My wiki:Éphéméride/9 septembre

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1668 : Première de L'Avare ou l'École du mensonge de Molière, au théâtre du Palais-Royal.
1828 : Naissance de l'écrivain Léon Tolstoï (évoqué par Nabe dans Rideau, L’Âge du Christ, Petits Riens sur presque tout, Inch’Allah, Coups d'épée dans l'eau, Kamikaze, Les Porcs 2, et représenté dans sa peinture depuis 2007, voir le catalogue).
1898 : Mort du poète Stéphane Mallarmé.
1901 : Mort du peintre Toulouse-Lautrec.
1908 : Naissance de Cesare Pavese, écrivain italien décevant, et qui a été tellement déçu par lui-même qu’il a fini par se suicider à Turin.
1927 : Naissance du batteur de jazz Elvin Jones.
1929 : Naissance du chanteur Claude Nougaro (évoqué par Nabe dans le Journal intime, Au régal des vermines, Coups d’épée dans l’eau, Les Porcs 2).
1939 : Charlie Chaplin commence le tournage de son film Le Dictateur.
1959 : Naissance de Éric Serra, musicien français, compositeur de musique de films, principalement de Luc Besson, et notamment Le Grand Bleu qui lui apportera la gloire et la fortune. Rencontré par Nabe à Calvi en 1986 et 1987 alors que Serra était encore le bassiste de Jacques Higelin.
1960 : Naissance de Hugh Grant, acteur britannique sans grand charisme ni carrière. On se souviendra vaguement qu’en 1995, il tourna la bluette Quatre mariages et un enterrement (de Mike Newell). En revanche, le 27 juin de cette même année 1995, Hugh défraiera la fameuse chronique en se faisant choper dans sa BMW, à Los Angeles, en train de se faire sucer la queue par une pute noire déglinguée, Divine Brown, pour 60 dollars. Ce con s'est fait gauler parce que sous les secousses du pompage de Divine, il appuyait sur la pédale de frein de sa voiture, ce qui en alluma les feux de stop et mit la puce à l'oreille d'un flic qu'il y avait quelqu'un dans la bagnole qui se mettait la pine à la gueule. Torche, arrestation, scandale mondial. Évidemment, la femme de Hugh Grant de l'époque, Liz Hurley, prit la mouche et pas Tsé Tsé, plutôt à merde, car elle ne ferma pas les yeux et rompit aussi sec avec Grant. Évoqué par Nabe dans un article de Paris Match « Conjugalement incorrect » repris dans Non (pp. 230-234).
1976 : Mort de Mao Tsé Toung, chef d’État chinois, créateur du Parti communiste de Chine populaire et poète.
1981 : Mort du psychanalyste Jacques Lacan.
1983 : Nabe présente le concert de Chet Baker au Twenty-One.
1984 : Mort du réalisateur turc Yilmaz Guney.
1985 : Nabe écrit deux textes : L’Onanisme chez les nains et Apologie de l’excision.
1986 : Nabe rencontre Nada Akl.
1987 : Hélène filme Nabe en train de peindre une Jungle à porteurs à la gouache à Golfe-Juan.
2001 : Exécution, par attentat-suicide, du commandant Massoud en Afghanistan. Le « charismatique » Ahmad Shah Massoud était, dans les années 1980, pour les médias occidentaux, un « brillant chef de guerre » contre l’URSS qui occupait sa vallée du Panchir, mais au début des années 1990, en bisbille avec d’autres moudjahiddins, il en arriva quand même (et ça, c'est moins dit par ces mêmes médias), en pleine guerre civile, à bombarder Kaboul. Et même, en 1993, en s’acoquinant avec Abdul Rachid Dostom, le chef d'une milice ouzbèke, il alla jusqu'à faire dans le très sale en massacrant les civils du village d’Hazara, y compris les vieillards qui furent décapités ainsi que leurs animaux. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Américains n’ont jamais vraiment soutenu Massoud, contrairement aux BHLs de service qui l’idéalisaient en tant que nouveau faux Che. En effet, bien qu’opposé aux Talibans qui prirent le pouvoir en 1996, Massoud fut toujours considéré par les Américains (qui, en plus, derrière, traitaient en douce avec les Talib’s) comme un clown drogué à béret et barbiche lorsqu'il les prévenait de la dangerosité d'Oussama Ben Laden, le protégé des Talibans, et pour finir de se rendre antipathique à leurs yeux, il réitérait ses demandes d'aides pour lui, le grand Massoud, super-résistant autoproclamé... Le « lion du Panchir » se faisait à cette occasion petit chat léchant de sa petite langue rose et râpeuse le gros cul plein de McDos des Yankees qui, eux, préféraient engraisser le Pachtoune Gulbuddin Hekmatyar (voilà, au passage, d’où vient, entre autres, la confusion des ignorants conspis croyant que c'était Ben Laden qui avait été financé par la CIA, alors qu'il s'agissait d’Heykmatyar, bref…). Plus con que les Américains, tu te fais tuer ! Pour Ben Laden, ne pas avoir été aidé par les Amerloques ne suffit pas pour échapper à sa Justice. Avoir tout fait pour l'être, c’est peut-être pire. Dessouder Massoud ! La mission fut confiée à deux Tunisiens d'Al-Qaïda se faisant passer pour des journalistes belges et qui ont longuement patienté tout le mois d'août 2001 pour atteindre Massoud en vue d'une soi-disant interview. Les Afghans auraient dû se méfier, et Massoud le premier, qui était très raciste puisque déjà à l'époque de la guerre antisoviétique, il voyait d'un mauvais œil ce groupe rival d'Arabes menés par Ben Laden qui moudjahiddinaient sur son territoire. Ce 9 septembre, les deux assassins (bardés secrètement de TNT) se retrouvèrent enfin face à Massoud qui les autorisa à allumer leur caméra. Deux questions et demie plus tard, un souffle court mais puissant emporta le corps du cameraman (il ne restera de lui plus que ses deux jambes), et l'autre, blessé, tentera de s'enfuir, mais c'est Massoud qui sera le plus touché à la tête, et il mourra. Sa liquidation était comme un apéritif au 11-Septembre fixé deux jours après par Mohammed Atta (voir Les Porcs 2 chapitre « Ma version officielle », pp. 227-245). Al-Zawahiri et Ben Laden avaient ordonné l’exécution de Massoud pour nettoyer le terrain de l'Afghanistan dont ils savaient qu'il serait l'objet de la riposte militaire colossale des Américains après les attentats, je le répète pour la deux mille et unième fois, anticapitalistes, anti-impérialistes, et anticolonialistes du 11 septembre 2001, qu’ils avaient préparés soigneusement et qui dépassa leurs espérances, et celles de tous les esprits politiques cohérents et conséquents dignes de ce nom dans cette première partie du XXIe siècle.