My wiki:Éphéméride/29 août

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1315 : Bataille de Montecatini entre Florentins/ Napolitains et Pisans (victoire : Pisans).
1350 : Bataille de L’Espagnols sur Mer entre Anglais et Espagnols (victoire : Anglais).
1526 : Bataille de de Mohács entre Ottomans et Hongrois (victoire : Ottomans).
1619 : Naissance de Jean-Baptiste Colbert, homme d'État français, ministre de Louis XIV. Évoqué dans Les Porcs 1 et dans « La société n’est pas raciste, elle est fliquiste ! », Nabe's News numéro 26, 19 octobre 2020.
1622 : Bataille de Fleurus entre Allemands et Espagnols (victoire : Allemands).
1778 : Bataille de Rhode Island entre Américains / Français et Anglais (victoire : Anglais).
1870 : Première fugue d’Arthur Rimbaud (16 ans) qui quitte Charleville-Mézières pour Paris où il sera arrêté sans billet gare du Nord, avant d’être incarcéré à la prison Mazas d’où il est libéré sur intervention de son professeur de français Georges Izambard.
1879 : Léon Bloy réalise son premier séjour à La Salette.
1899 : Début du service militaire de Charles Ferdinand Ramuz d’abord à Corcelles-près-Payerne, puis à Lausanne.
1915 : Naissance d'Ingrid Bergman, le même jour que sa mort (voir Éphéméride de sa mort).
1916 : Louis-Ferdinand Céline, à 22 ans, écrit un poème, Gnomographie, sans doute le tout premier écrit littéraire de Louis Destouches, un sonnet d'inspiration pierre-lotienne et qu’il a envoyé d'Afrique (de Ngobonbong, Cameroun), à sa copine Simone Saintu en France : il s'agit d'une vision suprême d'Istanbul avec le Bosphore, les cris du muezzin, le minaret, la lune… Est-il exagéré de percevoir dans le sujet qu’a choisi curieusement le futur Céline comme un salut prémonitoire à travers le temps, un clin d'œil d'avance ésotérique à Marc-Édouard Nabe ?
1920 : Naissance du plus grand génie soufflant pour l’Éternité du jazz Charlie Parker (évoqué par Nabe dans le Journal intime, Au régal des vermines, Zigzags — « Petite vue bop » et « Birdland » —, Chacun mes goûts, « Feu l’oiseau » — Paris Match, 3 juin 1988, repris dans Oui, 1998 —, Rideau, « Les mille et une métamorphoses de Charlie Parker » — Jazzman n°9, décembre 1995, repris dans Oui, 1998 —, Coups d'épée dans l'eau, Une lueur d'espoir, « L’Oiseau de Dieu » — Jazzman n°111, mars 2005, Texte inédit en volume —, Les Porcs 2, et représenté dans sa peinture depuis 2007, voir le catalogue).
1924 : Naissance de Dinah Washington, chanteuse américaine, charme et fraîcheur, espiègles acrobaties qui ne s’entendent pas… Mais c'est encore Quincy Jones qui en parle le mieux : « Elle pourrait prendre la mélodie dans sa main, la tenir comme un œuf, l'ouvrir, la frire, la laisser grésiller, puis la reconstituer, remettre l'œuf dans la boîte et au réfrigérateur, et tu aurais encore compris chaque syllabe ».
1949 : Naissances de Igor et de Grichka Bogdanoff, présentateurs et producteurs de télévision français pseudo-scientifiques, jumeaux aussi cons et conspis l’un que l’autre puisqu’ils sont morts tous deux et quasiment en même temps d'avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid 19.
1954 : Concert au Birdland de trois orchestres : le quintet de Dinah Washington (dont c'était l'anniversaire) ; celui de Dizzy Gillespie et le quartet de Charlie Parker (dont c'était l'anniversaire aussi) accompagné par les « cordes ». Dans la salle : Marcel et Suzanne Zannini au lendemain de leur arrivée à New York.
1958 : Naissance de Michael Jackson, chanteur et danseur noir (ne lui en déplaise) américain. Évoqué par Nabe dans Les Porcs 1, chapitre CCLXIV « Bambi chez les conspis », pp. 823-828.
1966 : Dernier concert des Beatles, au Candlestick Park de San Francisco. Ouf !
