François Boisrond : Différence entre versions
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− | Dans les années 1990, ami de [[Frédéric Taddeï]] et d’[[Hector Obalk]], François Boisrond rencontre Marc-édouard Nabe. Il réalisa la couverture de ''[[Nuage]]'', consacré à [[Django Reinhardt]], et publié par Le Dilettante en 1993. | + | Dans les années 1990, [[Thèmes#L’amitié|ami]] de [[Frédéric Taddeï]] et d’[[Hector Obalk]], François Boisrond rencontre Marc-édouard Nabe. Il réalisa la couverture de ''[[Nuage]]'', consacré à [[Django Reinhardt]], et publié par Le Dilettante en 1993. |
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− | En 1996, Nabe écrit la préface (« Le courage de la fraîcheur ») d’un ouvrage sur François Boisrond, intitulé ''Petits Riens et presque tout'' (allusion au titre d’un livre de Nabe, ''[[Petits Riens sur presque tout]]''). | + | En 1996, Nabe écrit la [[:Catégorie:Préface|préface]] (« Le courage de la fraîcheur ») d’un ouvrage sur François Boisrond, intitulé ''Petits Riens et presque tout'' (allusion au titre d’un livre de Nabe, ''[[Petits Riens sur presque tout]]''). |
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− | * « François Boisrond ne peint pas pour se moquer de la peinture. II ne rajoute pas cette insupportable ironie de l'artiste contemporain qui, en un clin d'oeil bien appuyé, montre qu'il n'est pas dupe de la “ringardise” que représente le geste de peindre aujourd'hui. | + | * « François Boisrond ne peint pas pour se moquer de la [[Thèmes#La peinture|peinture]]. II ne rajoute pas cette insupportable ironie de l'artiste contemporain qui, en un clin d'oeil bien appuyé, montre qu'il n'est pas dupe de la “ringardise” que représente le geste de peindre aujourd'hui. |
:Naïf ? Par rapport à un pop artiste, François Boisrond est aussi naïf que Maurice Utrillo, c'est vrai, mais par rapport à Utrillo, Boisrond n'est pas un pop artiste : c'est tout ce qui compte. Si Utrillo punaise sa carte postale à son chevalet, c'est pour la transformer en peinture. “Yvon” devient son horizon. II peint sur le motif de la carte postale, pas sur le motif du “cliché”. Voilà une subtilité conceptuelle qu'on ne s'attend pas à trouver chez ce vieux montmartrois éthylique qui peignit, en tremblant entre deux prières à Jeanne d'Arc, quelques une des toiles les plus fraîches de son temps. | :Naïf ? Par rapport à un pop artiste, François Boisrond est aussi naïf que Maurice Utrillo, c'est vrai, mais par rapport à Utrillo, Boisrond n'est pas un pop artiste : c'est tout ce qui compte. Si Utrillo punaise sa carte postale à son chevalet, c'est pour la transformer en peinture. “Yvon” devient son horizon. II peint sur le motif de la carte postale, pas sur le motif du “cliché”. Voilà une subtilité conceptuelle qu'on ne s'attend pas à trouver chez ce vieux montmartrois éthylique qui peignit, en tremblant entre deux prières à Jeanne d'Arc, quelques une des toiles les plus fraîches de son temps. | ||
:La fraîcheur, aujourd'hui, c'est le vrai courage. Boisrond n'en manque pas. Voilà pourquoi c'est un peintre du premier degré. Il ose peindre avec cette gaieté qui s'oppose fraîchement aux ricanements de tant de mauvais artistes déguisés en anti-artistes. Boisrond, lui, y croit. Il n'est pas incrédule, il ne contourne pas les problèmes, il ne les détourne pas non plus, et, aux fausses questions que son époque sans cesse lui pose (“pourquoi peindre ?”, “à quoi bon peindre avec de la peinture ?” ou encore l'ignoble “que peindre ?”), François Boisrond répond, comme tous les bons peintres l'ont fait avant lui : “ce que j'ai sous les yeux”. » (« Le courage de la fraîcheur », préface de ''Petits Riens et presque tout'', 1996) | :La fraîcheur, aujourd'hui, c'est le vrai courage. Boisrond n'en manque pas. Voilà pourquoi c'est un peintre du premier degré. Il ose peindre avec cette gaieté qui s'oppose fraîchement aux ricanements de tant de mauvais artistes déguisés en anti-artistes. Boisrond, lui, y croit. Il n'est pas incrédule, il ne contourne pas les problèmes, il ne les détourne pas non plus, et, aux fausses questions que son époque sans cesse lui pose (“pourquoi peindre ?”, “à quoi bon peindre avec de la peinture ?” ou encore l'ignoble “que peindre ?”), François Boisrond répond, comme tous les bons peintres l'ont fait avant lui : “ce que j'ai sous les yeux”. » (« Le courage de la fraîcheur », préface de ''Petits Riens et presque tout'', 1996) | ||
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Version du 6 mars 2020 à 13:07
François Boisrond est un peintre né le 24 mars 1959 à Boulogne-Billancourt.
Sommaire
Liens avec Marc-Édouard Nabe
Dans les années 1990, ami de Frédéric Taddeï et d’Hector Obalk, François Boisrond rencontre Marc-édouard Nabe. Il réalisa la couverture de Nuage, consacré à Django Reinhardt, et publié par Le Dilettante en 1993.

Couverture de Nuage
En 1996, Nabe écrit la préface (« Le courage de la fraîcheur ») d’un ouvrage sur François Boisrond, intitulé Petits Riens et presque tout (allusion au titre d’un livre de Nabe, Petits Riens sur presque tout).
Citations
Boisrond sur Nabe
Nabe sur Boisrond
- « François Boisrond ne peint pas pour se moquer de la peinture. II ne rajoute pas cette insupportable ironie de l'artiste contemporain qui, en un clin d'oeil bien appuyé, montre qu'il n'est pas dupe de la “ringardise” que représente le geste de peindre aujourd'hui.
- Naïf ? Par rapport à un pop artiste, François Boisrond est aussi naïf que Maurice Utrillo, c'est vrai, mais par rapport à Utrillo, Boisrond n'est pas un pop artiste : c'est tout ce qui compte. Si Utrillo punaise sa carte postale à son chevalet, c'est pour la transformer en peinture. “Yvon” devient son horizon. II peint sur le motif de la carte postale, pas sur le motif du “cliché”. Voilà une subtilité conceptuelle qu'on ne s'attend pas à trouver chez ce vieux montmartrois éthylique qui peignit, en tremblant entre deux prières à Jeanne d'Arc, quelques une des toiles les plus fraîches de son temps.
- La fraîcheur, aujourd'hui, c'est le vrai courage. Boisrond n'en manque pas. Voilà pourquoi c'est un peintre du premier degré. Il ose peindre avec cette gaieté qui s'oppose fraîchement aux ricanements de tant de mauvais artistes déguisés en anti-artistes. Boisrond, lui, y croit. Il n'est pas incrédule, il ne contourne pas les problèmes, il ne les détourne pas non plus, et, aux fausses questions que son époque sans cesse lui pose (“pourquoi peindre ?”, “à quoi bon peindre avec de la peinture ?” ou encore l'ignoble “que peindre ?”), François Boisrond répond, comme tous les bons peintres l'ont fait avant lui : “ce que j'ai sous les yeux”. » (« Le courage de la fraîcheur », préface de Petits Riens et presque tout, 1996)
Collaboration
- Couverture de Nuage (1993)
Intégration littéraire
- Kamikaze (2000)