My wiki:Éphéméride/23 septembre : Différence entre versions

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1491 : Naissance de [[Jacques Cartier]] (voir l’''Éphéméride'' du 1<sup>er</sup> septembre).<br>
 
1491 : Naissance de [[Jacques Cartier]] (voir l’''Éphéméride'' du 1<sup>er</sup> septembre).<br>
1865 : Naissance de [[Suzanne Valadon]], [[:Catégorie:Peintres|peintre]] française. Elle n’est pas nulle, elle n’est pas nulle... Un peu lourde (comme toutes les [[Thèmes#Les femmes|femmes]]), mais pas gnangnan (alors que presque toutes les [[Thèmes#Les femmes|femmes]] le sont). Elle tranche par son cerne sûr et sa touche de fauve sec. Dans les nus (de femmes), Valadon n’avait pas la grâce d’un homme ([[Henri Matisse|Matisse]], [[Amedeo Modigliani|Modi]], [[Jules Pascin|Pascin]]…) bien sûr, mais elle s’en sort par le dessin précis des nibards et des culs. Raideur, maladresse, naïveté ont beau être au programme de ses compositions, on voit que Valadon a du métier. Et pour cause, elle l'a appris quand elle était modèle des autres peintres. C'est un beau destin d'artiste : au début, elle s'appelait Marie-Clémentine, elle était acrobate dans un cirque et puis elle s'est cassée la gueule, alors, ne pouvant pas trop bouger, elle choisit une activité d’immobile et pose pour [[Puvis de Chavanne]], [[Pierre-Auguste Renoir|Renoir]], [[Theophlie Steinlen|Steinlen]], [[Henri de Toulouse-Lautrec|Lautrec]] (''Gueule de bois'', c’est elle) : ils se la sont tous mise au bout de la pine. Elle baisait d'ailleurs très facilement après avoir posé, ou avant. Pose et baise furent les deux mamelles de sa jeunesse. À force de voir faire ses potes, elle a bien piqué à chacun ses différentes techniques picturales pour former la sienne. Voyant ses premières esquisses, ce n'est pas seulement pour lui faire plaisir parce qu'elle suçait bien que Lautrec, qui la rebaptisa Suzanne pour « Suzanne et les vieillards », la présentera à [[Edgar Degas|Degas]] qui ne la considérera pas non plus seulement comme un modèle à se taper, mais comme [[:Catégorie:Dessinateurs|dessinatrice]] à part entière. Encouragée par le maître Edgar ! C'est là qu'elle rencontre un critique d'art espagnol [[Miquel Utrillo]] ; il l’engrosse, et à 18 ans, Suzanne met au monde un fils, un petit Capri du 26 décembre, [[Maurice Utrillon|Maurice]]. Utrillo va mettre un moment pour reconnaître l'enfant qui s'appellera pour le moment « Maurice Valadon ». En tant que peintre, et c'est ça qui est drôle, c'est la naissance de son fils — le futur [[Maurice Utrillo]] ­— qui la fait naître vraiment à la peinture : elle devient « Suzanne Valadon » à partir du moment où Maurice est né, comme si elle sentait que celui dont elle venait d’accoucher allait devenir lui-même un grand peintre. Elle s'accoucha d'elle-même dans la foulée en quelque sorte. Pas étonnant ensuite que Maurice n'ait jamais pu couper son cordon ombilical, pas plus qu'il ne savait lacer ses chaussures. Valadon multiplia alors les toiles de bouquets, de chats et de portraits de son entourage : le petit Maurice, qu'on voit grandir de tableau en tableau, et aussi son nouvel amant [[André Utter]], un peintre encore, qu’elle a rencontré après son aventure avec [[Érik Satie]] (oui, elle s'est tapé Satie aussi !). Dans ce quasi-ménage à trois, c’est Suzanne qui fait bouillir la marmite dans laquelle elle nettoie son fils nu, avec beau-père Utter à côté qui pose en Adam pour les compositions bibliques de sa femme… Son plus grand bonheur, à Valadon, c'est de voir éclore le talent, puis le génie, de Maurice, l’ivrogne invétéré, dont elle vantera les qualités de la [[Thèmes#La peinture|peinture]], notamment dans les ciels et les murs montmartrois. Encore une passation picturale passionnante : de même que sa mère avait appris à peindre en regardant les peintres qui la peignait, elle ; de même Maurice apprend à peindre en regardant sa mère le