Kamikaze

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Couverture de Kamikaze, 2000

Kamikaze est le quatrième tome du journal intime de Marc-Édouard Nabe, publié par les éditions du Rocher en mars 2000.

Résumé

Le livre s'ouvre sur la journée du 3 mai 1988, pour s'achever le 17 septembre 1990, date de la naissance du fils de l'écrivain, Alexandre. Ce quatrième (qui sera le dernier et le plus volumineux) tome du Journal Intime raconte d’abord la fin de l’histoire Nada, puis les visites fréquentes chez Lucette-Céline à Meudon et encore la rencontre-interview d’Arletty commandée par Paris Match. On découvre également les suites et conséquences de la publication du Bonheur dont le succès fut mitigé au point qu’après deux livres, Gérard Bourgadier de chez Denoël fait comprendre à l’écrivain qu’il doit chercher un nouvel éditeur. Ayant lié amitié avec Patrick Besson, un de ses plus fervents admirateurs, Nabe se laisse convaincre par son collègue qu’il existe à Paris un éditeur capable de publier son journal intime de son vivant. Essais ratés chez Albin Michel et chez Bernard Fixot. De son côté, Philippe Sollers serait prêt, lui, à publier chez Gallimard les Petits Riens sur presque tout, aphorismes que Nabe prélève dans la masse de ses manuscrits. Le projet est vite abandonné comme celui d’une biographie de Monk chez Robert Laffont. L’écrivain songe aussi à un pamphlet sur les médias, Rideau.

Quelques rencontres (Fabrice Luchini, Hélène Parmelin et Édouard Pignon, Albert Spaggiari, Marc Dachy, Fabienne sa secrétaire), ainsi que de courts séjours à Amsterdam, à Istanbul ou dans les Ardennes égayent cette période de jachère dans l’œuvre et l’existence de Nabe, attristé encore par plusieurs morts, celles de Chet Baker et surtout de Sam Woodyard.

En 1989, Nabe s’est réconcilié avec Jean-Edern Hallier qui fait de lui l’une des fusées de son hebdomadaire flamboyant, L’Idiot international. Relancé dans son énergie créatrice, l’écrivain trentenaire y multiplie les articles incendiaires sur Françoise Verny, Monseigneur Gaillot, Pierre Perret, Claude Sarraute, Serge Gainsbourg, l’Abbé Pierre... Nabe n’a pas renoncé à publier Rideau, il se fait approcher par l’éditeur d’Arléa, Jean-Claude Guillebaud, qui l’invite avec Denis Tillinac chez lui en Charentes. Avant d’y parvenir, les deux écrivains et leurs compagnes s’arrêtent pour visiter Oradour-sur-Glane. Le récit que Nabe fait de cette visite au milieu de la garden party bobo avant l’heure de Guillebaud est reçu comme un scandale intolérable. Annulation du projet Rideau chez Arléa. Nabe poursuit sa trajectoire polémique dans L’Idiot, s’investissant corps et âme et nuit et jour dans son nouveau rôle de pamphlétaire hebdomadaire, extrémisant Hallier et son journal jusqu’à l’explosion finale en février 1990 où L’Idiot doit cesser de paraître. C’est cela qui justifie le titre du tome : Kamikaze. Le récit des péripéties de L’Idiot, ainsi que les réactions rapportées aussi bien des contributeurs que des lecteurs, brossent un tableau de la presse polémique de l’époque quasiment en direct. Nabe trouve encore le temps d’écrire un court essai sur La Marseillaise d’Albert Ayler paru en septembre au Dilettante.

Nabe et Hélène ayant décidé de faire un enfant, ils tentent plusieurs essais infructueux qui les mènent à explorer le monde médical de l’obstétrique dont Nabe rend compte avec précision. Hélène tombe enfin enceinte fin décembre 1989, au moment où Nabe rencontre Jean-Paul Bertrand, patron des éditions du Rocher, et signe au futur père, lors du réveillon organisé par lui à l’hôtel Meurice où neuf écrivains (dont Besson) étaient chargés, dans leur chambre, d’écrire le dernier texte des années 1980 (10 ans pour rien ?), l’engagement de publier son Journal Intime. Le dernier texte de Nabe dans L’Idiot, sort le 14 février 1990 : c’est Rideau, finalement publié sous cette forme sur quatre grandes pages.

