Pablo Picasso

Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Pablo Picasso

Pablo Picasso est un peintre espagnol né le 25 octobre 1881 à Malaga (Espagne) et mort le 8 avril 1973 à Mougins (France).

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Après avoir passé toute son enfance et toute sa jeunesse à admirer, étudier, et connaître l’œuvre de Picasso (y compris in progress, puisque le jeune Nabe était contemporain des dernières périodes picassienne : 1958 - 1973), Nabe a intégré le peintre espagnol dans toutes ses disciplines. Il est partout dans ses propres peintures ainsi que dans presque tous ses livres. Au milieu des années 1970, il a eu la chance de rencontrer et de fréquenter le potier de Picasso, qui vivait encore à Vallauris, qui s’appelait Jules Agar, ainsi que, plus tard, l’une de ses maîtresses mal connues, Geneviève Laporte.

En février 2009, Marc-Édouard Nabe est invité par Frédéric Taddeï, avec Daniel Buren, Lucien Clergue, Roland Dumas, Pépita Dupont et Geneviève Laporte, dans une émission diffusée en direct depuis l’exposition organisée au Grand Palais, « Picasso et les maîtres ». En 2013, Marc-Édouard Nabe réalise une série de portraits de Picasso, mêlant les techniques, qu’il expose dans sa galerie installée sur le cours Mirabeau, à Aix-en-Provence.

Citations

Nabe sur Picasso

  • « Picasso à 91 ans, bandant, baisant, dévorant, balançant ses douze toiles par jour, passant d’une “veine” à l’autre, vidant l’Histoire de tous ses mousquetaires, roc muet qu’aucune faille n’entame. Picasso n’a jamais eu d’âge, c’est la bête torse nu qui fait crisser son fusain sur la surface du monde. Picasso n’a jamais évolué : des petits oiseaux que lui soutirait son père aux “beatniks” torchés près du dernier soupir : tout est hors de gamme. Picasso n’a pas joui autant qu’on l’a voulu. Lui, c’était la Religion de la peinture avant tout. Picasso aimait certainement moins la vie que la peinture. C’était pas mal la vie : c’est bien pour tremper son biscuit cette tasse de brouhaha, c’est chouette d’être un homme, un être vivant... Mais c’est Rien-Du-Tout à côté de la Peinture ! La peinture qui compte ! Toutes les peintures : la sienne comme celles des autres, des autres picassos, des autres religieux de la Peinture : il savait où les trouver... D’où son immense condescendance à vivre parmi nous, à se laisser prendre pour simple Espagnol, un Manolo supérieur, un Dominguez qui aurait réussi !... » (Le Bonheur, 1988, p. 53)
  • « Picasso, c’est ma lampe. Quand je suis dans le noir, je l’allume, tout s’éclaire. Ça a toujours été le cas. J’ai eu la chance d’être depuis que je suis bébé entouré de reproductions et de livres de Picasso. Mon père m’avait accroché dans ma chambre des tableaux reproduits de toutes les époques. Je n’ai connu que ça. Jusqu’à cinq-six ans, il n’y avait pas la télé à l’époque, il n’y avait rien d’autre, pas d’images, de livres d’enfant, il n’y avait que ça. J’ai été habitué à voir une partie du monde à travers le pinceau et l’œil dans lequel Picasso le trempait. » (Regarde les hommes changer, Europe 1, 1er février 2009)

Intégration littéraire

Portraits

Portraits de Pablo Picasso sur le site de Marc-Édouard Nabe

Notes et références