Isidora Pezard

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Isidora Pezard

Isidora Pezard est née en 1981. Elle a été la dernière relectrice d’Alain Zannini (2002) et la coordinatrice de L’Affaire Zannini (2003).

Liens avec Marc-Édouard Nabe

C’est en collaborant à la revue Cancer ! en 2000-2001 qu’Isidora Pezard rencontre Marc-Édouard Nabe. En juillet 2002, il propose à la jeune lectrice passionnée de relire les épreuves de son roman Alain Zannini et de lui faire part de ses remarques et corrections. En mars 2003, alors que Nabe est à Bagdad, elle coordonne le « making of littéraire » du roman, L’Affaire Zannini (publié aux Éditions du Rocher) qui rassemble, outre son étude du roman intitulée « Vérité de Marc-Édouard Nabe : Alain Zannini, roman », des études, des critiques, des documents, ainsi qu’une grand interview de Marc-Édouard Nabe de 50 pages réalisée par elle. Le 21 juin 2003, elle est interrogée sur la radio Alligre FM sur le livre et sur son rapport à Nabe[1].

Version originale n°136, Alligre FM, 21 juin 2003.

Citations

Isidora sur Nabe

  • « D’après ce que j’ai compris, Marc-Édouard Nabe est quelqu’un qui travaille dans la solitude et qui ensuite aime bien sortir justement de sa solitude et voir les avis des gens autour. Moi, ce qui m’avait vraiment étonné, c’était à quel point il était attentif à des remarques qui venaient de moi, qui, bon, n’a quand même pas le statut de Marc-Édouard Nabe, qui suis une petite étudiante en lettres et en philo. On se connaissait très mal avant. Il m’avait donné les épreuves, que j’avais emportées avec moi, que j’avais lues attentivement, j’avais pris des notes. Et après, on se retrouvait, et là c’était assez marrant, c’était des débats d’une demi-heure sur une phrase, où j’essayais de lui dire “peut-être que la construction...”, alors il défendait son point de vue, je défendais mon point de vue, pour finir, on essayait de trouver autre chose. Ou alors, par exemple, ce que j’essayais de faire, c’était de lui dire comment le lecteur percevait telle ou telle phrase, lui dire “là, c’est quand même très violent”. Soit il voulait que ce soit très violent, dans ce cas évidemment on ne changeait rien, mais lui dire, parce que des fois, il pouvait avoir des décalages. [...] Il a une capacité à accueillir les critiques, qui est absolument étonnante et qui étonnerait sans doute ceux qui pensent que c’est un personnage obnubilé par lui-même et complètement orgueilleux. C’est un orgueil qui le pousse justement à se dépasser. » (Interview sur Alligre FM, 21 juin 2003)

Nabe sur Isidora

  • « Enfin, que soit remerciée ici, même si cela semble saugrenu !, Isidora Pezard. Son œil technique et redoutable a apporté sur les épreuves du roman les dernières retouches nécessaires et les corrections les plus subtiles. » (« Alain Zannini, c’est vous ; Entretien avec Isidora Pezard », L’Affaire Zannini, 2003, p. 231)

Collaboration

Notes et références

  1. Version originale n°136, Alligre FM, 21 juin 2003.