édité (deuxième incongruité) à être inscrit sur une liste de grand prix. Il l’avait fait, Franz, cher Capricorne ! Franz’s list ! » (Chapitre CCCXV « Coup de théâtre », Les Porcs tome 1, 2017, pp. 991-992)

Intégration littéraire

Notes et références

  1. Marc-Édouard Nabe, « Lanzmann a raison », Le Point n°1958, 25 mars 2010, p. 116-117.
  2. Marc-Édouard Nabe, L’Homme qui arrêta d’écrire, anti-édité, 2010, pp. 396-412.