Freddie Green

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Freddie Green

Frederick William Green, dit Freddie Green, est un musicien de jazz (guitare rythmique) né le 31 mars 1911 à Charleston (États-Unis) et mort le 1er mars 1987 à Las Vegas (États-Unis).

Liens avec Marc-Édouard Nabe

En 1976, fasciné par Freddie Green, Marc-Édouard Nabe apprend la guitare rythmique et, après trois mois de pratique, enregistre Nabe’s Dream avec Marcel Zannini, Jean-Pierre Lindenmeyer, Milt Buckner et Sam Woodyard, sur l’album Blues and Bounce. Un an plus tard, Nabe rencontre Freddie Green et lui offre un album de dessins le représentant à la guitare. C’est après un concert donné à Paris que Green, dans les coulisses, lui tend sa guitare Gretsch pour l’inviter à jouer. Le guitariste de Count Basie lui donne alors rendez-vous à Nice. Il appellera désormais Nabe « My man ». Freddie Green fait l’éloge du jeu de Nabe auprès de Sam Woodyard qui, lui, surnommera le jeune guitariste « Green ».

Nabe avec Freedie Green, en présence de Marcel Zannini, Festival de Jazz de Nice, 1977
Nabe de dos, à 17 ans, au premier rang d'un concert de Freddie Green avec l'orchestre de Count Basie, Festival de Jazz de Nice, juillet 1976

Citations

Green sur Nabe

  • « My man ! »

Nabe sur Green

  • « Je pense que Guy Béart est le deuxième meilleur guitariste du monde parce que après Freddie Green, il n’y a plus personne. » (« Le testament de Count Basie », Zigzags, 1986, p. 229)
  • « Freddie Green est devenu la guitare d’accompagnement, un mythe, et même plus qu’un mythe : un gag. Comme lui, toute ma vie je me suis entendu dire qu’on ne m’entendait pas. C’est le seul compliment qu’on vous accorde : vous êtes le musicien qu’on n’entend pas, ce héros grec qui lutte sans ampli contre les Titans aux volts et watts puissants, le petit frondeur qui joue sec contre les mille Goliaths électrifiés. Seules des nuances à la Basie permettent aux oreilles paresseuses d’attraper au vol quelques accords de Freddie Green. Quand le morceau commence, c’est Freddie Green qui montre la route aux autres, lui le grand Petit Poucet ! Sans lui la forêt de sons les bouffe, les musiciens... Chaque mesure est un petit tas de cailloux. » (« Mon cœur est mort », Jazz-Magazine n°360, mai 1987)
  • « On ne peut pas dire que Freddie Green nous manquera, d’abord parce qu’il a enterré son orchestre, ensuite parce qu’on sait très bien qu’il a eu, ainsi que Basie lui-même et quelques autres, une vie extraordinaire. La mort d’un sourire qui est allé jusqu’au bout de ses lèvres n’est pas désespérante. » (« Mon cœur est mort », Jazz-Magazine n°360, mai 1987)

Portraits

Exilé à Lausanne, Nabe réalisera en 2019 une série de portraits à l’encre et au crayolor avec sa guitare.

Portraits de Freddie Green sur le site de Marc-Édouard Nabe

Intégration littéraire

Notes et références