Alain Soral

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Alain Soral, 2019

Alain Bonnet, dit Alain Soral, est un auteur, directeur de l’association Égalité et Réconciliation, né le 2 octobre 1958 à Aix-les-Bains.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Alain Soral se rapproche de Marc-Édouard Nabe en 2002, au moment où ils écrivent dans la revue Cancer !. Nabe soutient Soral lorsque celui est censuré par la revue. Les deux hommes se fréquentent, notamment au Petit Journal, où Nabe joue de la guitare avec son père, et au Théâtre de la Main d’Or, où Dieudonné se produit.

En 2004, dans le quatrième et dernier numéro du mensuel dirigé par Nabe, La Vérité, Soral publie un article (en réalité une interview de Soral remaniée en article) sur l’affaire Dieudonné[1]. Malgré son engagement au FN, Nabe ne repousse pas la présence de Soral dans son entourage, il parlera de lui dans l’interview donnée à Robert Ménard dans Médias en 2009.

En octobre 2010, au moment où Nabe apparaît sur la liste du prix Renaudot, Soral publie dans Flash un article sous forme d’« anti bloc-notes » (parodiant le « bloc-notes » tenu par Bernard-Henri Lévy dans Le Point) où il attaque Nabe, le qualifiant notamment de « snob »[2]. Dès lors, il ne cessera d’attaquer Nabe, moquant son statut d’écrivain, tout en copiant son anti-édition en investissant dans « Kontre-Kulture », et recyclant dans le monde de la « dissidence » les clichés contre Nabe nés d’Apostrophes en 1985 (fascisme, antisémitisme, nœud papillon), les mêlant à une multitude d’approximations et de mensonges, dans le plus grand nombre possible de supports, notamment ses « Vidéos du mois », et ses entretiens divers avec différents interlocuteurs. Ses propos systématiquement dépréciatifs trouvent une audience d’autant plus dévastatrice que massive. Jouant sur l’ignorance de son public, Soral reconstruit ainsi un Nabe fictif, inepte et apte à ne plus lui faire d’ombre pour l’essor de sa propagande personnelle.

La guerre est donc déclarée. Nabe se félicite d’avoir pris beaucoup de notes sur Soral pendant que celui-ci le poursuivait de ses assiduités. Le projet d’un simple tract est vite abandonné au profit d’un autre plus ambitieux, celui d’un livre consacré aux complotistes dans leur ensemble, et en particulier bien sûr à Alain Soral. Le 10 janvier 2014, Nabe dénonce le conspirationnisme de Soral et de Dieudonné dans Ce soir (ou jamais !), dans un entretien en direct de 7 minutes mené à part par Frédéric Taddeï, et aussi dans une tribune publiée par le site internet du Point, intitulée : « Soral et Dieudonné ont déshonoré l’antisionisme » :

« Ce qui unifie le public du bouddha Dieudonné, comme les disciples du Mandarom Soral, ce n'est pas la haine du Juif mais la haine de la Vérité. Dans un Zénith de 5 000 personnes, vous n'avez pas 5 000 antisémites. En revanche, vous avez 5 000 conspis qui croient que le 11 Septembre est l'oeuvre des Américains, ou que les chambres à gaz n'ont pas existé ! Dans les manifs du Jour de colère, je vous rappelle qu'on n'a pas entendu des slogans du style “Mort aux Juifs !”, mais plutôt “Faurisson a raison !”. Tout ça, c'est la faute à Soral, ce raté des années 1980 qui me courait au cul... Comme je ne le consolais pas assez de son exclusion des médias, cette fiotte est allée lécher un autre cul, plus gros : celui de Dieudonné. C'est lui qui a “extrême-droitisé” Dieudonné. Combattre Israël est le dernier de leurs soucis. Ils ont déshonoré l'antisionisme. Pour eux, le sionisme, c'est juste une poignée de "Juifs du show-biz" qui les ont privés d'un commerce juteux. Alors, ils en ont créé un autre.[3] »