peindre, lui. La relation fils-mère est monstrueuse. D’ailleurs, elle inspira un autre artiste, [[Douglas Sirk]] (le grand cinéaste tant admiré par [[Marc-Édouard Nabe|Nabe]]), qui avait eu le projet en 1959 de tourner une vie de ce duo, ou plutôt de ce trio Valadon-Utrillo-Utter. Très bonne idée, malheureusement Sirk est tombé malade et ce sera son dernier film projeté pour Hollywood. En 1960, Sirk s'exile à Lugano (Suisse tessinoise), mais son ''Valadon'' avec [[Lana Turner]] dans le rôle de Suzanne (''sic'') lui trottera longtemps dans la tête, comme on peut le lire dans ''Les Cahiers du cinéma'' n°189 d’avril 1967 : « ''J'avais aussi un autre projet, c'était ''Streets of Montmartre'', la vie d’Utrillo et de Suzanne Valadon, pour lequel j’avais même pensé faire appel à Ionesco pour le scénario. J’aimais vraiment beaucoup le sujet, qui est extraordinaire : c’était surtout l’histoire de Valadon que je voulais raconter et j'avais, pour ainsi dire, toutes les libertés. Jusqu'à présent, personne ne s'est intéressé à ce sujet, mais j'aimerais bien le reprendre. Je devais en être non seulement le metteur en scène mais également le producteur pour “Allied Artists”. J'ai toujours été passionné par la peinture et j’ai même pensé devenir peintre. Pour moi. La peinture est l'art par excellence. Pour Utrillo et Valadon, c'est d’autant plus excitant que la vie qu'ils ont menée était fascinante. Lui était animé par une vitalité extraordinaire qui rapprocherait presque son existence de celle que mènent nos actuels beatniks. Je pensais employer [[Horst Buchholz]] pour incarner Utrillo, j’avais aussi pensé à [[Gérard Blain]].'' » Et l’abruti [[Serge Daney]], qui l’interviewait, n'eut pas plus de questions que ça à lui poser sur tout qu'il venait d’entendre au sujet de cet à coup sûr chef d’œuvre (abandonné), et passa à une autre question.<br>
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1865 : Naissance de [[Suzanne Valadon]], [[:Catégorie:Peintres|peintre]] française. Elle n’est pas nulle, elle n’est pas nulle... Un peu lourde (comme toutes les [[Thèmes#Les femmes|femmes]]), mais pas gnangnan (alors que presque toutes les [[Thèmes#Les femmes|femmes]] le sont). Elle tranche par son cerne sûr et sa touche de fauve sec. Dans les nus (de femmes), Valadon n’avait pas la grâce d’un homme ([[Henri Matisse|Matisse]], [[Amedeo Modigliani|Modi]], [[Jules Pascin|Pascin]]…) bien sûr, mais elle s’en sort par le dessin précis des nibards et des culs. Raideur, maladresse, naïveté ont beau être au programme de ses compositions, on voit que Valadon a du métier. Et pour cause, elle l'a appris quand elle était modèle des autres peintres. C'est un beau destin d'artiste : au début, elle s'appelait Marie-Clémentine, elle était acrobate dans un cirque et puis elle s'est cassée la gueule, alors, ne pouvant pas trop bouger, elle choisit une activité d’immobile et pose pour [[Puvis de Chavanne]], [[Pierre-Auguste Renoir|Renoir]], [[Theophlie Steinlen|Steinlen]], [[Henri de Toulouse-Lautrec|Lautrec]] (''Gueule de bois'', c’est elle) : ils se la sont tous mise au bout de la pine. Elle baisait d'ailleurs très facilement après avoir posé, ou avant. Pose et baise furent les deux mamelles de sa jeunesse. À force de voir faire ses potes, elle a bien piqué à chacun ses différentes techniques picturales pour former la sienne. Voyant ses premières esquisses, ce n'est pas seulement pour lui faire plaisir parce qu'elle suçait bien que Lautrec, qui la rebaptisa Suzanne pour « Suzanne et les vieillards », la présentera à [[Edgar Degas|Degas]] qui ne la considérera pas non plus seulement comme un modèle à se taper, mais comme [[:Catégorie:Dessinateurs|dessinatrice]] à part entière. Encouragée par le maître Edgar ! C'est là qu'elle rencontre un critique d'art espagnol [[Miquel Utrillo]] ; il l’engrosse, et à 18 ans, Suzanne met au monde un fils, un petit Capri du 26 décembre, [[Maurice