Le nabien anti-Nabe : Différence entre versions

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'''''La nabien anti-Nabe''''' est une étude signée [[Antoine Rosselet]] et publiée sur le site des lecteurs de [[Marc-Édouard Nabe]] ''alainzannini.com'' (9 août 2013).
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'''''Le nabien anti-Nabe''''' est une étude signée [[Antoine Rosselet]] et publiée sur le site des lecteurs de [[Marc-Édouard Nabe]] ''alainzannini.com'' (9 août 2013).
  
 
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Version actuelle datée du 1 août 2020 à 15:06

Le nabien anti-Nabe est une étude signée Antoine Rosselet et publiée sur le site des lecteurs de Marc-Édouard Nabe alainzannini.com (9 août 2013).

« Le plus grand de mes fans oublie la joie que je lui ai procurée et, à la moindre déception, me toise. (...)
Qu'est-ce qu'on en a à foutre que quelqu'un nous admire ? Ce qu'on veut, c'est qu'il nous aide ! » (Le 27ème livre)


Après ce mois d'exposition triomphale (80 tableaux vendus), il est probablement temps de consigner quelques cas récurrents et symptomatiques de visiteurs venus trouver Marc-Édouard Nabe dans sa galerie aixoise. On le sait depuis longtemps, le lecteur de Nabe n'est pas un lecteur ordinaire... et découvrant bien souvent dans son écriture un lien d'intimité - voire de complicité - très fort entre lui et l'auteur, il est rare que leur première rencontre ne s'en trouve pas biaisée. Il y aurait beaucoup à rapporter et à développer sur les raisons profondes de cette ambiguïté typique entre Marc-Édouard Nabe et ses admirateurs, mais disons simplement ici que le fan – parfaitement coutumier du Nabe de papier – sera rapidement gêné par l'importune présence de l'artiste vivant. Le Nabe réel ne s'avérera presque jamais « digne » de l'image (toujours très abstraite) que le fan s'en était faite. Il ne le saisit pas, il lui échappe... On a du mal à comprendre pourquoi d’ailleurs, tant l’être « en vrai » est à l’exacte image de son écriture : sincère, énergique, drôle, vif et cinglant. Mais le Nabe vivant le déçoit, et cette déception est telle qu'il ne la lui pardonnera pas. Déjà le nabien déçu ne pense plus aux milliers d'heures passées à lire amoureusement tous ses livres prodigieux, il n'a plus qu'une idée en tête : faire payer à son idole d'avoir osé le décevoir ! Alors il s'en ira quelque part sur le web pour faire connaître au monde entier le « salaud » qu'est devenu son auteur favori...

Les indignés anonymes
Oui, il semble que le « fan vexé » soit devenu le plus pugnace ennemi de l'artiste en ce temps de l'Internet : autoroute du mensonge, de la falsification et de l'approximation criminelle. Car si les médias ordinaires continuent – quoi qu'en racontent certains abrutis – de boycotter Nabe (combien de plateaux de promo pour L’Enculé ?), c'est désormais sur Internet que les pires anti-nabiens s'expriment et colportent leurs saloperies et leur jalousie délirante d'insondables merdeux frustrés. Au moins les crevures journaleuses et académiques qui continuent de chier sur le génie de Nabe ne se cachent pas derrière des pseudonymes de minables petits forumistes anonymes, haïssables « dissidents » virtuels infoutus d'élever la voix en dehors de leurs sordides maquis cybernétiques.
C'est par ailleurs la divulgation de son identité réelle qui déclencha chez Marian « Kokopelli » Balastre cette hystérie furieuse et malfaisante ! Il aura suffi de le citer une fois – et sur twitter ! – pour que cet inconditionnel lecteur, cet amoureux fou de la prose nabienne, de son admirable mystique et de son implacable anti-complotisme se retrouve à vomir toute son aigreur de petit prof parisien honteux sur son ancienne idole devenue en quelques journées « pire que Soral » selon ses dires. Quel tour de force chez cet indécrottable Témoin de Jéhovah (comme nous l'a révélé trop tard Laurent James) ! Passer de la lecture intégrale de L’Âge du Christ dans la forêt de la Sainte Baume à la page d'accueil du Libre Penseur en une semaine : impressionnant retournement de veste, convenons-en !

