Bruno Gaccio

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Bruno Gaccio, 2016

Bruno Gaccio est un auteur et humoriste français né le 14 décembre 1958 à Saint-Étienne.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Marc-Édouard Nabe rencontre Bruno Gaccio en septembre 1984, lors d’un mardi soir à Hara-Kiri. Gaccio, compagnon de Michèle Bernier, était le gendre du professeur Choron : « C’est le type qui se vide les couilles dans ma fille ! Sans moi il se branlerait ! Et puis, il devrait me payer un loyer. Je loge sa bite dans la chatte de ma fille ! Sans compter les charges !... »[1].

En décembre 2007, invité sur Canal+ dans une émission de Pascale Clark, Gaccio présente le tract La Bombe de Damoclès.

En 2010, Bruno Gaccio est intégré au roman de Nabe, L’Homme qui arrêta d’écrire, transposé dans le personnage d’Ulysse (vu par Dante dans La Divine Comédie). En 2017, il apparaît une fois dans la série des Éclats de Nabe, accueilli à la galerie Nabe un soir de juillet 2016, découvrant la situation et les dernières productions de Marc-Édouard Nabe. Retrouvailles depuis largement commentées au détriment de Gaccio sur Internet sans que celui-ci ne renie jamais son amitié avec Nabe.

En 2017, Gaccio est présent dans le premier tome des Porcs, à l’occasion notamment de son passage avec Dieudonné face à Thierry Lévy, dans l'émission Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddeï[2].

Citations

Gaccio sur Nabe

  • « Marc-Édouard Nabe est probablement un des plus grands écrivains français, extrêmement controversé. » (En Aparté, Canal +, 22 décembre 2007, à propos du tract La Bombe de Damoclès)

Nabe sur Gaccio

  • « Tiens, Bruno, Bruno Gacio, je l’ai connu justement chez Choron, son beau-père, à la grande époque, la vraie celle-là. Toujours aimable, on a le même âge. Super sapé, toujours. Grand, beau, élégant, drôle. Il brille comme une flamme. La marionnettiste saute au cou de Bruce Toussin, le géant concon qui répète partout : “Canal est dans mon ADN”...
— Alors, ça va ? demandé-je à Bruno. Dis donc, les types de 58 sont bien conservés...
— C’est parce que j’ai quitté Les Guignols sans doute... À la fin, je ne faisais plus que semblant d’écrire les textes.
— Ça te rend triste ?
— Ce qui me rend triste, c’est que je ne sais toujours pas si c’est parce que j’en croque que je ne crois plus en aucune révolution, ou bien si c’est parce qu’il n’y a plus de révolution possible qu’il n’y a aucune raison par conséquent que je n’en croque pas... Et toi, l’écriture, ça avance ?
— Non... j’ai arrêté. À quoi ça sert d’écrire si on n’a le choix qu’entre ne pas être lu et être mal lu ?
— Je ne te conseille pas d’arrêter, me dit Bruno. Tu vois, moi j’ai arrêté de faire parler des marionnettes, et c’est comme si je m’étais coupé moi-même la langue.
— Un geste à la Van Gogh ?
— Ouais, en quelque sorte. Tu sais, n’arrête pas, l’ami, parce qu’à l’extérieur, personne ne nous attend. Moi, j’ai l’impression qu’on me fait payer une faute...
— Laquelle ?
— Celle d’avoir voulu jouer au plus malin. Je suis un aventurier tu le sais, mais rusé... Au début, avec l’aide de Jean-François Hallin, j’ai cru pouvoir faire entrer un cheval de Troie dans la télé. Au lieu de ruer dans les brancards avec nous, les patrons de la chaîne se sont cabrés. Je pensais gagner avec mn cheval rempli de guignols, mais une fois dans la place, ils se sont fait décimer... N’est pas Ulysse qui veut ! On ne peut pas tromper les ennemis de la vraie provoc’ avec de la fausse. Je n’ai pas eu le courage de faire Dieudoné...
— Et ton restaurant italien ? lui demandé-je.
— Fermé. Si j’avais eu des couilles, avec mon fric, j’aurais ouvert un journal plutôt qu’un restau ! » (L’Homme qui arrêta d’écrire, anti-édité, 2010, pp. 234-235)

Intégration littéraire

Notes et références

  1. Marc-Édouard Nabe, Nabe’s Dream, Éditions du Rocher, 1991, p. 592.
  2. Marc-Édouard Nabe, Les Porcs tome 1, anti-édité, 2017, pp. 907-913.