My wiki:Éphéméride/15 septembre

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1894 : Naissance de Jean Renoir, cinéaste français largement surévalué. Pris longtemps pour un type « de gauche », et soutenu par tout le mouvement socialiste intellectuel de son temps (y compris au Front Populaire, etc.). Déjà, comment le fils d'Auguste Renoir aurait-il pu être de gauche ? Très justement critiqué par Céline dans Bagatelles pour un massacre en 1937, pour La Grande Illusion (1937), ce qui occasionna une célèbre eugueulade entre les deux artistes. Il faudra qu'on m'explique en quoi Julien Duvivier et Jean Grémillon sont inférieurs à Renoir. Il y a de bons moments dans ses films, mais aucun d'eux n'est bon en entier. On fait la liste ? On purge bébé, 1931 (lourd par rapport à la pièce) ; La Chienne, 1931 (très bien) ; La Nuit du carrefour, 1932 (bof, il y a eu des Maigret meilleurs) ; Boudu sauvé des eaux, 1932 (très bien aussi, mais toujours grâce à Michel Simon) ; Chotard et Cie, 1932 (bof, bof) ; Madame Bovary, 1933 (moins bon que le Chabrol, c'est dire !) ; Toni, 1935 (zéro) ; Le Crime de monsieur Lange, 1936 (même Jules Berry n'est pas arrivé à le sauver) ; Partie de campagne, 1936 (pas mal mais surcoté en tant qu'impressionnisme ; on est loin du père) ; La vie est à nous, 1936 (archizéro) ; Les Bas-fonds, 1936 (peut-être l'un des mieux, grâce à Louis Jouvet et Robert Le Vigan évidemment) ; La Grande Illusion, 1937 (réussi, mais sur le fond à gerber) ; La Marseillaise, 1938 (ridicule) ; La Bête humaine, 1938 (Grémillon aurait fait mieux) ; La Règle du jeu, 1939 (super faux chef-d'œuvre, raté de bout en bout et vénéré d'une façon scandaleuse !) ; Le Journal d'une femme de chambre, 1946 (c'est pas bon) ; Le Fleuve, 1951 (raté) ; Le Carrosse d'or, 1953 (là encore, même Anna Magnani n'a pu sauver ce navet) ; French Cancan, 1955 (il n'avait pas le droit de le foirer à ce point-là) ; Elena et les Hommes, 1956 (grotesque) ; Le Testament du docteur Cordelier, 1959 (de notoriété publique, nul) ; Le Déjeuner sur l'herbe, 1959 (faible) ; Le Caporal épinglé, 1962 (supernul) ; Le Petit Théâtre de Jean Renoir, 1971 (son naufrage était comme une vieillesse). Vous pouvez disposer !...
1928 : Naissance de Julian Cannonball Adderley, musicien de jazz noir américain (voir Éphéméride du 8 août).
1940 : Simone Weil s’installe à Marseille aux Catalans.
1947 : Naissance de Roger Knobelspiess, braqueur, grande gueule, témoin des QHS, ami de Mesrine… Rencontré et bien connu par Nabe dans les années 1985 - 2005. A participé au journal La Vérité. Évoqué par Nabe dans le Journal intime, Lucette, Alain Zannini et La Vérité.
1980 : Mort de Bill Evans, pianiste de jazz blanc américain (voir Éphéméride du 16 août).
1983 : Marc-Édouard Nabe téléphone à Philippe Muray et parle avec lui de Léon Bloy.
1986 : Nabe réécrit l’incipit de son roman, Le Bonheur.
1994 : Suicide, à 78 ans, au révolver, et dans son bureau, de Alain Bernardin, patron du cabaret de strip-tease Le Crazy Horse à Paris (voir Éphéméride du 19 mai).
1998 : Nabe écrit la préface de son recueil Oui.
1999 : Sortie en France du film Eyes Wide Shut, dernier film réalisé par Stanley Kubrick (évoqué par Nabe dans Patience 2 et dans Les Porcs 2 — chapitre CCXXXIX « Tu n'as pas vu Eyes Wide Shut, dude ? », pp. 720-725 ; chapitre CCXL « Eyes Wide Shit », pp. 725-729).
2003 : Nabe écrit « Crève, Occident », publié dans le premier numéro de La Vérité, puis repris en 2004 dans J’enfonce le clou.
2008 : Faillite de la banque Lehman Brothers, qui marque le début d’une crise économique mondiale (évoquée par Nabe dans Les Porcs 1, 2017).
2015 : Ouverture de la galerie de Marc-Édouard Nabe, située rue Frédéric Sauton (Paris Ve).
2017 : Salim Laïbi est mis en examen pour avoir détruit en 2013 un portrait représentant Charles Mingus, réalisé et offert par Nabe en 2005.
2023 : Mort de Fernando Botero (voir Éphéméride du 19 avril). Évoqué par Nabe dans le Journal intime, Le Bonheur et Coups d'épée dans l'eau.