My wiki:Éphéméride/6 juin : Différence entre versions

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1606 : Naissance de [[Pierre Corneille]], dramaturge français de grand talent, mais pas de génie, ce qui l'a rendu amer, coincé en son temps entre [[Molière]] et [[Racine]]. Avec son frère Thomas, Corneille a formé un duo de fâcheux fâchés qui ont organisé une cabale contre [[Molière]] qui, magnanime, a pourtant essayé d’aider l'auteur moyen d’''Attila'' (1667). Face au succès dans le même genre (la tragédie) que [[Racine]], [[Corneille]], jaloux, décide de rivaliser directement avec l'auteur de ''Bérénice'' en écrivant sa ''Bérénice'' à lui sous le titre de ''Tite et Bérénice'' (1670). Il n'est sauvé de l'échec total que par [[Molière]] qui joue sa pièce en alternance de son ''Bourgeois gentilhomme'', même s'il y avait certainement chez Poquelin une petite perversité à foutre Corneille dans les pieds de Racine qui le faisait chier lui aussi. Voilà pourquoi les deux hommes se sont rapprochés et que Molière, pris par le temps, demanda à Corneille de terminer la versification d'une bonne partie de sa pièce ''Psyché'' (1671) déjà composée dans les moindres détails et écrite en prose. C'est dans une parfaite harmonie prosodique que la pièce est achevée, ce fut d'ailleurs la seule collaboration entre les deux dramaturges, ce qui n'a pas empêché [[Pierre Louÿs]] en 1919 de lancer une rumeur stupide comme quoi Corneille aurait écrit la plupart des pièces de Molière, thèse conspirationniste totalement démentie par les faits mais qui fait encore « autorité » aujourd'hui, hélas.<br>
 
1606 : Naissance de [[Pierre Corneille]], dramaturge français de grand talent, mais pas de génie, ce qui l'a rendu amer, coincé en son temps entre [[Molière]] et [[Racine]]. Avec son frère Thomas, Corneille a formé un duo de fâcheux fâchés qui ont organisé une cabale contre [[Molière]] qui, magnanime, a pourtant essayé d’aider l'auteur moyen d’''Attila'' (1667). Face au succès dans le même genre (la tragédie) que [[Racine]], [[Corneille]], jaloux, décide de rivaliser directement avec l'auteur de ''Bérénice'' en écrivant sa ''Bérénice'' à lui sous le titre de ''Tite et Bérénice'' (1670). Il n'est sauvé de l'échec total que par [[Molière]] qui joue sa pièce en alternance de son ''Bourgeois gentilhomme'', même s'il y avait certainement chez Poquelin une petite perversité à foutre Corneille dans les pieds de Racine qui le faisait chier lui aussi. Voilà pourquoi les deux hommes se sont rapprochés et que Molière, pris par le temps, demanda à Corneille de terminer la versification d'une bonne partie de sa pièce ''Psyché'' (1671) déjà composée dans les moindres détails et écrite en prose. C'est dans une parfaite harmonie prosodique que la pièce est achevée, ce fut d'ailleurs la seule collaboration entre les deux dramaturges, ce qui n'a pas empêché [[Pierre Louÿs]] en 1919 de lancer une rumeur stupide comme quoi Corneille aurait écrit la plupart des pièces de Molière, thèse conspirationniste totalement démentie par les faits mais qui fait encore « autorité » aujourd'hui, hélas.<br>
 
1882 : Un certain [[Henry W. Seely]] invente et brevète le fer à repasser électrique. Sans lui, il n'y aurait pas eu la sculpture de [[Man Ray]], ''Cadeau'' (1921).<br>
 