Dans cette période-là (1988-1990), la vie spirituelle de Nabe prend également un net essor : il creuse son catholicisme et les figures mystiques (Jacques Maritain, Louis Massignon, etc.) qui vont avec, en compagnie de quelques amis formant un groupe, Le Cilice. L’accouchement approche. Nabe et Hélène déménagent rue de la Convention dans un appartement légèrement plus grand que le précédent rue Vergniaud. Et c’est enfin le 17 septembre 1990 qu’Hélène donne naissance à Clamart à un garçon : Alexandre. Nabe, sur un petit carnet, consacré à l’Événement écrira pendant toute la nuit, seconde par seconde, tout ce qu’il entendra et ressentira. Cela donnera un texte reproduit tel quel à la fin du volume et qui ainsi clôturera la tétralogie diariste de Marc-Édouard Nabe (3915 pages).

Incipit

Mardi 3 mai 1988. — Je crois que je viens de faire une belle connerie. Envoyer une lettre de rupture à une femme qu’on n’a pas baisée, c’est comme vouloir vomir un repas non ingurgité. Quel lourd vide sur l’estomac ! C’est Dachy aussi qui m’a poussé à larguer ma Libanaise... Bien sûr, je le regrette déjà.
J’ai décroché le téléphone pour toute la journée. Hélène et moi sommes « flagada », disons. Nous flottons. J’ai un peu de mal à respirer. Il faut sortir, marcher. Ce studio me sort des yeux. Nous errons dans la ville, de café en café, puis au vernissage d’une exposition des « putains en papier peint » de Larrivaz pendues à des cintres comme des robes dans toute la galerie (l’idée n’est pas nulle mais ces « nouveaux peintres » se ressemblent tous — mi-B.Deux mi-rockards). Ça fait passer quelque heures mais j’ai des vagues quand même qui me remontent. Je me demande comment Nada va réagir et surtout ce qu’elle aurait fait aujourd’hui si je n’avais pas envoyé cette lettre. Je vis une journée qui n’est pas celle du mardi 3 mai telle que je la vis maintenant... Et puis, quelles perspectives tristes que de reprendre ma vie « normale » !... Si je suis allé si loin dans la destruction et la cruauté, c’est que j’espérais aussi que quelque chose change. C’est dur de passer du Liban délirant à la terne rue Vergniaud ! Des hezbollahs à Dachy et Albert ! Des aventures romanesques orientales aux petites sorties parisiennes ! Et même, j’ose le dire, d’une chatte bien fermée mais inconnue au familier paradis bien ouvert et onctueux d’Hélène...
J’ai bien peur que cette lettre n’ait pas été écrite à l’encre de tripes... Ça dépend des moments. Je suis sûr d’avoir choisi la meilleure solution, mais par bouffées le soir ça m’étouffe.. Il faudra le temps.

[...]

Polémiques

Michel Polac

La sortie de l'ouvrage est l'occasion pour Serge Moati, d'organiser un débat sur le journal intime dans son émission Ripostes, sur France 5. L’enregistrement a lieu le 26 mai 2000 en présence de Marc-Édouard Nabe et de Michel Polac, Renaud Camus était invité mais a fui la Maison de la Radio au moment du tournage[1].

Pendant l'émission, Michel Polac attaque Nabe sur le thème de l’antisémitisme, en visant particulièrement ses pages concernant l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras en mai 1990. En réponse, Nabe demande à la journaliste Dorothée Woillez de lire des passages du Journal 1980-1998 de Polac, dont une page faisait état d'une relation sexuelle avec un enfant. Une lecture que Polac empêche et qui provoque sa colère sur le plateau.

