Duke Ellington
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Edward Kennedy Ellington, dit Duke Ellington, est un jazzman et compositeur américain né le 29 avril 1899 à Washington D.C. (États-Unis) et mort le 24 mai 1974 à New York (États-Unis).
Sommaire
Liens avec Marc-Édouard Nabe
Malheureusement, Marc-Édouard Nabe n’aura jamais vu Duke Ellington en concert, même si son admiration et les études de sa musique remontent à loin et n’ont jamais cessé. Il se « rattrapera » en côtoyant et en jouant avec son plus grand batteur : Sam Woodyard. En 2018, exilé en Suisse, Nabe réalise une série de portraits de Duke Ellington, mêlant les techniques picturales.
Citations
Nabe sur Duke
- « Dans les dandys d’aisance, il faut remonter à Duke Ellington pour retrouver ce racé-là... Duke porte bien son nom. Pas un dans le Jazz n’a excellé ainsi au grand clavier de la courtoisie européenne. Quel actuel, quel sinueux ! Le dandy ducal délicat ! Un peu avant de mourir, Ellington a écrit un thème extraordinaire que personne ne semble vouloir relever, et dont le titre, choisi en français par Duke lui-même, le définit impeccablement : le Sucrier Velours, ça s’appelle. Pour moi voilà, Duke Ellington, ce sera toujours le Sucrier Velours. » (« Le Sucrier Velours et autres dandys », Zigzags, 1986, pp. 12-13)
- « Newport 1956... Duke Ellington est considéré comme un “ringard” en ces années de pré-free-jazz et de bop post-Parker : il a du mal à convaincre qu‘il est toujours à la tête du plus grand orchestre du monde. Les arrangements ne dérangent plus, et ces mêmes standards démontés et remontés amoureusement par Billy Strayhorn ne suffisent pas à faire s‘évanouir le public d‘admiration. On attend le Duc de Harlem au tournant du festival d‘été. Louis Armstrong vient de se produire et a déjà déçu. Satchmo n‘a scotché personne. Ce 8 juillet, autour de minuit, Duke arrive avec son armée d‘anges noirs en vestes blanches, bien serrés sur la scène, derrière leurs pupitres ornés de la vigoureuse signature ducale, plus énigmatique que tous les tags du futur. Jimmy Hamilton et sa clarinette qui joue dans le style de Benny Goodman ; Johnny Hodges et son alto sinueux peloteur de balades; Harry Carney barytonnant dans le décolleté de dames sophistiquées ; Cat Anderson, malabar stridant à la pointe de la trompette. Et surtout un martien à la batterie que beaucoup ne connaissent pas encore, maigre et noble comme un chef Choctaw. » (« Le vingt-septième Chorus », Jazzman n°126, juillet-août 2006)
Intégration littéraire
- Au régal des vermines (1985)
- « Le Sucrier Velours et autres dandys », Zigzags (1986)
- Chacun mes goûts (1986)
- Nabe’s Dream (1991)
- Rideau (1992)
- Petits Riens sur presque tout (1992)
- L'Âge du Christ (1992)
- Nuage (1993)
- Tohu-Bohu (1993)
- Inch’Allah (1996)
- Coups d'épée dans l'eau (1999)
- Kamikaze (2000)
- « Le vingt-septième Chorus », Jazzman n°126, juillet - août 2006 (Inédit en volume)
Portraits
Portraits de Duke Ellington sur le site de Marc-Édouard Nabe