1882 : Un certain [[Henry W. Seely]] invente et brevète le fer à repasser électrique. Sans lui, il n'y aurait pas eu la sculpture de [[Man Ray]], ''Cadeau'' (1921).<br>
1902 : Naissance de [[Jimmie Lunceford]], chef d’orchestre noir américain de [[Thèmes#Le jazz|jazz]]. Travaillant pour la danse avant tout, Luceford concevait ses concerts comme un spectacle et son big band comme une troupe dont il était le metteur en scène, ses musiciens dansant et chantant autant qu'ils jouaient de leurs instruments en croisant leurs voix dans des arrangements complexes. Animé d'un swing frénétique et très précis aux tempos périlleux menés par le batteur [[Jimmy Crawford]] (« Rhythm is our business »), l'orchestre de Lunceford brille de mille feux pendant la décennie 1930-1940. Son « Baby won't you please come home  » a beaucoup influencé [[Marcel Zannini|Marcel Zanini]] qui en Amérique avait joué avec [[Joe Thomas]] (saxo ténor de Lunceford).<br>
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1902 : Naissance de [[Jimmie Lunceford]], chef d’orchestre noir américain de [[Thèmes#Le jazz|jazz]]. Travaillant pour la danse avant tout, Lunceford concevait ses concerts comme un spectacle et son big band comme une troupe dont il était le metteur en scène, ses musiciens dansant et chantant autant qu'ils jouaient de leurs instruments en croisant leurs voix dans des arrangements complexes. Animé d'un swing frénétique et très précis aux tempos périlleux tenus par le batteur [[Jimmy Crawford]] (« Rhythm is our business »), l'orchestre de Lunceford brille de mille feux pendant la décennie 1930-1940. Son « Baby won't you please come home  » a beaucoup influencé [[Marcel Zannini|Marcel Zanini]] qui en Amérique avait joué avec [[Joe Thomas]] (saxo ténor de Lunceford).<br>
 
1935 : [[Simone Weil]] intègre les usines Renault en tant qu’ouvrière (fraiseuse).<br>
 
1935 : [[Simone Weil]] intègre les usines Renault en tant qu’ouvrière (fraiseuse).<br>
 
1944 : Naissance de [[Monty Alexander]], pianiste de [[Thèmes#Le jazz|jazz]] jamaïcain, disciple de [[Wynton Kelly]], et doté d'un swing et d'une énergie dyonisiaques. Galvanisé par les grands bassistes avec lesquels il a si bien collé ([[Ray Brown]], [[Niels-Henning Ørsted Pedersen]]... ), Monty aura été le meilleur pianiste que [[Milt Jackson]] aura eu pour ses deux dernières décennies d'épanouissement vibraphonistique.<br>
 
1944 : Naissance de [[Monty Alexander]], pianiste de [[Thèmes#Le jazz|jazz]] jamaïcain, disciple de [[Wynton Kelly]], et doté d'un swing et d'une énergie dyonisiaques. Galvanisé par les grands bassistes avec lesquels il a si bien collé ([[Ray Brown]], [[Niels-Henning Ørsted Pedersen]]... ), Monty aura été le meilleur pianiste que [[Milt Jackson]] aura eu pour ses deux dernières décennies d'épanouissement vibraphonistique.<br>