Utrillon|Maurice]]. Utrillo va mettre un moment pour reconnaître l'enfant qui s'appellera pour le moment « Maurice Valadon ». En tant que peintre, et c'est ça qui est drôle, c'est la naissance de son fils — le futur [[Maurice Utrillo]] ­— qui la fait naître vraiment à la peinture : elle devient « Suzanne Valadon » à partir du moment où Maurice est né, comme si elle sentait que celui dont elle venait d’accoucher allait devenir lui-même un grand peintre. Elle s'accoucha d'elle-même dans la foulée en quelque sorte. Pas étonnant ensuite que Maurice n'ait jamais pu couper son cordon ombilical, pas plus qu'il ne savait lacer ses chaussures. Valadon multiplia alors les toiles de bouquets, de chats et de portraits de son entourage : le petit Maurice, qu'on voit grandir de tableau en tableau, et aussi son nouvel amant [[André Utter]], un peintre encore, qu’elle a rencontré après son aventure avec [[Érik Satie]] (oui, elle s'est tapé Satie aussi !). Dans ce quasi-ménage à trois, c’est Suzanne qui fait bouillir la marmite dans laquelle elle nettoie son fils nu, avec beau-père Utter à côté qui pose en Adam pour les compositions bibliques de sa femme… Son plus grand bonheur, à Valadon, c'est de voir éclore le talent, puis le génie, de Maurice, l’ivrogne invétéré, dont elle vantera les qualités de la [[Thèmes#La peinture|peinture]], notamment dans les ciels et les murs montmartrois. Encore une passation picturale passionnante : de même que sa mère avait appris à peindre en regardant les peintres qui la peignaient, elle ; de même Maurice apprend à peindre en regardant sa mère le peindre, lui. La relation fils-mère est monstrueuse. D’ailleurs, elle inspira un autre artiste, [[Douglas Sirk]] (le grand cinéaste tant admiré par [[Marc-Édouard Nabe|Nabe]]), qui avait eu le projet en 1959 de tourner une vie de ce duo, ou plutôt de ce trio Valadon-Utrillo-Utter. Très bonne idée, malheureusement Sirk est tombé malade et ce sera son dernier film projeté pour Hollywood. En 1960, Sirk s'exile à Lugano (Suisse tessinoise), mais son ''Valadon'' avec [[Lana Turner]] dans le rôle de Suzanne (''sic'') lui trottera longtemps dans la tête, comme on peut le lire dans ''Les Cahiers du cinéma'' n°189 d’avril 1967 : « ''J'avais aussi un autre projet, c'était ''Streets of Montmartre'', la vie d’Utrillo et de Suzanne Valadon, pour lequel j’avais même pensé faire appel à Ionesco pour le scénario. J’aimais vraiment beaucoup le sujet, qui est extraordinaire : c’était surtout l’histoire de Valadon que je voulais raconter et j'avais, pour ainsi dire, toutes les libertés. Jusqu'à présent, personne ne s'est intéressé à ce sujet, mais j'aimerais bien le reprendre. Je devais en être non seulement le metteur en scène mais également le producteur pour “Allied Artists”. J'ai toujours été passionné par la peinture et j’ai même pensé devenir peintre. Pour moi. La peinture est l'art par excellence. Pour Utrillo et Valadon, c'est d’autant plus excitant que la vie qu'ils ont menée était fascinante. Lui était animé par une vitalité extraordinaire qui rapprocherait presque son existence de celle que mènent nos actuels beatniks. Je pensais employer [[Horst Buchholz]] pour incarner Utrillo, j’avais aussi pensé à [[Gérard Blain]].'' » Et l’abruti [[Serge Daney]], qui l’interviewait, n'eut pas plus de questions que ça à lui poser sur tout qu'il venait d’entendre au sujet de cet à coup sûr chef d’œuvre (abandonné), et passa à une autre question.<br>
 
1897 : Naissance du [[:Catégorie:Peintres|peintre]] [[Paul Delvaux]].<br>
 
1897 : Naissance du [[:Catégorie:Peintres|peintre]] [[Paul Delvaux]].<br>
 
1907 : Naissance de [[Dominique Aury]] (voir l’''Éphéméride'' du 27 avril).<br>
 
1907 : Naissance de [[Dominique Aury]] (voir l’''Éphéméride'' du 27 avril).<br>

Version actuelle datée du 5 octobre 2023 à 21:26

1491 : Naissance de Jacques Cartier (voir l’Éphéméride du 1er septembre).
