Prince

Prince

Prince Rogers Nelson, dit Prince, est un musicien né le 7 juin 1958 à Minneapolis (Minnesota) et mort le 21 avril 2016 à Chanhassen

Liens avec Marc-Édouard Nabe

En mai 2010, interviewé par Philippe Manœuvre dans Rock&Folk, Marc-Édouard Nabe compare son anti-édition à ce qu’a fait Prince avec la musique :

« Prince a voulu casser cette suprématie des majors et s’est posé la même question que moi, c’est-à-dire à quoi servent les marchands, à part diffuser l’œuvre ? Je me sers d’Internet comme d’un outil de diffusion. Prince n’a plus besoin d’une maison de disques, je me passe d’un éditeur. J’ai été dans le système comme lui mais, à un moment, on a envie d’en sortir et c’est tout à notre honneur, à 50 ans, de tout remettre en question. Ça va peut-être en influencer d’autres. Ensuite il y a la production. A quoi sert un producteur de disques ? Il va venir emmerder l’artiste, lui dire : « Ne faites pas ce morceau, mettez plus de guitares. » Donc, pour moi, ça suffit. L’éditeur, ça n’existait pas au 18e ou au 19e siècle. Un éditeur, ça ne sert que si l’on débute, qu’on n’est pas sûr de soi, mais après 27 livres, j’estime ne plus en avoir besoin. »

En 2016, dans le mois qui suivit la mort du musicien, Nabe réalise une soixantaine de portraits, principalement au marker, qu’il expose dans la galerie installée rue Frédéric Sauton (voir article Expositions)

Panneau de l’exposition « Hommage à Prince » (mai 2016)

Catalogue de l’exposition « Hommage à Prince » sur le site de Marc-Édouard Nabe

Citations

• « Sur les blogs, comme certains me comparent à Prince, d’autres comparent Houellebecq à Michael Jackson. Nous sommes du même âge tous les quatre. Il y a Michael Houellebecq et Prince Nabe ! Je vous répercute ce qu’on dit sur le net. D’un côté, il y aurait Michael qui fait une musique plutôt commerciale, un personnage trafiqué, assez louche, capable de devenir la bonniche de ses fans. Et de l’autre, un Prince joyeux, non refait, plus exigeant, hargneux, qui cherche. Je me retrouve plus chez lui à essayer de bouleverser le système de la production, tandis que Michael restait bien pépère du côté du pouvoir. » (« Je désespère de la racaille », Rock&Folk, mai 2010, p. 20)