Fin janvier 2014, Nabe reçoit à Aix-en-Provence où il vit l’équipe de télévision du Supplément (Canal +). Il est interviewé par Julien Beau au sujet de Soral, mais une poignée de secondes sur les vingt minutes qu’a duré l’entretien ont été utilisées. Contrairement à ce qui a été dit par la suite, ce n’est pas Nabe qui s’est servi de Canal + pour attaquer Soral, mais Canal + qui s’est servi de Nabe. Celui-ci n’a fait que répéter ce qu’il avait toujours dit partout sur lui : « Quand il était avec nous, on le mettait en bout de table pour qu’il fasse le clown, c’était comme un bouffon. »

En décembre 2014, Nabe met Soral (et Dieudonné) en scène en couverture du premier numéro de Patience dans un photo-montage le montrant en otage de Daesh promis à l’exécution. En réponse, Soral publie sur son site, egaliteetreconciliation.com, un article dénonçant l’écrivain pour « apologie du jihad », appelant à sa condamnation en justice[4]. Fin 2015, après la reprise de Patience 1 par Dal al-Islam, revue francophone de l’État islamique, Soral publie un second article, reproduisant ledit article « à des fins informatives – et à l’intention de la justice française »[5].

En mai 2017, Marc-Édouard Nabe publie le premier tome des Porcs qui revient, entre autres sujets, sur leur relation amicale de 2004 à 2010, tout en révélant des épisodes méconnus de la vie de Soral (penchants homosexuels, mythomanie, rabattage des musulmans dissimulé pour le compte du FN en contrepartie de rétributions, techniques de calomnies, enrichissement personnel...), notamment sa fausse agression en septembre 2004, dans la librairie « Au pays de cocagne », que Soral exploitera pendant longtemps pour démontrer le courage (en vérité fictif) de ses prises de positions :

« Après son Complément d’enquête, Soral crevait de trouille. Voilà pourquoi il ne se déplaçait plus sans gardes du corps. C’étaient eux qui l’avaient exfiltré de la librairie pour qu’il ne reçoive aucun coup. Selon le cameraman (un ami de Julien John), personne n’avait touché un non-cheveu d’Alain Soral ! À peine le commando avait-il pénétré brutalement dans la librairie Au Pays de Cocagne, que les deux molosses d’Alain l’avaient soulevé de son siège et amené directement à l’étage, dans une pièce aussitôt fermée à clef. Il pouvait bien se passer l’enfer au rez-de-chaussée, le chaos, Beyrouth, Dante, Verdun, qu’est-ce qu’il en avait à foutre ?
Mais plus grave, Soral savait qu’il allait être attaqué. Oui ! Soral avait eu l’information que la Ligue de défense juive débarquerait dans la librairie pour tout fracasser ! C’est Goldnadel, avec qui il s’était fait copain depuis leur émission sur LCI (le malin avocat avait senti chez Alain le faux pro-palestinien et le vrai extrémiste de droite ; ils pouvaient donc s’entendre...), qui l’avait mis en garde, l’ayant appris lui-même par son fils membre de la LDJ... “Fais gaffe !” avait dit Goldnadel à Soral.[6] »

Dans le même livre, dans un chapitre intitulé « Où l’on voit Alain Soral pleurer de peur devant une boîte de petits pois », Nabe raconte que Dieudonné lui a confié qu’en 2009, en pleine distribution de tracts pour la liste anti-sioniste, l’humoriste et Soral ont préféré se cacher dans une épicerie plutôt que d’affronter des opposants :

