My wiki:Éphéméride/14 août
1665 : Le roi Louis XIV accorde une pension de 7 000 livres à la troupe de Molière, qui devient la troupe du roi.
1889 : Mariage d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam, atteint d’un cancer, avec Marie Brégéras, organisé et financé par Stéphane Mallarmé et par Joris-Karl Huysmans quelques jours avant sa mort.
1926 : Naissance de René Goscinny, scénariste français juif polonais de bandes dessinées pour enfants. Idolâtré, vénéré, devenu intouchable pour les attardés restés fans d'Astérix et Obélix, de Lucky Luke, du Petit Nicolas, d'Iznogoud, etc. Pourtant Tabary était Tabary sans Goscinny ; Sempé existait déjà avant Goscinny, et existerait après ; Morris a beaucoup perdu en laissant Goscinny s'occuper de son Lucky Luke, et même Uderzo, privé de Goscinny, aurait été quand même Uderzo. Goscinny était avant tout un dessinateur raté qui s'est fait scénariste. Il a beaucoup copié les Américains, et c'était un récupérateur. N'oublions pas qu'au moment de l'interdiction d’Hara-Kiri en 1966, Goscinny, a piqué les meilleurs dessinateurs du Professeur Choron, Reiser, Cabu, Gébé (tous rattrapés par Cavanna en 1971) pour son Pilote. Et observez également que René Goscinny n'a jamais rien fait tout seul, que ce soit dans la bande dessinée, dans la direction de journal ou au cinéma. En outre, il était hanté par ses origines et très impliqué dans les milieux judaïsants depuis son enfance, ce qui ne se voit en rien dans ses productions pas « franchouillardes » comme on le lui a reproché, mais concons, ça oui. Pour finir, Goscinny était plus difficile de caractère que son image bonhomme et joviale ne l'a laissé croire : voir ses démêlés au début de sa carrière avec le dessinateur Jijé, avec son éditeur Dargaud à la fin, ou encore avec des piliers de son équipe comme Giraud, Gotlib et Brétécher, et surtout Mandryka avec lequel Nabe a discuté de tout cela à Genève en 2019.
1931 : Mort de l'actrice Janie Marèse, à 23 ans, d'un accident de voiture, par la faute de Georges Flamant, son partenaire dans le film La Chienne de Jean Renoir qu'ils venaient de tourner.
1960 : Art Blakey achève l'enregistrement de l'album A Night in Tunisia avec les Jazz Messengers.
1963 : Naissance de Emmanuelle Béart, actrice française, belle dans sa période pré-chirurgie esthétique, puis horrible du visage devenu aussi désastreux que sa vie privée faite de mariages et de divorces successifs avec des cons, et d'enfantements inconsidérés. Pas plus de jugeote en politique où elle a défendu les squatteurs, les Gilets Jaunes, les écolos, Mélenchon... A tourné dans des films moyens mais s'en sort toujours par son physique : Manon des sources de Claude Berri (1986) ; Un cœur en hiver de Claude Sautet (1991) ; La Belle Noiseuse de Jacques Rivette (1991) ; L'Enfer de Claude Chabrol (1994) ; Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet (1995) ; Huit Femmes de François Ozon (2003) ; Nathalie... d'Anne Fontaine (2003). N'oublions pas que son tout premier rôle est dans un film érotique de David Hamilton, un des meilleurs photographes du XXe siècle poussé au suicide à 83 ans par une campagne menée par Flavie Flament et #MeToo (voir sur cette affaire le prochain Nabe's News), Premiers Désirs (1983). Bonjour, le féminisme ! Pour réagir contre ses engagements grotesques et sentimentalistes gauchisants, notamment pour les sans-papiers et l'adoption d'enfants africains, Nabe publie dans L'Éternité n°2 (mars 1997) un grand dessin de Vuillemin titré « Église Saint-Bernard : Le petit noir d'Emmanuelle Béart a grandi », et montrant Emmanuelle par terre en train de se faire enculer par la bite maousse d'un bébé noir géant, en barboteuse et tétine à la bouche, écartant ses jambes avec ses bras et prenant appui du pied sur la tête blasée de la comédienne qui dit : « Je ne trouve plus de couche à sa taille. » Le 5 mai 2003, Emmanuelle Béart fait la une du Elle « spécial Beauté » avec une photo d'elle à l'âge de 40 ans, prise à l'aube, nue, à genoux dans la mer, les seins gros un peu refaits, la taille fine et les hanches pleines et sans culotte dont elle s'est servie pour attacher ses cheveux... Photo signée Sylvie Lancrenon, une photographe amputée de la jambe droite après une tumeur au genou (comme Rimbaud) à l'âge de 18 ans. Emmanuelle a été évoquée par Nabe avec son père Guy Béart (voir Éphémérides des 16 juillet et 16 septembre) lors de leur rencontre en 1995 chez Maurice Garnier, après que Béart eut dit à l'écrivain de Rideau qu'il admirait : « Je voudrais vous faire un cadeau, qu'est-ce qui vous ferait plaisir ? » et que Nabe a répondu : « Votre fille ! ».
1972 : Mort de l'acteur Pierre Brasseur.
1983 : Nabe rencontre Johnny Griffin chez Francis Paudras.
1984 : Nabe lit Le Rêve éveillé de Léon Daudet.
1985 : Mort de l'actrice Marie Bell (évoquée par Nabe dans Tohu-Bohu, 1996).
1986 : Excédé par le tapage nocturne de sa voisine octogénaire, Jean-Pierre Léaud défonce la porte de son appartement pour lui jeter un pot de fleurs au visage et la frapper, ce qui vaudra à Léaud un séjour en prison jusqu'au 26 août (évoqué par Nabe dans Inch'Allah, 1996).
1987 : Nabe réalise une série de portraits d’Antonin Artaud, de Paul Claudel, d’Oscar Wilde, de Paul Verlaine, de Georges Bernanos et John Cowper Powys.
1990 : Nabe regarde le film Gandhi (réalisé par Richard Attenborough).