Daniel Picouly

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Daniel Picouly, 2019

Daniel Picouly est un écrivain et animateur d’émissions littéraires né le 21 octobre 1948 à Villemomble.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

En février 2009, Marc-Édouard Nabe est invité par Daniel Picouly dans l’émission Café littéraire (produite par Catherine Barma) à l’occasion de la sortie en plaquette séparée de son Vingt-septième Livre. Nabe y est reçu en compagnie d’Éric Naulleau et Angelo Rinaldi. En 2010, Nabe fait de Picouly un personnage de son roman anti-édité, L’Homme qui arrêta d’écrire, dans une scène de remise de prix littéraire imaginée au Train Bleu. En 2014, c’est en gardien du « Cimetière des Amis pour la Vie » que Nabe intègre Picouly dans « L’Eunuque raide », récit de 33 pages publié dans L’Infini (revue dirigée par Philippe Sollers) qui met en scène Stéphane Zagdanski, ancien concepteur de l’émission littéraire de Picouly (2005 - 2011).

Picouly est également présent dans le premier tome Les Porcs, anti-édité en 2017, en particulier la description de l’émission Café littéraire de 2009 avec Éric Naulleau dans le chapitre « Le sublime cul d’Amandine et moi » où l’auteur était rendu avec son attachée de presse Amandine Maudet.

Citations

Picouly sur Nabe

  • « C’est pas une posture, vous voulez dire qu’on ne reverra jamais un livre de Marc-Édouard Nabe en librairie ? » (Question à Marc-Édouard Nabe, Cafe littéraire, 20 février 2009)

Nabe sur Picouly

  • « Picouli, c’est une création de Thierry Ardison, le docteur Frankenstein des écrivains morts-vivants. Il les rafistole en monstres et les lance à la télé. Il fallait y penser. Prendre un auteur mauvais mais grande gueule, et en faire un présentateur d’émission littéraire... Il avait déjà fait le coup avec Beigbeidé. Il y a quelque chose de juste dans la démarche destructrice de Thierry : jamais il ne pervertira un vrai écrivain, il travaille en quelque sorte à déblayer le terrain en ne kidnappant que les otages les moins précieux à la véritable littérature. Le plus fort, c’est que Picouli est si bête qu’il n’a pas l’air d’avoir compris pourquoi il a été choisi pour servir la soupe de ses confrères : parce qu’il est noir. Pour Ardison, c’était trop jouissif de faire jouer l’esclave médiatique directement à un Noir, déjà complexé, et qui avait cru s’affranchir, le con. C’est tellement gros que personne n’a vu, sauf sa complice Catherine Barmat, ce qu’il y a d’énorme à remettre l’opprimé ancestral dans sa fonction, et au grand jour. À Picouli, il ne manque plus que les chaînes aux pieds pour présenter les livres des auteurs que sa maison d’édition lui ordonne de recevoir. » (L’Homme qui arrêta d’écrire, 2010, pp. 264-265)
  • « C’était une voix qui l’avait comme poignardé dans le dos. Julien se retourna. Il le regardait de sa bonne bouille de blond barbu aux yeux bovins. C’était bien le gardien du cimetière, en tout cas il en avait l’uniforme. Un Noir, ou plutôt un métis, avec un sifflet, pendant autour au cou, une grande casquette, et son costume bleu nuit trop grand pour lui. Au premier instant, il avait bien cru le reconnaître. Et puis il s’était dit que ça ne pouvait pas être possible que ce fût lui. Mais lorsque le gardien lui dit son prénom, Julien comprit que oui, c’était possible, Daniel Picouly en gardien de cimetière ! C’était logique en même temps. » (L’Eunuque raide, L’Infini, 2014)

Intégration littéraire

Notes et références