« Il faudrait plusieurs années pour que j’apprenne que ce 31 mai 2009, au marché des Pyrénées, Soral avait détalé “comme un rat”, la queue collée au cul de Dieudo. Une fois dans le Franprix, alors que Joss lavait le visage de son maître, Dieudonné vit de ses yeux à peine guéris Alain qui, choqué par ce à quoi il venait d’échapper, s’était isolé un instant dans une travée... Mal caché par une pile de cartons (de petits pois-carottes ou de sardines à l’huile, l’histoire ne le dit pas), le boxeur antisioniste se mit à trembloter et à pleurer de peur !
C’était un réflexe quasi pathologique chez Alain de décompresser ainsi a posteriori. C’est Dieudonné en personne qui le raconterait : Soral sanglotait, terrorisé à l’idée qu’il aurait pu prendre un seul coup pendant que Samia et les autres en recevaient une pluie...
Oui, lui, le “grand” Soral, responsable de la droitisation de Dieudonné, donc de la réaction des pro-Black Panthers et des pro-palestiniens ulcérés par cette ignoble métamorphose, Soral le manipulateur et propagandiste payé à la fois par le Front National et les Iraniens, n’était qu’un vieux gamin traumatisé pris de spasmes venus de son enfance, et avait attendu que la vie se calme pour sortir, tel un mort-vivant, de sa tombe du fin fond d’un Franprix, et revenir parader à l’air libre comme un guerrier vainqueur !...
Et c’est ce minable poltron que des dizaines et des dizaines de milliers d’ignorants tarés allaient suivre aveuglément dans sa “croisade” de Godefrousse de Trouillon pendant près d’une décennie en France ? Eh oui... Qu’on se le dise et se le rappelle : des années durant, les paumés de France ont été assez naïfs pour se laisser baiser par un sans-couilles !
S’il n’y avait qu’une image à garder d’Alain Soral, ce serait celle-là : un pleutre blanco tremblant de peur derrière une colonne de pots de confiote, comme une feuille morte bientôt balayée par le vent de l’Histoire.[7] »

Après la publication du livre, et malgré les révélations qu’il contient, Alain Soral n’a fait aucun commentaire ni allusion, préférant opposer le silence au livre publié, alors qu’il en critiquait le contenu (qu’il ignorait) bien avant sa sortie.

Quand Alain Soral venait se réconforter au Petit Journal où il retrouvait Nabe et ses amies, 2008.
Soral et Nabe devant l’Office du tourisme du Liban, où Nabe exposait ses « Orients », mars 2009

Citations

Soral sur Nabe

  • « Nabe, c’est pas mal, c’est pas mal. Soral, c’est bien » (5 novembre 2005)

Après la publication de l’interview de Nabe dans Médias (2009)

  • « Nabe, le bien nommé qui tout en se réclamant du grand insoumis Céline, tout en prétendant combattre le sionisme, n’en finit pas de donner des gages, sur le révisionnisme qu’il moque sans rien y connaître, sur le 11 septembre dont il cautionne la version officielle tout en se prétendant – un comble – subversif parmi les subversifs puisque deux fois subversif, finalement plus fortiche que Thierry Meyssan et Mamoud Ahmadinejad alors qu’il ne fait, par cet aller-retour, que rallier l’immense cohorte des salauds et des collabos derrière Bush, Kissinger et Chomsky... [...]
Menteur et tireur dans le dos d’authentiques combattants qui ont mis, eux, leur peau sur la table, le nabot est persuadé que son soi-disant “génie créatif” lui autorise toutes les saloperies, les vacheries, fasciné qu’il est par le mythe de l’artiste à qui tout serait permis, comme un élu de droit divin chiant sur le peuple gazaoui...
Il est donc temps, pour tenter de ramener dans le droit chemin de la simple morale ce nombril sur courtes pattes, de rétablir quelques vérités : [...]
Ensuite, il ne suffit pas de répéter durant trente ans qu’on est un grand écrivain pour le devenir. Pour ça, il faut écrire de grands romans, or de grands romans, contrairement à cet autre arriviste mondain, Houellebecq, avec qui il partage ce même égoïsme sec, mais qui lui en a au moins écrit un, le premier, Nabe n’en a jamais pondu aucun. Beaucoup trop narcissique, beaucoup trop inculte en histoire des idées, beaucoup trop ignorant de la question sociale pour ça. Nabe est un brillant diariste, ce qui le range sur l’étagère beaucoup plus près d’Oscar Wilde que de Louis-Ferdinand Céline. Le seul point commun entre Céline et lui étant ce côté danseuse insupportable que fustigeait Maurice Bardèche, le génie en moins, parce que Céline, lui, a écrit le Voyage, ce qui excuse son désir de finir dans la Pléiade... » (« L’anti bloc note », Flash !, 21 octobre 2010)

