Paul-Éric Blanrue

Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Paul-Éric Blanrue, 2019

Paul-Éric Blanrue est un essayiste né le 18 avril 1967 à Metz.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Marc-Édouard Nabe a rencontré l’historien Paul-Éric Blanrue au début des années 1990, qui l’interviewe en 1994, pour la revue L’homme libre, fils de la terre (Recherche d’une psychologie libératrice)[1]. Grand lecteur des livres de Nabe, Blanrue accompagne l’auteur dans ses divers développements, en toute camaraderie. Après son retour de Patmos, en juin 2001, Nabe lui présente Yann Moix. Moix et Blanrue qui tisseront à partir de là une amitié (presque) indefectible.

En avril 2003, Blanrue signe une étude (« Du gaz de Delphine »), dans l’ouvrage collectif L’Affaire Zannini, avant de publier des articles dans La Vérité. Durant les années 2000, Paul-Éric Blanrue développe un militantisme de moins en moins secret pour le révisionnisme et Robert Faurisson. Il prend également des positions pro-Bacharistes et alimente les thèses complotistes autour de Mohammed Merah. Tout cela étant rapporté dans Les Porcs, pour se venger, Blanrue créé avec Salim Laïbi (autre allié de Nabe devenu ennemi), en juillet 2017, le blog « Cacas de Nabe », pour s’attaquer anonymement à Nabe et à son livre[2].

Les noms de Nabe et Blanrue sont à nouveau associés à l’occasion de l’« affaire Moix » en 2019.

Citations

Blanrue sur Nabe

  •  « Pour Marc-Édouard Nabe, la vie vaut d’être vécue parce qu’elle vaut d’être lue. C’est le Roi Midas qui change en écriture tout ce qu'il touche (et c’est un touche-à-tout sublime), par besoin vital, parce qu’il ressent frénétiquement la nécessité, assis au centre du monde, d’en aspirer avec gloutonnerie les ondes et de les transmuer en mots pour l’éternité (ou ce qu’il en reste). Nabe est un transfigurateur, je ne vois pas comment le présenter autrement ; si je vous dis, parce qu’il m’arrive d’avoir le cœur poète, qu’il surfe sur les nuages de l’Olympe, qu’il sculpte ses phrases dans la lave en fusion, ce sont tout juste des métaphores qui n’expliquent pas grand-chose. Il faut impérativement le lire. Auteur d’une bonne quatorzaine de livres équivalant à quelques 5 000 pages de génie brut, ce pirate littéraire a écumé toutes les mers, abordé tous les rivages. Portraitiste fabuleux, inégalable polémiste, romancier révolutionnaire, doué d’un talent descriptif peu commun, tournebouleur syntaxique comme il n’y a plus, il a récemment sorti le second tome de son journal intime, intitulé Tohu-Bohu, qui confirme ce que les homonabiens dont je suis ne cessent de proclamer depuis bientôt dix ans : Nabe est le seul véritable écrivain de sa génération. » (L’homme libre, fils de la terre (Recherche d’une psychologie libératrice) n°141, octobre-novembre-décembre 1994)

Nabe sur Blanrue

  • « À propos de transposition, à un moment du film, dans un concours de sosies, on apercevait Blanrue déguisé en Elvis Presley ! Avec la banane, gros boudin engoncé dans sa panoplie à franges… Bien vulgaire et gras comme le “vrai”… Blanrue aurait dû rester habillé comme ça toute sa vie, même pour aller travailler à dénoncer la “mascarade” des chambres à gaz avec son Professeur Faurisson… Tous les deux en goguette à Auschwitz : le vieux petit prof lunetteux en imper tenant le bras de Paul-Elvis Blanrue, toutes rouflaquettes frémissantes devant la grille d’entrée où Arbeit macht frei aurait été remplacé par Love Me Tender en lettres clignotantes ! (Les Porcs tome 1, anti-édité, p. 156, à propos du film de Yann Moix, Podium)
  • « Mais désormais terminées, la sympathie, la complicité ! Il s’était trahi en continuant à roucouler comme un gros pigeon contre ce chien pelé de Moix, et il me l’avait caché ! Allez, ça suffisait. Je laissai Blanrue avec son joujou Faurisson, son poupon puant, son infréquentable de bazar… « File dans ta chambre à gaz ! » (Les Porcs tome 1, anti-édité, p. 737)

Paul-Éric Blanrue dans Nabe’s News (avec Salim Laïbi)

En juillet 2017, après l'ouverture du blog cacasdenabe, alimenté, entre autres, par Salim Laïbi et Paul-Éric Blanrue, Nabe riposte par une longue analyste de leurs basses attaques anonymes (« Exégèse des lieux communs ») dans Nabe’s News, et publie un montage (« Des porcs dans leur merde ») les représentant en porcs (en allusion au livre de Nabe, Les Porcs tome 1, publié deux mois plus tôt), le « porc Blanrue » sodomisant le « porc Laïbi » dans la boue maculée de déjections d’une cour de ferme.

Collaboration

Intégration littéraire

Notes et références

  1. Marc-Édouard Nabe, « Marc-Édouard Nabe l’extatique », Coups d’épée dans l’eau, 1999, pp. 237-243.
  2. « Salim Laïbi et Paul-Éric Blanrue, des porcs dans leur merde », Nabe’s News n°5, 26 juillet 2017, lire : http://www.nabesnews.com/salim-laibi-paul-eric-blanrue-des-porcs-dans-leur-merde/