My wiki:Éphéméride/28 juillet

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1741 : Mort d'Antonio Vivaldi, compositeur italien, neuf ans avant Bach.
1750 : Mort de Jean-Sébastien Bach, compositeur allemand, neuf ans après Vivaldi.
1794 : Exécution par guillotine d'une même charrette de Terreur : Couthon ; Fleuriot-Lescot ; les deux frères Robespierre (on oublie souvent qu'ils étaient deux) et Saint-Just.
1830 : Deuxième journée des « Trois Glorieuses » (dixit Balzac), insurrection en France qui a renversé Charles X pour foutre à sa place Louis-Philippe. Les émeutes commencent au petit matin avec une foule d’étudiants, d’artisans, d’anciens militaires, de boutiquiers et d'employés galvanisés par les meneurs Raspail et Blanqui, entre autres. Les insurgés sillonnent les rues en hurlant : « À bas les ministres ! À bas les Bourbons ! ». Ils prennent l’Hôtel de ville, y hissent le drapeau tricolore, ainsi que sur les tours de Notre-Dame. Charles X ne veut rien savoir, et envoie l'armée qui tire dans le tas et se fait tirer dessus. Une charge de cuirassiers a lieu faubourg Saint-Antoine. C'est autre chose que 2005 et 2023 ! De cette journée, le peintre Delacroix, qui a assisté à tout cela, peint un tableau qu'il intitule d'abord 28 juillet, puis La Liberté guidant le peuple et qui montre, vue de l'Hôtel de ville, une troupe d'émeutiers franchissant une barricade faite de pavés et de poutres, avec à leur tête une paysanne au seins dénudés et coiffée d'un bonnet phrygien, elle est accompagnée par un type en chapeau haut-de-forme, des enfants (dont un Gavroche avant la lettre) et des ouvriers ; des camarades morts gisent au sol ; on voit Notre-Dame au loin dans de la fumée... Non seulement, Delacroix a copié Le Radeau de La Méduse de Géricault dans son intention de brosser un événement d'actualité, mais dans sa composition même, sauf que Géricault lui est largement supérieur, et pas uniquement par la force de sa touche de peinture. C'est rien d'autre que l'absence de vulgarité de Géricault (souvent présente, en revanche, chez Delacroix) qui lui a fait peindre sa Méduse au plus près de la vraisemblance, et sans ajouter une figure lourdinguement symbolique comme « la Liberté », exhibant ses nibards, et en plus « guidant le peuple » !...
1842 : Mort du poète Clemens Brentano.
1887 : Naissance de Marcel Duchamp (évoqué par Nabe dans le Journal intime, Au régal des vermines, Zigzags, Petits Riens sur presque tout, Coups d'épée dans l'eau, L’Homme qui arrêta d’écrire, Les Porcs 1, Les Porcs 2).
1904 : Naissance à Ganges (Hérault) de Marthe Taurel (née Rabou), grand-mère maternelle de Marc-Édouard Nabe. Évoquée dans son Journal (tome 3 : Inch'Allah).
1911 : Jean Genet est abandonné à l’âge de 7 mois par sa mère à l’hospice des Enfants assistés.
1914 : Publication du sixième volume du journal de Léon Bloy, Le Pèlerin de l’Absolu.
1922 : Mariage à Istanbul d'Édouard Zannini et de Paraskevi Karavassili.
1930 : Naissance du percussionniste Doudou N’diaye Rose.
1976 : Exécution par guillotine de Christian Ranucci, condamné à mort pour l'assassinat d'une petite fille. Le jeune homme de 24 ans, ayant proclamé son innocence jusqu'au bout, fut érigé, par la gauche de l'époque, en symbole de l'erreur judiciaire alors qu'il était, avec doute, coupable.
1984 : Jean-Edern Hallier relance L’Idiot international.
1985 : Mort de Michel Audiard, dialoguiste et réalisateur français de cinéma. Excellent, évidemment !
1987 : Nabe commence l’écriture d’un texte sur Léon Bloy pour les Cahiers de L’Herne.
1989 : Enlèvement d’Abdel Karim Obeid par un commando israélien (évoqué par Nabe dans Kamikaze, 2000).
2007 : Suicide de l’écrivain Lisa Bresner.
2021 : Nabe s'installe à Lugano (Tessin) après deux ans et demi passés à Lausanne (Canton de Vaud).