1981 : Naissance de Émilie Dequenne, actrice belge excellente dans trois films : 1999 : Rosetta des Frères Dardenne (1999) ; Une femme de ménage de Claude Berri (2002) et Charlotte Corday (2008) de Henri Helman où elle campe une Charlotte Corday convaincante. Félicitée et questionnée par Nabe sur ce dernier rôle au Mathi’s où ils se sont rencontrés en 2009.
1982 : Mort d'Ingrid Bergman, le même jour que sa naissance. Actrice suédoise et belle petite salope arriviste qui envoie au réalisateur italien Roberto Rossellini cette lettre en 1948 : « Cher M. Rossellini, J'ai vu vos films Rome, ville ouverte et Païsa, et les ai beaucoup appréciés. Si vous avez besoin d'une actrice suédoise qui parle très bien anglais, qui n'a pas oublié son allemand, qui n'est pas très compréhensible en français, et qui en italien ne sait dire que “ti amo”, alors je suis prête à venir faire un film avec vous. — Ingrid Bergman ». Ce con de rital néoréaliste n'a pas su résister à la drague lourde de la Protestante, surtout qu’ils commençaient à s'envoyer des assiettes de spaghettis bolognaises à la gueule avec sa femme de l'époque, Anna Magnani (un génie de la comédie, elle). Bergman plaque son mari et sa fille en Amérique et vient vivre à Rome avec Roberto le stronzo (dixit Magnani). Ce salaud lui offrira même le rôle qu'il avait destiné à sa Magnani dans le film Stromboli, une île volcanique de Sicile. Magnani riposte et d'une façon grandiose : elle tourne elle aussi en même temps un film réalisé par William Dieterle, Vulcano, sur l'île éolienne en face de Stromboli. On a appelé ça « la guerre des volcans » (victoire : Magnani). À plates coutures, elle écrase par son jeu la pauvre Bergman paumée dans ce film très très moyen de Rossellini alors que celui de Dieterle est méconnu et très fort (Nabe l'a vu plusieurs fois et l'analysera un jour en détail). Pour le reste, Ingrid Bergman n'a pas fait des étincelles, que ce soit dans Voyage en Italie avec George Sanders de toujours le même Rossellini, ou dans La Peur et Jeanne au bûcher (1954). Dans ce dernier rôle, elle ne fait toujours pas d'étincelles, mais des flammes, si ! Il s'agit d'une commande d'après l'oratorio extraordinaire de Paul Claudel, audacieux d’incarnation et de réincarnation, le film rend grâce catholique au délire claudélien et pour une fois la godiche Bergman est parfaite dans le rôle de Jeanne. Autant elle était ridicule en 1948 dans le Joan of Arc de Victor Fleming, autant elle brûle bien dans celui de son mec. Sa carrière s'essoufflait quand en 1975, son homonyme Ingmar Bergman, qu'elle a dragué aussi d'une certaine façon pour tourner avec lui, lui offre le personnage de Charlotte, pianiste et mère dégueue dans Sonate d'automne (1978). Enfin, comme pour rendre hommage à ce doublon symbolique de sa naissance le même jour que sa mort, le corps d’Ingrid Bergman a été incinéré, et ses cendres ont été partagées en deux : une partie a été dispersée en mer à Fjällbacka (Suède) ; l'autre a fini dans une tombe au cimetière du Nord à Stockholm (Suède toujours).
1985 : Nabe se rend pour la première fois dans la famille ardennaise d’Hélène à Bogny-sur-Meuse. Évoquée dans Tohu-Bohu (1993).
1986 : Nabe regarde avec son père Marcel et sa mère Suzanne le passage de Jean-Edern Hallier à Apostrophes, émission présentée par Bernard Pivot, au sujet de son roman L’Évangile du fou (Albin Michel).
1990 : Nabe discute avec Jackie Berroyer qui lui fait part de l’intention de Jean-François Stévenin d’adapter au cinéma le roman Nord de Louis-Ferdinand Céline.
2002 : Parution du vingt-quatrième livre de Marc-Édouard Nabe, Alain Zannini, roman (Éditions du Rocher).
2018 : Sortie du numéro 16 de Nabe’s News consacré au procès intenté par Naïma Haoulia contre Nabe qui lui avait adressé une lettre ouverte en juin 2018 après la condamnation de Salim Laïbi dont elle était l’avocate.