Tout commença par une envie de pisser...
Marian Balastre et son ami Marc « Mandril » Ferarrio étaient venus à la galerie de Nabe pour « discuter » avec l'auteur et ses amis, tout en méprisant son exposition de portraits (puisque Nabe est un écrivain et que par définition, « un écrivain peint forcément mal » - sic). Lorsque Nabe leur signifia d'une part que les toilettes de la galerie ne sont pas des WC publics et que, d'autre part, il avait autre chose à foutre ce soir-là que de deviser des banalités habituelles avec deux fans qui se targuent de ne pas s'intéresser à sa peinture et de n'y rien connaître par-dessus le marché, Marc offrit tout de même à Nabe un sympathique dessin tandis que Marian laissa pour la peine un misérable et puéril petit message dans le livre d'or de l'expo. Après quoi, les deux fans refoulés repartirent dans la nuit aixoise.
Ils revinrent nous trouver le surlendemain, après vingt-quatre heures passées à la Sainte-Baume aux côtés de Laurent James en pleine procession nabienne. Là encore, l'accueil ne leur convint pas (il faut dire que Samantha - la stagiaire - n'est pas du genre à ménager les parasites) et ils repartirent une nouvelle fois déçus, déçus par le « Nabe réel » qui définitivement ne semble pas correspondre à l'image qu'ils s'en étaient faite au travers de leurs lectures (mais quelle image au juste ?... et surtout quelles lectures ??...) Une fois encore, l'artiste n'a pas daigné satisfaire aux exigences de ses fans (envers qui il devrait pourtant se montrer tellement redevable, flatteur et suintant de merde devant leur admirable manière d'avoir aimé tel livre, d'avoir compris tel chapitre, d'être juste un peu déçu par telle phrase, tel tableau, tel passage-télé etc.), il lui faudra dès lors répondre de cet inqualifiable affront !

La vengeance du fan déçu
Ainsi Marian torcha son ignoble texte, consternant de bêtise, de rancœur, de mesquineries et de calomnies (Nabe ne s'intéresserait qu'aux acquéreurs et serait devenu un odieux capitaliste, mercantile et calculateur. Ben tiens, voilà autre chose ! Pour avoir assisté à toute l'exposition, je peux affirmer que cette nouvelle accusation, alors quasiment inédite - mais reprise depuis par pléthore d'ignorantes raclures internautes -, est d'une abyssale fausseté ! On ne compte plus le nombre de splendides rencontres faites avec des non-acheteurs, tant avec des fans qu'avec de simples passants qui parvinrent à émouvoir l'artiste par leurs commentaires, leur humour ou leur sensibilité). L'imbuvable merdasse hystérique anti-nabienne de l'indigné Kokopelli se retrouva sur le twitter de l'expo, signée du vrai nom de son auteur : Marian Balastre. Dix minutes plus tard, Marc m'appela sur mon portable : « À quoi vous jouez, bordel ?! Retirez tout de suite le texte de Marian de votre twitter de merde !! » Mais trop tard, le mal était fait. Ô les tristes renégats humiliés !
Marian et Marc rentreront alors dans un état d'hystérie délirante, nous inondant de courriels, d'injures, d'ultimatums, de menaces (oui, le « clochard mystique » Kokopelli en fut réduit à menacer Nabe de porter plainte s'il n'effaçait pas son texte de twitter - texte écrit le jour-même !)... Il se plut ensuite à pourrir le twitter de l'expo, souillant de ses petites salves cyniques certains des plus touchants témoignages de cette grandiose aventure humaine, appelant au vandalisme, hurlant que ces « croûtes » hors de prix méritaient d'être cramées (souhait exaucé depuis par Le Libre Penseur), continuant d'insulter Nabe et Samantha, vociférant de toute sa hargne infantile, tapant du pied, criant très fort, me suppliant presque de « faire quelque chose », terrifié à l'idée d'être finalement reconnu pour ce qu'il est bel et bien : un « fan vexé » qui vomit sur celui qu'il sait pourtant être le plus grand écrivain vivant !
L'absolue transparence nabienne aura donc fait une nouvelle victime. Ah, l'anonymat, quel confort décidément ! La mauvaise foi de Marian ira même jusqu'à vouloir justifier sa frilosité à dévoiler son vrai nom en se servant du cas d'Alain « Nabe » Zannini qui écrit lui aussi sous pseudonyme. Il va de soi que Nabe n'a jamais renié son « identité civile » et que ses raisons d'utiliser un nom d'artiste sont d'un ordre radicalement plus élevé que celles de ne pas se griller au sein d'une fac de lettres parisienne.