Après l'enregistrement, Michel Polac menace le producteur de poursuites judiciaires[2] pour empêcher la diffusion de l'émission qu'il finit par obtenir. L'altercation fait l'objet d'une chronique dans l'émission Arrêt sur images, diffusée sur la même chaîne que Ripostes. La presse papier évoque largement la censure de l'émission par Michel Polac, toujours en donnant la parole à Polac qui se positionne comme la victime, et jamais à Nabe qui est le vrai censuré[3].

Dans Charlie Hebdo, Michel Polac donne donc sa version des faits[4], rangeant Marc-Édouard Nabe et Renaud Camus dans le camp des « racistes de service », le ton de l'article est virulent et tend à placer les deux écrivains à l'extrême-droite. Sur la censure de l'émission, il considère qu’elle n'a pas été diffusée en raison des extraits de Kamikaze traitant de la profanation du cimetière juif de Carpentras, qu’il avait lu à l’antenne et qui ne se retrouvaient pas dans le montage final. Mais Polac n’évoque qu’à peine la page de son journal lue par Dorothée Woillez. Dans le même numéro, Philippe Val, rédacteur en chef, consacre son éditorial à l'affaire, en appuyant sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme[5].

Le journal Le Monde consacre deux courts articles à l'affaire[6]. Michel Polac obtient un droit de réponse, publié le 10 juin, dans lequel il reprend le contenu de son article publié dans Charlie Hebdo trois jours plus tôt[7]. Il invoque son père mort à Auschwitz pour défendre son comportement lors de l'enregistrement de l'émission.

Sébastien Le Fol dans Le Figaro écrit un article pour rééquilibrer les forces : « Quand Michel Polac se fait censeur »[8].

Enfin, l'émission est également racontée et analysée par Marc-Édouard Nabe lui-même dans un texte déjà conçu comme un tract et envoyé à toute la presse par fax en juin 2000 (et repris dans le fanzine naissant de Bruno Deniel-Laurent et Isidora Pezard, Cancer !) . Il lui faudra attendre septembre pour qu’un organe de presse officiel lui donne la parole : il s’agit des Écrits de l’image, revue de Jacques Chancel et de Monique Alié dans laquelle il donnera une longue interview.

L’écrivain reviendra sur l’affaire Polac dans le premier tome des Porcs[9], paru en mai 2017.

Accueil critique

Critiques positives

Écrivains

Dans Le Figaro magazine, l’écrivain Nicolas Rey évoque l’ouvrage avec enthousiasme : « Alexandre, ton papa fait un boulot très étrange. Il n’est ni journaliste-écrivain, ni footballeur-écrivain, ni même politique-écrivain. Il est juste écrivain. Ne le tourmente pas trop parce que le moule est cassé.[10] »

Dans Voici, Frédéric Beigbeder écrit sa critique de Kamikaze sous la forme d’un journal intime sur cinq jours, où il salue l’écrivain : « Marc-Edouard Nabe est l’autobiographe le plus courageux du monde car il publie tout de son vivant, sans rien corriger, en laissant les vrais noms.[11]

Yann Moix évoque Kamikaze dans Marianne en faisant une critique qui ne tranche pas, en évoquant à la fois une œuvre « minuscule » et un « génie autoproclamé »[12].

Journalistes

Yves Dolé, dans Informations dieppoises, consacre sa chronique à Kamikaze en en faisant une critique dithyrambique qu’il conclut par : « C’est simple, osé, beau. Ça vient du plus profond d’un homme. Ça s’appelle une contribution énergique à la civilisation, puisque chaque livre de Nabe est un petit attentat contre la bêtise, la lâcheté et l’hypocrisie.[13] »

Kamikaze est également critiqué par Philippe Lacoche, dans Le Courrier picard : « C’est savoureux, amusant, incisif, indiscret, bien vu. Du vrai Nabe. […] Marc-Édouard Nabe reste l’un des derniers kamikazes de la littérature trop souvent tiède et polie. Détracteurs potentiels, prenez soin de le lire avant de le détester. Vous serez étonnés.[14]. »