Version actuelle datée du 6 juin 2023 à 16:11

1599 : Naissance du peintre Diego Vélazquez.
1606 : Naissance de Pierre Corneille, dramaturge français de grand talent, mais pas de génie, ce qui l'a rendu amer, coincé en son temps entre Molière et Racine. Avec son frère Thomas, Corneille a formé un duo de fâcheux fâchés qui ont organisé une cabale contre Molière qui, magnanime, a pourtant essayé d’aider l'auteur moyen d’Attila (1667). Face au succès dans le même genre (la tragédie) que Racine, Corneille, jaloux, décide de rivaliser directement avec l'auteur de Bérénice en écrivant sa Bérénice à lui sous le titre de Tite et Bérénice (1670). Il n'est sauvé de l'échec total que par Molière qui joue sa pièce en alternance de son Bourgeois gentilhomme, même s'il y avait certainement chez Poquelin une petite perversité à foutre Corneille dans les pieds de Racine qui le faisait chier lui aussi. Voilà pourquoi les deux hommes se sont rapprochés et que Molière, pris par le temps, demanda à Corneille de terminer la versification d'une bonne partie de sa pièce Psyché (1671) déjà composée dans les moindres détails et écrite en prose. C'est dans une parfaite harmonie prosodique que la pièce est achevée, ce fut d'ailleurs la seule collaboration entre les deux dramaturges, ce qui n'a pas empêché Pierre Louÿs en 1919 de lancer une rumeur stupide comme quoi Corneille aurait écrit la plupart des pièces de Molière, thèse conspirationniste totalement démentie par les faits mais qui fait encore « autorité » aujourd'hui, hélas.
1882 : Un certain Henry W. Seely invente et brevète le fer à repasser électrique. Sans lui, il n'y aurait pas eu la sculpture de Man Ray, Cadeau (1921).
1902 : Naissance de Jimmie Lunceford, chef d’orchestre noir américain de jazz. Travaillant pour la danse avant tout, Lunceford concevait ses concerts comme un spectacle et son big band comme une troupe dont il était le metteur en scène, ses musiciens dansant et chantant autant qu'ils jouaient de leurs instruments en croisant leurs voix dans des arrangements complexes. Animé d'un swing frénétique et très précis aux tempos périlleux tenus par le batteur Jimmy Crawford (« Rhythm is our business »), l'orchestre de Lunceford brille de mille feux pendant la décennie 1930-1940. Son « Baby won't you please come home » a beaucoup influencé Marcel Zanini qui en Amérique avait joué avec Joe Thomas (saxo ténor de Lunceford).
1935 : Simone Weil intègre les usines Renault en tant qu’ouvrière (fraiseuse).
1944 : Naissance de Monty Alexander, pianiste de jazz jamaïcain, disciple de Wynton Kelly, et doté d'un swing et d'une énergie dyonisiaques. Galvanisé par les grands bassistes avec lesquels il a si bien collé (Ray Brown, Niels-Henning Ørsted Pedersen... ), Monty aura été le meilleur pianiste que Milt Jackson aura eu pour ses deux dernières décennies d'épanouissement vibraphonistique.
1950 : Naissance de Chantal Akerman, réalisatrice juive belge très intéressante. Gros problèmes avec, dans l'ordre, le cinéma, sa judéité, Jean-Luc Godard, sa mère, la mort, sa mort.
1960 : Hélène, alors âgée de 6 ans, tombe accidentellement dans la Meuse et est sauvée de la noyade par Mohamed Remit.
1962 : Mort (trop jeune, d'une crise cardiaque) d'Yves Klein, peintre et philosophe français.
1973 : En plein tournage du navet Colinot trousse-chemise de Nina Companeez avec cet abruti de Francis Huster, Brigitte Bardot prend l'excellente décision irrévocable d'arrêter le cinéma, et dans la foulée sauve une chevrette prévue pour finir en méchoui pour régaler l'équipe d'enculés de ce film de merde.
1976 : Naissance de Laure Merlin (évoquée par Nabe dans Alain Zannini).
1985 : Suite à une polémique entre Geneviève Dormann et Denis Huisman, Nabe ne reçoit pas le Prix Nimier pour Au régal des vermines.
1985 : Mort de Vladimir Jankélévitch, philosophe et mélomane supersurestimé.
1986 : La chatte Pin-Up met bas quatre chatons.
1988 : Nabe, avec Marcel, regarde au cinéma Bird, le biopic de Clint Eastwood sur Charlie Parker.
1989 : Nabe revoit un vieil ami violoncelliste, Anton Yakovleff.
1991 : Mort du saxophoniste Stan Getz.
2000 : Mort de Frédéric Dard, sous-écrivain français.
2007 : Sortie du documentaire sur Jacques Vergès, L’Avocat de la terreur, réalisé par Barbet Schroeder (évoqué par Nabe dans Patience 2, 2015, et dans Les Porcs 1, 2017).
2018 : Sortie du numéro 14 de Nabe’s News, où figure le compte rendu du dernier procès en appel de Carlos.