Dominique Gaultier

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Dominique Gaultier

Dominique Gaultier est un éditeur, fondateur en 1984 du Dilettante.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Nabe et Gaultier chez Nabe, 1987

Dominique Gaultier a fondé et dirige les éditions du Dilettante depuis 1984. Il publie son premier Nabe en 1986 : Chacun mes goûts. Suivent La Marseillaise en 1989, Nuage en 1993 et Loin des fleurs en 1998. Si chaque publication est sous la forme d’un court livre de quelques dizaines de pages, Le Dilettante réédite en 2005 Au régal des vermines, accompagné d’une longue préface, finalement éditée à part en 2009 : Le Vingt-septième Livre. Le Dilettante est le seul nom d’éditeur à apparaître dans la liste des ouvrages imprimée à la fin de chaque livre anti-édité par Marc-Édouard Nabe, bien que celui-ci possède les droits des cinq plaquettes publiées par Gaultier. En octobre 2016, l’éditeur rend visite à l’anti-éditeur dans sa galerie installée rue Frédéric Sauton, à Paris.

Gaultier est avec Besson et Sollers la dernière figure du milieu parisien des lettres avec lequel Nabe reste lié.

Citations

Gaultier sur Nabe

  • « J’ai beaucoup aimé ton nouveau livre. Il est nettement meilleur que le premier : plus d’amour de la vie, de la littérature, plus de maîtrise dans l’écriture... » (23 janvier 1986, à propos de Zigzags, retranscrit dans Tohu-Bohu, 1993, p. 1437)

Nabe sur Gaultier

  • « Mercredi 13 janvier 1988. — Tôt le matin nous recevons la visite surprise de Dominique Gaultier les mains chargées de croissants chauds. “Il faut qu’on parle !” Il a réagi illico à ma lettre et se montre navré que certains titisses, arcapins et balougneux de sa librairie me dégoûtent d’y aller. Nous prenons le petit déjeuner ensemble et parlons à cœur de pierre ouvert... Dominique est toujours élégant (pas seulement vestimentairement). Je suppose qu’il panse les plaies de tous ses auteurs d’une façon ou d’une autre, mais la mienne — pour aller dans le sens de ses jeux de mots (et pour en dégager le sens) — il ne se contente pas de la panser, il la pense également. Il faut dire que mes plaies donnent à penser ! Au bout d’une heure, rougissant de m’avoir ému, Gaultier regagne sa “triste officine qui pue la mort”. C’est pas pour rien qu’il est en le chef : c’est le meilleur ! » (Inch’Allah, 1996, pp. 2398-2399)
  • « Dominique avait opté pour emballer mon « nouveau bébé », comme il disait, dans une imitation de faire-part. Tout en violet et beige... Résultat : bof... Ça aurait été pas mal s’il était allé jusqu’au bout de l’idée et avait fait imprimer la couverture sur du vrai papier de faire-part un peu cloqué. Pour l’intérieur, comme Dominique (par souci d’économie) n’avait pas voulu faire tout ressaisir, il avait procédé à une reconnaissance de texte, ce qui avait laissé passer pas mal de coquilles. Et puis, pour la couverture, ce cher « despote éclairé », comme il s’appelait lui-même, n’avait pas été d’accord pour balancer une photo de moi à Apostrophes, ce qui commercialement aurait été excellent. Heureusement, toutes ces préventions étaient balayées par mon Vingt-Septième Livre ! » (Les Porcs tome 1, 2017, pp. 265-266)

Intégration littéraire

Notes et références