L’historien du cinéma Claude Beylie fait part de son engouement pour Kamikaze dans La Une : « C’est émouvant et roboratif, et cela nous change du sirop d’eau tiède coulant de bien des plumes au vent. Qu’un peu de narcissisme s’en mêle, n’est-ce pas la loi du genre ? Qu’on fait d’autres, en leur temps, et dans un style souvent plus ronronnant, les Gide, Julien Green, Léautaud et même Jules Renard ?[15] »

Le Quotidien du médecin, dans son édition du 11 avril 2000, mentionne les dernières pages de Kamikaze, qui racontent la naissance d’Alexandre, « très beau moment de tension et d’émotion »[16]

À l’étranger

Au Royaume-Uni, The Sunday Telegraph, sous la plume de Julian Coman, parle du « journal intime d’un parfait inconnu qui passionne Paris » et donne la parole à Marc-Édouard Nabe[17]. The Times publie également une critique de Kamikaze, titrée « Poison Pen », dans laquelle Kim Willsher parle de « suicide social » et interroge l’écrivain.[18].

En Suisse, Pierre-André Zurkinden écrit, dans La Liberté, de Marc-Édouard Nabe et de Kamikaze : l’écrivain est toujours aussi implacable et doué. Il virevolte entre sa femme, la littérature, le cinéma et le jazz, en témoin toujours attentif, concerné. Rien ne le laisse indifférent. Il nous livre ses émotions et ses impressions sans aucune retenue. [19]

En Ukraine, dans Postup, Katherine Sliptchenko évoque positivement Kamikaze[20]

Critiques négatives

Journalistes

Dans La Provence, Jérôme Garcin est partagé sur Kamikaze. Il se dit moins convaincu par l'écriture diariste de Nabe, lui préférant ses récits et ses essais : « pourquoi diable consacrer tant d'énergie non seulement à brocarder le milieu littéraire mais surtout à le fréquenter ? »[21].

Pour Roland Jaccard, dans Le Monde, Nabe se place sur le terrain « de la tératologie littéraire expérimentale. Il veut être un monstre, un beau monstre, ce qui est louable, mais il n'y parvient pas vraiment et là réside sans doute son drame intime »[22].

Le 17 mai 2000, Le Canard enchaîné et Charlie Hebdo publient simultanément deux articles à charges qui lancent la polémique autour de Kamikaze. Frédéric Pagès, grand ami d’Algoud, attaque Nabe, qui « se gâche la plume en petites provocs et fausses audaces sans arriver au petit orteil de ses modèles Léon Bloy ou Céline », et en axant son article autour des pages consacrées à la profanation du cimetière juif de Carpentras, pour conclure : « Si Céline voyait ça, il se dirait sûrement qu’il est plus facile d’imiter son antisémitisme que d’avoir son talent. »[23] Dans Charlie Hebdo, Michel Polac regrette « que ce Nabot soit interviewé complaisamment par la télé, France-Culture... et même France-Inter » et emploie la même technique que Pagès, en ne parlant que de l’antisémitisme, jusqu’à associer Nabe à Robert Faurisson, aux négationnistes et aux lepénistes[24]. Après l’émission Ripostes, censurée par Polac lui-même, ce dernier revient sur l’affaire, parlant de Nabe et de Renaud Camus comme de « deux racistes de service », affirmant avoir été empêché de lire une page de Nabe sur l’affaire de Carpentras[25].

Jean-François Kervean, dans L’Événement du jeudi, estime que « Quand l’œuvre ne vient plus, chavirée, on voit bien que le journal, même en Graal narcissique, ne peut sauver personne[26].

