Che Guevara

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Che Guevara

Ernesto Guevara, dit Che Guevara, est un révolutionnaire argentin né le 14 juin 1928 à Rosario (Argentine) et mort le 9 octobre 1967 à La Higuera (Bolivie).

Liens avec Marc-Édouard Nabe

En 1997, à l’occasion des 30 ans de la mort du Che, Jacques Braunstein, de Technikart, commande à Marc-Édouard Nabe un grand portrait du révolutionnaire :

« [...] Beaucoup de ceux qui aujourd’hui par nostalgie, se réclament du Che, ne retiennent que l’image romantique du beau beatnik scrutant l’au-delà de l’horizon. Les soixante-huitards n’ont hérité du Che que le cigare ! Le reste leur fout la trouille. Les bureaucrates de la démocratie ne risquent pas de quitter la politique pour la poésie. La véritable tragédie de Régis Debray c’est d’être passé de Che Guevara à François Mitterrand. Je me demande si, au fond de lui, il n’aurait pas préféré faire ses trente ans de prison ! Dans ses moments de colère, le Che traitait Jésus de “chef révolutionnaire raté”, mais tout chef révolutionnaire doit être raté, c’est son devoir. Jusqu’à la défaite, toujours.[1] »

Finalement, une fois le texte remis, Braunstein le refuse, sans explication.

En mai 1997, Nabe est invité par Thierry Ardisson dans son émission sur Paris Première, Rive Droite Rive Gauche pour parler de Che Guevara, face à Guy Hermet.

En 2016, Nabe expose « Che et autres œuvres », une collection de tableaux peints à différentes époques.

Citations

Nabe sur le Che

  • « Ça n’existe pas une mauvaise photo de Che Guevara. Quelle que soit sa position : couché en train de sucer sa bombilla de maté, debout jouant au golf, riant volontiers, grave, la tête à moitié baissée, de trois-quarts, des deux profils, dans un nuage de poussière, de cigare, de rêverie... Qu’il soit sale, hyper sale ou carrément dégueulasse, les cheveux si crasseux qu’ils retrouvent une sorte de souplesse ; qu’il soit de dos, de haut, de loin, en parka à Pékin sous une ombrelle chinoise, accolé par un Soviétique, un revolver ou un micro à la main, une canne à pêche ou à sucre, fuyant le regard de Fidel Castro ou bien sur le point d’être fusillé, Che Guevara est sublimement photogénique depuis qu’il est bébé jusqu’à ce qu’il soit cadavre ! » (« Che Guevara ou la révolution de l’échec », 1997)

Intégration littéraire

  • « Che Guevara ou la révolution de l’échec », Technikart n°18, décembre 1997, commandé et décommandé par Jacques Braunstein (repris dans Oui, 1998)

Portraits

En mars 2016, dans sa galerie située rue Frédéric Sauton, Marc-Édouard Nabe a accroché des tableaux représentants le Che, réalisés à différentes périodes, dans le cadre de son exposition « Che et autres œuvres ».

Portraits du Che sur le site de Marc-Édouard Nabe

Notes et références

  1. Marc-Édouard Nabe, « Che Guevara ou la révolution de l’échec », Oui, Éditions du Rocher, 1998, p. 346.