1865 : Naissance de Suzanne Valadon, peintre française. Elle n’est pas nulle, elle n’est pas nulle... Un peu lourde (comme toutes les femmes), mais pas gnangnan (alors que presque toutes les femmes le sont). Elle tranche par son cerne sûr et sa touche de fauve sec. Dans les nus (de femmes), Valadon n’avait pas la grâce d’un homme (Matisse, Modi, Pascin…) bien sûr, mais elle s’en sort par le dessin précis des nibards et des culs. Raideur, maladresse, naïveté ont beau être au programme de ses compositions, on voit que Valadon a du métier. Et pour cause, elle l'a appris quand elle était modèle des autres peintres. C'est un beau destin d'artiste : au début, elle s'appelait Marie-Clémentine, elle était acrobate dans un cirque et puis elle s'est cassée la gueule, alors, ne pouvant pas trop bouger, elle choisit une activité d’immobile et pose pour Puvis de Chavanne, Renoir, Steinlen, Lautrec (Gueule de bois, c’est elle) : ils se la sont tous mise au bout de la pine. Elle baisait d'ailleurs très facilement après avoir posé, ou avant. Pose et baise furent les deux mamelles de sa jeunesse. À force de voir faire ses potes, elle a bien piqué à chacun ses différentes techniques picturales pour former la sienne. Voyant ses premières esquisses, ce n'est pas seulement pour lui faire plaisir parce qu'elle suçait bien que Lautrec, qui la rebaptisa Suzanne pour « Suzanne et les vieillards », la présentera à Degas qui ne la considérera pas non plus seulement comme un modèle à se taper, mais comme dessinatrice à part entière. Encouragée par le maître Edgar ! C'est là qu'elle rencontre un critique d'art espagnol Miquel Utrillo ; il l’engrosse, et à 18 ans, Suzanne met au monde un fils, un petit Capri du 26 décembre, Maurice. Utrillo va mettre un moment pour reconnaître l'enfant qui s'appellera pour le moment « Maurice Valadon ». En tant que peintre, et c'est ça qui est drôle, c'est la naissance de son fils — le futur Maurice Utrillo ­— qui la fait naître vraiment à la peinture : elle devient « Suzanne Valadon » à partir du moment où Maurice est né, comme si elle sentait que celui dont elle venait d’accoucher allait devenir lui-même un grand peintre. Elle s'accoucha d'elle-même dans la foulée en quelque sorte. Pas étonnant ensuite que Maurice n'ait jamais pu couper son cordon ombilical, pas plus qu'il ne savait lacer ses chaussures. Valadon multiplia alors les toiles de bouquets, de chats et de portraits de son entourage : le petit Maurice, qu'on voit grandir de tableau en tableau, et aussi son nouvel amant André Utter, un peintre encore, qu’elle a rencontré après son aventure avec Érik Satie (oui, elle s'est tapé Satie aussi !). Dans ce quasi-ménage à trois, c’est Suzanne qui fait bouillir la marmite dans laquelle elle nettoie son fils nu, avec beau-père Utter à côté qui pose en Adam pour les compositions bibliques de sa femme… Son plus grand bonheur, à Valadon, c'est de voir éclore le talent, puis le génie, de Maurice, l’ivrogne invétéré, dont elle vantera les qualités de la peinture, notamment dans les ciels et les murs montmartrois. Encore une passation picturale passionnante : de même que sa mère avait appris à peindre en regardant les peintres qui la peignaient, elle ; de même Maurice apprend à peindre en regardant sa mère le peindre, lui. La relation fils-mère est monstrueuse. D’ailleurs, elle inspira un autre artiste, Douglas Sirk (le grand cinéaste tant admiré par Nabe), qui avait eu le projet en 1959 de tourner une vie de ce duo, ou plutôt de ce trio Valadon-Utrillo-Utter. Très bonne idée, malheureusement Sirk est tombé malade et ce sera son dernier film projeté pour Hollywood. En 1960, Sirk s'exile à Lugano (Suisse tessinoise), mais son Valadon avec Lana Turner dans le rôle de Suzanne (sic) lui trottera longtemps dans la tête, comme on peut le lire dans Les Cahiers du cinéma n°189 d’avril 1967 : « J'avais aussi un autre projet, c'était Streets of Montmartre, la vie d’Utrillo et de Suzanne Valadon, pour lequel j’avais même pensé faire appel à Ionesco pour le scénario. J’aimais vraiment beaucoup le sujet, qui est extraordinaire : c’était surtout l’histoire de Valadon que je voulais raconter et j'avais, pour ainsi dire, toutes les libertés. Jusqu'à présent, personne ne s'est intéressé à ce sujet, mais j'aimerais bien le reprendre. Je devais en être non seulement le metteur en scène mais également le producteur pour “Allied Artists”. J'ai toujours été passionné par la peinture et j’ai même pensé devenir peintre. Pour moi. La peinture est l'art par excellence. Pour Utrillo et Valadon, c'est d’autant plus excitant que la vie qu'ils ont menée était fascinante. Lui était animé par une vitalité extraordinaire qui rapprocherait presque son existence de celle que mènent nos actuels beatniks. Je pensais employer Horst Buchholz pour incarner Utrillo, j’avais aussi pensé à Gérard Blain. » Et l’abruti Serge Daney, qui l’interviewait, n'eut pas plus de questions que ça à lui poser sur tout qu'il venait d’entendre au sujet de cet à coup sûr chef d’œuvre (abandonné), et passa à une autre question.