Nabe sur Soral

  • « Il n'est pas si sérieux que ça. C'est un très bon comédien doublé d'un punk. Je le soutiens parce qu'il est mal-pensant, même s'il s'attaque au système avec des moyens qui ne sont pas les miens. Alain est un être très tendre, très sentimental ; il n'est pas, comme moi, une brute de littérature. Il aime prêcher dans les cafés, dans les meetings. Moi, je suis un solitaire. Il me le reproche d'ailleurs, de temps en temps, disant que je me la joue littéraire. Mais c'est mon métier : chacun doit être le meilleur sur son terrain. Toute personne qui se révolte contre Israël est mon ami. » (Médias n°22, automne 2009)
  • « Alain Soral est un pauvre type que j'ai eu la charité de laisser traîner dans mon entourage pour qu'il puisse faire son numéro de sous-gourou d'extrême-droite dans le seul but de draguer mes copines. Je suis trop bon avec les minables copieurs qui depuis 25 ans essayent de récupérer un peu de mon “soufre”. Sa jalousie l'a étouffé jusqu'à me déclarer la guerre, tout seul dans son coin, en multipliant les mensonges, les contresens et les calomnies à mon encontre. Il va le payer très cher. » (L’express.fr, 18 mars 2011)
  • « La nuit tomba, et même tomba sur un os : l’amitié. Un de mes préférés dans le ragoût social. Alain me reprocha soudain de ne pas lui avoir donné le numéro de téléphone de Vuillemin quand il cherchait à le joindre. “C’est pas ça, un ami.” Un mystérieux “on” lui avait proposé d’écrire le scénario d’une bande dessinée, qu’il allait faire finalement avec un raté déniché parmi les crobardeux de son immonde Flash. Discussion âpre sur la fraternité entre combattants et autres fadaises. Moi aussi, je lui crachai le morceau : si je ne lui avais pas donné le numéro de Vuillemin, ce n’était ni pour le garder pour moi, ni pour l’empêcher de travailler avec Soral (alors que c’est lui, Alain, qui faisait une énorme faute de goût à vouloir tout faire comme moi en prétendant travailler avec “mon” dessinateur), c’était au contraire par “amitié” pour Soral : pour l’empêcher de se recevoir un râteau monumental par le refus, peut-être même pas poli, du grand dessinateur des Sales blagues qui ne se serait pas gêné pour envoyer chier dans les choux ce pauvre sous-facho sans talent retardataire des années 1980 d’Alain Soral ! Il aurait dû au contraire me remercier de lui avoir évité cette humiliation supplémentaire.
Encore une fois, Alain ne pouvait que faire de la surenchère dans la mauvaise foi et la prétention. Il me dit, il nous dit, qu’avec Flash, c’était lui qui avait inventé l’anti-édition, alors qu’à l’évidence, c’était juste un magazine torchon vendu par souscription et qu’il ne dirigeait même pas. L’avait-on assez entendu dire que Flash était son journal, comme La Vérité avait été le mien...
Il passa à sa Liste antisioniste... Soral me reprocha encore de ne pas y avoir adhéré. Si je ne l’avais pas fait, c’est parce que j’avais eu peur (sic). Là, tout le Chai de l’Abbaye éclata de rire jusqu’au serveur qui en renversa son verre de Cadillac sur son plateau. Comment Soral pensait-il faire gober ça à Nadia, Audrey et Robin, seuls présents ce soir ? Mais à d’autres, c’était possible. Les gens étaient si ignorants, et Soral si convaincant. Par une espèce de prémonition intéressante, je mis alors le doigt sur sa capacité de me salir en mon absence. Je pensais ainsi le culpabiliser d’avance, si jamais il me diffamait derrière mon dos. Soral changea de sujet, ou plutôt y revint. Il alla jusqu’à me reprocher de n’être rien à côté de Crumb en tant que dessinateur. Mais l’avait-il entendu à la mandoline ? On pourrait faire des concours de hobbies. Je n’avais jamais prétendu être comparable à Crumb en tant que dessinateur, mais peut-être m’en approchais-je de temps en temps en tant qu’écrivain ? C’était comme Houellebecq... Soral reconnaissait, avec peine, que Michel et moi étions les deux meilleurs de notre génération et les seuls vivants qui compteraient plus tard, mais uniquement parce qu’« aujourd’hui il n’y a rien ». Nous n’avions aucun mérite selon lui.
Retour sur l’amitié : décidément, ça le hantait ! Quand je lui reprochai à mon tour de faire croire qu’il sortait du Système alors qu’il continuait à publier des livres dedans, il me dit tout pompeusement que s’il continuait à se faire éditer normalement, c’était par amitié pour Spengler, car c’était grâce à lui que ce très mauvais éditeur (selon moi) faisait son chiffre d’affaires. Tu parles ! 
— L’amitié, ajouta Soral, un sentiment que tu ignores. D’ailleurs, tout le monde le sait. Tu es connu pour ne marcher que pour toi seul, pour n’aider personne.
Et alors ? Si c’est un crime, à qui profite-t-il ? Ça faisait bien longtemps que je m’étais aperçu que ma “non-amitié” était toujours aux bons rendez-vous. Ç’aurait été à moi de lui faire la leçon. Je rappelai à Soral que lorsqu’il avait été agressé dans sa librairie par sa ligue de Juifs, on n’avait pas été trois à l’appeler, dont moi. Et c’était ça, la véritable amitié. Pas le copinage. Pas le piston. Être présent dans le moment le plus douloureux ou le plus joyeux de celui dont on estime, à cet instant précis du Temps, être l’“ami”. Presque gêné, Alain en convint.
— Tu sais bien que si je t’en veux, c’est parce que tu n’es pas révisionniste. » (Chapitre CCCXII « Soral sort ses griffes », Les Porcs tome 1, 2017, pp. 987-988)

