My wiki:Éphéméride/7 août

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1867 : Naissance du peintre Emil Nolde.
1895 : Naissance de Alain Saint-Ogan, auteur et dessinateur de bandes dessinées français, archaïque et mythique des années 1920-30, reconnaissable par son trait tremblant et ses bandes en bleu, blanc et orange. Il fut l'influenceur n°1 de Hergé (jusque dans ses idées « de droite »), avec les aventures de son trio de héros Zig, Puce et le pingouin Alfred, voyageant un peu partout (Pôle Nord, Éthiopie, Atlantide, Amérique, Indes, XXIe siècle...). Étant pourtant un des premiers à avoir placé amoureusement des phylactères dans ses cases, Saint-Ogan n'a pas évité d'être traité d'« antisémite » à cause de son personnage de Juif méchant au nom célinien de Baoumblatte.
1935 : Naissance du musicien de jazz Rahsaan Roland Kirk (évoqué par Nabe dans Au régal des vermines, Zigzags — «  L’homme au mille et un saxos » —, Nabe’s Dream, Nuage, Tohu-Bohu, Coups d'épée dans l'eau, Kamikaze, et représenté dans sa peinture depuis 2000, voir le catalogue).
1936 : Simone Weil se rend en Espagne, au début de la guerre, en tant que journaliste.
1941 : Simone Weil s’installe chez Gustave Thibon, à Saint-Marcel-d’Ardèche, pour travailler en tant qu’ouvrière agricole.
1941 : Naissance de Howard Johnson, musicien de jazz noir américain, un des très rares tubistes du jazz (décidément le 7 août est propice à la naissance de polyinstrumentistes originaux : Kirk, Johnson, d'autres sans doute). Virtuose et lyrique (comme au saxo baryton), Johnson a au tuba des aigus dingues et des graves pleins. A formé d'autres tubistes pour l'accompagner jusqu'à la fin. A joué avec Andrew Hill ; Pharoah Sanders ; Leon Thomas ; Johnny Coles ; Carla Bley ; Sam Rivers ; Gato Barbieri ; George Gruntz ; Jaco Pastorius... Son son d'ours post-bop postillonant des notes de miel grésillant dans sa tuyauterie alambiquée les aura tous ravis.
1942 : Sortie du film L'assassin habite au 21, réalisé par Henri-Georges Clouzot.
1945 : Naissance de Caroline Cellier, actrice française de théâtre, de cinéma et de télévision, compagne, épouse puis veuve de Jean Poiret avec qui elle a dû bien se marrer pendant près de trente ans. Depuis son interprétation d'Hélène avec sa robe bleue décolletée dans La Guerre de Troie n'aura pas lieu de Giraudoux pour la télé en 1967, Caroline Cellier a multiplié les rôles de blondes au regard lourd de baiseuse bourgeoise chez Lelouch, Molinaro, Chabrol, etc, mais c'est dans les films de Christopher Frank comme Femmes de personne (1983) et surtout L'Année des méduses (1984), où elle vole érotiquement la vedette à Valérie Kaprisky qui joue sa fille, qu'elle est la plus sexy, aussi bien aux yeux bavant de désir du personnage joué par Bernard Giraudeau (excellent) qu'à ceux de tous les spectateurs sensibles aux vraies femmes bandantes.
1957 : Mort de l'acteur Oliver Hardy.
1958 : Thelonious Monk joue au Five Spot Cafe avec Johnny Griffin.
1983 : Nabe discute avec Claude Nougaro chez Francis Paudras.
1984 : Nabe lit Les Victimes du livre de Jules Vallès.
1985 : Nabe s’agace de la radinerie d’Éric Mazet.
1986 : Avec Albert Algoud, Nabe se rend chez Marc Dachy puis chez Vuillemin.
2010 : Mort de Bruno Cremer, acteur français de théâtre et de cinéma, pas très crédible en Maigret pour la télévision, mais plus qu'excellent en mec massif, sombre et chelou à la peau grêlée et à la voix grave, dans les films de Doniol-Valcroze, Boisset, Sautet, Chéreau, et surtout Schoendoerffer et Jean-Claude Brisseau. Après des obsèques « déconneuses » à l'église Saint-Thomas-d'Aquin à Paris, avec, présente, sa bande de potes du conservatoire, Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Pierre Vernier, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle, etc, Cremer sera enterré au cimetière du Montparnasse avec cette inscription complètement con sur sa tombe : « ceci est un trou de mémoire ».
2011 : Mort de Charlie Bauer, gangster marseillais, grande gueule, beau parleur. A lutté dignement contre les conditions carcérales et les QHS mais sans grand résultat : il a quand même fait 25 ans de prison et le grand projet qu'il avait avec Mesrine de faire sauter une centrale pénitentiaire après en avoir libéré tous les prisonniers a foiré à quelques jours près, car Mesrine a été exécuté et lui arrêté. Et Bauer a sa part de responsabilité dans les deux événements : en effet, c'est son imprudence qui, le 31 octobre 1979, a fait qu'il s'est laissé prendre en filature par les flics jusqu'à la planque de Mesrine, rue Béliard, ce qui a provoqué l'assassinat du Grand Jacques le 2 novembre porte de Clignancourt. C'est pas François Besse qui se serait laissé filocher ainsi !... Autre tache dans sa carrière de voyou « révolutionnaire » et d'« anarcho-communiste » (dixit lui) reconverti dans les débats et blablas pour médias : Bauer a accepté d'être conseiller technique sur le film honteux L'Ennemi public n°1 (2008) de Jean-François Richet, scénario Abdel Raouf Dafri (collabeur), avec Vincent Cassel (ridicule) et produit par Thomas Langmann (fils raté de Claude Berri).
2012 : Mort du journaliste Michel Polac (évoquée par Nabe dans Patience 2, 2015).
2018 : Mort de Étienne Chicot, acteur et chanteur français, figure familière des films à la française des années 70, jubilant comme il le disait de jouer « un gros con, un méchant, un amoureux, un lâche »… En 1979, avec le rôle du milliardaire Zéro Janvier dans la daube à succès Starmania, il amorce une carrière de chanteur tout en tournant bon nombre de seconds rôles dans des films souvent à teneur policière chez Lelouch, Robin Davis, Corneau, Techiné, Brisseau... Étienne a été connu aussi pour s'être maqué avec Véronique Sanson, qui venait de fuir la brute épaisse yankee Stephen Stills (comme elle avait fui Michel Berger), jusqu'à ce que Chicot lui non plus ne la supporte plus avec sa voix de chèvre, sa famille envahissante et son sentimentalisme d'alcoolo show biz. Chicot aimait les errances nocturnes dans Paris, les putes et la déconnade (voir ses rôles « comiques » comme celui dans Les Portes de la Gloire, 2001, avec Benoît Poelvoorde). Ami très attaché à Marcel Zanini, Étienne Chicot était venu le voir en surprise dans sa maison à Thiverval un jour en 1977, mais Marcel n'était pas là, et c'est Suzanne, la mère de Nabe, qui l'accueillit.