Eric Dolphy : Différence entre versions

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Une des figures inspirantes de la passion jazzistique de l’auteur dans sa jeunesse, [[Marc-Édouard Nabe]] est resté fidèle à Dolphy par écrit comme par dessin. Nabe a écrit un texte sur le saxophoniste, « Le cygne noir » (''[[Bibliographie de Marc-Édouard Nabe#Jazzman|Jazzman]]'', 1994), qui fera l’objet d’une lecture en vidéo par Jazza, en 2010. En 2018, exilé à Lausanne, Nabe réalise une série de portraits d’Eric Dolphy.
 
Une des figures inspirantes de la passion jazzistique de l’auteur dans sa jeunesse, [[Marc-Édouard Nabe]] est resté fidèle à Dolphy par écrit comme par dessin. Nabe a écrit un texte sur le saxophoniste, « Le cygne noir » (''[[Bibliographie de Marc-Édouard Nabe#Jazzman|Jazzman]]'', 1994), qui fera l’objet d’une lecture en vidéo par Jazza, en 2010. En 2018, exilé à Lausanne, Nabe réalise une série de portraits d’Eric Dolphy.
  
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Version actuelle datée du 17 juin 2023 à 09:41

Eric Dolphy

Eric Dolphy est un jazzman né le 20 juin 1928 à Los Angeles (États-Unis) et mort le 29 juin 1964 à Berlin (Allemagne).

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Une des figures inspirantes de la passion jazzistique de l’auteur dans sa jeunesse, Marc-Édouard Nabe est resté fidèle à Dolphy par écrit comme par dessin. Nabe a écrit un texte sur le saxophoniste, « Le cygne noir » (Jazzman, 1994), qui fera l’objet d’une lecture en vidéo par Jazza, en 2010. En 2018, exilé à Lausanne, Nabe réalise une série de portraits d’Eric Dolphy.

Citations

Nabe sur Dolphy

  • « Si Eric Dolphy n’était pas mort, il serait encore vivant. Je veux dire l’un des plus vivants aujourd’hui. Imaginez le vieil Eric à 66 ans, la barbiche blanchie, toujours sa bosse au front, des lunettes peut-être, un peu voûté, grossi sans doute, plus noir d’avant. Il ferait tous les festivals. En pleine forme. Il se serait mis à un autre instrument, un quatrième ! Une sorte de flûte de pan pygmée ou bien un haut-bois hindou... Avec celle d’Ornette Coleman, sa musique serait l’une des premières de la fin du siècle, de la fin du jazz. Dolphy aurait traversé le feu du Free sans se brûler les ailes, en tordant le cou à bien des dangers.
Le cou, parlons-en. Dolphy, c’est un cou. Quand il souffle dans sa clarinette basse ornée de ce col aberrant qui la caractérise, ça transforme Eric Dolphy en cygne. Pas un de ces palmipèdes bien blancs qui naviguent snobinardement sur quelque lac chic. Non. Un cygne noir qui fend les flots du Styx du swing en poussant des cris de bête veuve.
Détonnant dans la couvée des musiciens de sa génération, Dolphy fut d’abord pris pour un vilain petit canard post-bop. C’est en le voyant grandir sous la chaleur maternelle de Charles Mingus qu’on s’aperçut qu’il n’était pas un canard mais un cygne. Exactement le nouvel oiseau qu’on attendait. (« Le cygne noir », Jazzman, octobre 1994)

Intégration littéraire

  • « Baron Mingus », Zigzags (1986)
  • « Le cygne noir », Jazzman, octobre 1994, repris dans Oui (1998)

Portraits

Portraits de Dolphy sur le site de Marc-Édouard Nabe

Notes et références