1897 : Naissance du peintre Paul Delvaux.
1907 : Naissance de Dominique Aury (voir l’Éphéméride du 27 avril).
1926 : Naissance du saxophoniste de jazz John Coltrane (évoqué par Nabe dans le Journal intime, Au régal des vermines, La Marseillaise, Coups d’épée dans l’eau, Les Porcs 2).
1928 : Naissance du contrebassiste de jazz Michel Gaudry (joue dans le morceau Nabe's Dream, 1976).
1930 : Naissance de Ray Charles.
1936 : Naissance du journaliste Eugène Saccomano.
1938 : Naissance de Jean-Claude Mézières, dessinateur de la bande dessinée Valérian (évoqué par Nabe dans Les Porcs 2, 2020).
1938 : Naissance de l'actrice Romy Schneider (évoquée par Nabe dans l'article La Vérité sur l'Enfer — repris dans Oui —, Les Porcs 2).
1939 : Mort de Sigmund Freud, inventeur inconscient de la psychanalyse (évoque par Nabe dans Au régal des vermines, L'Âge du Christ, Non, Coups d'épée dans l'eau, Les Porcs 2).
1946 : Naissance de Bernard Maris, chroniqueur économique houellebecquien de Charlie Hebdo et « acteur » chez Jean-Luc Godard, mort dans l'attentat du 7 janvier 2015 (évoqué par Nabe dans Patience 2).
1952 : Naissance du journaliste Guillaume Durand (évoqué par Nabe dans Coups d'épée dans l'eau, Les Porcs 1).
1964 : Naissance de Bruno Solo, humoriste, animateur et acteur français de cinéma et de télévision. Pas grand chose à voir avec Nabe sauf que lorsque Bruno croise Marc-Édouard, ils s’étreignent d’affection… Pourquoi ? Parce que d’abord Nabe a toujours apprécié que Bruno Solo ait toujours eu beaucoup de sympathie pour lui, et pour une bonne raison. Car il y a toujours une raison à tout : c'est que Solo sait que Nabe est un grand admirateur et un défenseur de Fournier, le dessinateur-pamphlétaire de Charlie Hebdo et d’Hara-Kiri des années 60-70, l'inventeur de l'écologie si oublié aujourd'hui. Et là encore, il y a une raison : c'est que Bruno Solo n'est rien moins que le fils du cousin de Fournier, c'était donc quelqu'un de sa famille, et il ne peut qu'être touché que Nabe, dès le début (voir les pages dans son Journal qu'il consacre à Fournier), sans attendre la mode de l'écologisme, ait su si bien faire revivre, dans ses écrits, l’œuvre et la mémoire de celui qui était son grand cousin (mort à 35 ans en 1973).
1967 : Naissance de l'écrivaillon sollersien Yannick Haenel (étrillé un peu partout dans Les Porcs, Nabe's News, etc).
1983 : Nabe découvre, hilare, que Charlie Lelouch, propriétaire du club de jazz Le Twenty-One, est également vendeur d’objets sexuels.
1985 : Nabe rencontre Fabienne Issartel.
1988 : Dans Le Quotidien de Paris, Nabe répond à l’enquête « Vous est-il arrivé de faire des folies au nom de la littérature ? » (repris dans Coups d’épée dans l’eau, 1999).
2006 : Dans une émission de Laurent Ruquier, et en présence de Guy Bedos, Yann Moix attaque Louis-Ferdinand Céline en affirmant, à tort, que l'écrivain est responsable de la déportation de Robert Desnos (évoqué par Nabe dans Les Porcs 1, 2017).
2014 : Décapitation en Algérie par les « Soldats du califat » (État islamique) du touriste et photographe Hervé Gourdel (évoquée par Nabe dans Patience 1 et dans Patience 2).