En juillet, dans Epok, Yann Plougastel résume Kamikaze à un « millier de pages complaisantes, exhibitionnistes et... parfois antisémites (notamment lorsqu’il parle de Jean-Paul Aron).[27] »

Sur France Inter, Albert Algoud, personnage présent dans les quatre tomes, apparaissant dans Kamikaze en nègre littéraire d’Antoine de Caunes, pour l’émission Nulle part ailleurs diffusée sur Canal+, se dit « sali, diffamé, couvert de crachats » par les descriptions que l'écrivain faisait de lui[28]. Il lancera une campagne à la radio notamment de dénonciation et de dénigrement systématique contre Nabe qui sera, pour une grande part, responsable de la guerre déclenchée par Polac contre l’auteur de Kamikaze.

À l’étranger

En Suisse, Kamikaze est critiqué dans Le Temps, sous la plume d'Isabelle Rüf : « Si les audaces du tout jeune ont pu séduire par leur style dans la tradition pamphlétaire française, le ressassement de son quotidien mondain, de ses rancoeurs parisiennes et de ses angoisses de quadragénaire bientôt père, tout ce qu'il appelle lui-même son « vomi », donne plutôt la nausée »[29].

Promotion et autodafé

Pour Kamikaze, Nabe a été reçu à la télévision principalement par Daniela Lumbroso sur LCI, par Thierry Ardisson sur Paris-Première (Catherine Barma refusant qu’il vienne à Tout le monde en parle sur France 2) et par Frédéric Taddeï dans Paris-Dernière, séquence tournée dans le bar à hôtesses Le Baron, QG de Nabe à l'époque, parmi ses amies de la nuit. C’est d’ailleurs là qu’il donnera une réception finale comme pour clore cette époque avant de quitter Paris pour se rendre sur l’île grecque de Patmos. Pendant sept mois, il y écrit un roman, Alain Zannini, en puisant dans ses journaux des années 1990, faisant suite à Kamikaze. Le 7 avril 2001, avant de quitter l’île, il brûle les cahiers de son journal intime qui devait paraître ultérieurement, empêchant par là toute publication et continuation de son entreprise diariste[30]. Selon l'écrivain, dans une interview a posteriori, cette destruction a été commise pour « épargner d'autres blessures » à ses amis.

Édition

Dactylographié par Sylvie Garbassi, prévu initialement en octobre 1999, puis janvier 2000[31], Kamikaze a été tiré à 4000 exemplaires et a coûté entre 800 000 et un million de francs aux éditions du Rocher, mobilisant deux ans de travail, une dactylographe, trois correcteurs et quatre jeux d'épreuves[32]. Interrogé sur le coût et l'impossibilité de générer le moindre bénéfice, Jean-Paul Bertrand, propriétaire des Éditions du Rocher, répond : « Je l'assume car c'est une œuvre unique et révolutionnaire. Marc-Edouard Nabe est l'un des écrivains les plus doués de sa génération. Son journal constitue un formidable témoignage sur l'époque ». Le livre s’est vendu à 500 exemplaires en moins de deux semaines[33].

Les droits de Kamikaze ont été entièrement récupérés en 2008 par Marc-Édouard Nabe, qui peut anti-rééditer l’ouvrage. En attendant, le livre est disponible sur la plateforme de vente de l’auteur, faisant partie du stock de huit tonnes de retour récupéré par voie judiciaire par l’auteur en 2008.

  • Marc-Édouard Nabe, Kamikaze, éditions du Rocher, 2000, 1302 p. ISBN : 2268034186

Lien externe

  • Kamikaze sur le site de Marc-Édouard Nabe.