Collaboration

Intégration littéraire

Notes et références

  1. Alain Soral, « Jamel, un futur Smaïn », La Vérité n°4, février 2004, p. 11.
  2. Alain Soral, « L’anti bloc-note », Flash n°51, octobre 2010, p. 11.
  3. Marc-Édouard Nabe, « Soral et Dieudonné ont déshonoré l’antisionisme », lepoint.fr, 5 février 2014, lire : https://www.lepoint.fr/societe/nabe-soral-et-dieudonne-ont-deshonore-l-antisionisme-05-02-2014-1788649_23.php
  4. « Apologie du jihad et impunité de Marc-Édouard Nabe : à quoi joue-t-on ? », egaliteetreconciliation.fr, 9 janvier 2015, lire : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Apologie-du-jihad-et-impunite-de-Marc-Edouard-Nabe-a-quoi-joue-t-on-30138.html
  5. « Alain Soral attaqué par le "magazine de Daech" », egaliteetreconciliation.fr, 2 décembre 2015, lire : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-attaque-par-le-magazine-de-Daech-36451.html
  6. Marc-Édouard Nabe, Chapitre LXI « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », Les Porcs tome 1, anti-édité, 2017, p. 202.
  7. Marc-Édouard Nabe, Chapitre CCLVII « Où l’on voit Alain Soral pleurer de peur devant une boîte de petits pois », Les Porcs tome 1, L’anti-édition, 2017, pp. 803-804.