Notes et références

  1. « Une histoire. Pas de “Ripostes” », Libération.fr, 3 juin 2000, lire : http://www.liberation.fr/medias/2000/06/03/une-histoire-pas-deripostes_326767
  2. F. T., « Polac fait reculer la 5e », leparisien.fr, 3 juin 2000, lire : http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/polac-fait-reculer-la-5e-03-06-2000-2001417279.php
  3. « Polémique pour une riposte », France-Soir, 3 juin 2000. ; « “Ripostes”, Polac et la citation censurée », Le Journal du Dimanche, 4 juin 2000. ; Kathleen Evin, « Duels cathodiques », France-Soir, 9 juin 2000. ; Nicolas Delasalle, « Débats et coups bas », 'Télérama, 14 juin 2000, p. 116. ; Jérôme Béglé, « Ils n'ont pas diffusé la guerre en coulisse », Paris Match, 22 juin 2000, p. 35. ; « Le feuilleton de l'été littéraire », Livres hebdo, 23 juin 2000.
  4. Michel Polac, « Les pieds dans le plat », Charlie Hebdo, 7 juin 2000, p. 11.
  5. Philippe Val, « La ligne de démarcation », Charlie Hebdo, 7 juin 2000, p. 3.
  6. « La cinquième annule “Ripostes” pour “raisons juridiques” », Le Monde, 3 juin 2000. ; Luc Rosenzweig, « Pas vu à la télé », Le Monde, 6 juin 2000.
  7. Michel Polac, « Une lettre de Michel Polac », Le Monde, 10 juin 2000.
  8. Sébastien Le Fol, « Quand Michel Polac se fait censeur », Le Figaro, 2 juin 2000.
  9. Marc-Édouard Nabe, Les Porcs tome 1, anti-édition, 2017, pp. 26-29.
  10. Nicolas Rey, « Journal d’un homme trompeur », Le Figaro magazine, 2000
  11. Frédéric Beigbeder, « Mon journal intime du journal de Nabe », Voici, 3 avril 2000.
  12. Yann Moix, « L’écrivain qui se fait manger par son journal », Marianne, 3 avril 2000.
  13. Yves Dolé, Informations dieppoises, 2000
  14. Philippe Lacoche, « Nabe le kamikaze », Le Courrier Picard, avril 2000.
  15. Claude Beylie, La Une, 2000.
  16. Le Quotidien du médecin, 11 avril 2000.
  17. Julian Coman, « Diart of a real nobody captivates Paris », The Sunday Telegraph, 9 avril 2000.
  18. Kim Willsher, « Poison Pen », The Times, 24 avril 2000.
  19. Pierre-André Zurkinden, « Nabe dit tout et encore plus », La Liberté, 6 mai 2000
  20. Katherine Sliptchenko, « Scandale », Postup, 18 mai 2000.
  21. Jérôme Garcin, « Des journaux à la une », La Provence, 28 mai 2000.
  22. Roland Jaccard, « Un monde de pygmées », Le Monde, 28 avril 2000.
  23. Frédéric Pagès, « Journal infime », Le Canard enchaîné, 17 mai 2000.
  24. Michel Polac, « À vomir », Charlie Hebdo, 17 mai 2000.
  25. Michel Polac, « Les pieds dans le plat », Charlie Hebdo, 7 juin 2000.
  26. Jean-François Kervean, L’Événement du jeudi, 26 mai 2000.
  27. Yann Plougastel, « Nouvelles de la connerie », Epok, juillet 2000.
  28. Marie Gobin, « Ceux qui nomment leurs victimes », Lire, 1er février 2001, lire : https://www.lexpress.fr/culture/livre/ceux-qui-nomment-leurs-victimes_805761.html
  29. Isabelle Rüf, « Le laboratoire des écrivains », Le Temps, 24 juin 2000, lire : https://www.letemps.ch/culture/livres-laboratoire-ecrivains
  30. Jérôme Dupuis, « Nabe : “Pourquoi j'ai brûlé mon Journal intime” », L’Express.fr, 1er mars 2007, lire : https://www.lexpress.fr/culture/livre/nabe-pourquoi-j-ai-brule-mon-journal-intime_812062.html
  31. Alexandre Fillon, « Nabe le maudit ? », Livres Hebdo, 25 février 2000.
  32. Sébastien Le Fol, « Le Journal qui fait trembler le monde des lettres », Le Figaro, 21 mars 2000.
  33. Kim Willsher, « Poison Pen », The Times, 24 avril 2000.