Gangrène
Quelques jours et une cataracte de courriels, sms et appels plus tard, le texte de Marian se retrouve sur le site du fanatique anti-nabien « Joe le Corbeau » (qui du reste était passé à la galerie auparavant dans l'espoir de trouver « un terrain d'entente » - sic - et qui, le même jour, se vantait sur facebook d'avoir été « viré » de l'expo par Samantha. Ah, se faire jeter par Nabe : le nouveau must du dissident in !) Marian nous écrit alors qu'il n'y est pour rien, que c'est Marc cette fois-ci qui l'a trahi, que tout le monde devient fou, qu'il en arrive même à douter de sa propre santé mentale (délicieux aveux !) etc.
Pendant ce temps, l'exposition bat son plein : les ventes et les belles rencontres se succèdent dans un merveilleux climat qui se retrouve hélas en butte aux assauts forcenés des ennemis de l'Art en général et de Nabe en particulier. Le texte et les commentaires de Marian commencent à porter leurs fruits pourris : Nabe le mégalo, Nabe le mal-habillé, Nabe le mauvais peintre, Nabe le snob, Nabe le cupide, Nabe le pédophile, Nabe le pourfendeur de pauvre musicien des rues (alors qu'il s'agissait d'un autre fan vexé parfaitement connu de Nabe), Nabe l'hyper-susceptible (!!!), Nabe le capricieux… Enfin, Nabe le traître évidemment ! Nabe a trahi. Mais trahi qui, et quoi ? Ah, qu'est-ce qu'ils aiment voir Nabe remettre à leur place les petits fans jaloux et perfides, mais qu'est-ce qu'ils lui en veulent quand ce sont eux qui se font rembarrer (pour les mêmes raisons, d'ailleurs) !

Un nabien chez Salim
Toutes ces grosses merdes qui passent de l'adoration de Nabe à sa détestation en quelques jours (voire en quelques minutes, on en a vu !) finissent alors par s'allier contre celui qui n'était pas comme elles voulaient : les clans se forment sur le net pour attaquer de concert leur ancien écrivain favori !... Ainsi le texte de Marian (alors furieux anti-complotiste, pro-Ben Laden, ennemi des soraliens etc.) sera récupéré par Salim Laïbi en personne qui accueillera les bras ouverts ce nouvel « anti-Nabe » tombé du ciel ! Il relayera soigneusement le texte malveillant sur son site de « Libre Penseur » toujours prêt à toutes les plus invraisemblables alliances pour souiller l'image de son ancien Maître et héros. Salim qui ira jusqu'à illustrer sa dernière vidéo sur « l'escroquerie nabienne » d'une photo d'un travesti à lunettes... qui n'est pas Nabe (photo associée jadis au nom de Nabe par Juan Ascensio, d'ailleurs cité par Salim dans sa vidéo) ! Cela donne le ton, le reste est de la même teneur.

LLP, un cas d'étude
Le Libre Penseur, encore un fan vexé (vexé par son extraordinaire portrait dans L’Homme qui arrêta d’écrire) qui se retourna furieusement contre Nabe. Le plus étonnant est qu'ils persistent tous (et lui le premier) à déplorer que leur écrivain fétiche soit passé à l'ennemi, qu'il ait « trahi » (on y revient !) tous ses disciples contrariés etc. Pourtant, le Libre Penseur était webmaster de Nabe alors que celui-ci avait déjà publié Une lueur d’espoir, Printemps de feu, J’enfonce le clou (livres dont il se garde bien de dire toute l'admiration qu'il leur portait)... À quel moment Nabe a-t-il bien pu « changer » selon lui ? Il a toujours tenu un discours anti-complotiste et anti-révisionniste (relisez les pages sur Faurisson dans son Journal intime) ! Salim, toi qui le connais si bien : explique-nous de quelle façon Nabe a bien pu te décevoir et/ou te trahir si ce n'est en malmenant ton petit amour-propre blessé dans son vingt-huitième livre ?! Tu connaissais parfaitement son point de vue sur le 11 septembre et cela ne t'empêcha pas de dépenser des milliers d'heures pour mettre en place un site (pourtant « pas d'une grande facture », tu le dis toi-même - et je le confirme, j'étais membre du forum) et lui permettre de faire découvrir et aimer son œuvre que tu défendais de toutes tes forces à la moindre occasion ! Salim Laïbi : un cas d'étude du fan vexé, donc. Quelle misère !

Sinistrose et mauvaise foi
Il y a aussi cette nouvelle marotte (de Soral à Sollers) qui consiste à raconter partout que Nabe se serait finalement « suicidé ». C'est donc un suicide de ne plus vous avoir comme lecteurs ? Car c'est bien là tout ce que Nabe a perdu : un cortège d'usurpateurs et d'envieux morbides qui n'en reviennent pas que Nabe ait préféré les envoyer chier plutôt que de rester dans leurs petits papiers. Il suffit de voir Nabe entouré de ses jeunes amis, créant en toute liberté, redoublant de projets et d'idées, évoluant dans une atmosphère extraordinaire de fraîcheur, d'énergie, d'amour, de créativité, de passions, de découvertes, d'aventures, de beauté, de rencontres et de succès pour saisir toute la jalouse aigreur de ses détracteurs cafardeux.
Car c'est une constante : les « anti-Nabe » sont sinistres. Systématiquement ! Leur cynisme de réacs cultivés à qui « on ne la fait pas » ne trompe personne : ils sont d'une tristesse accablante. Aucun panache, aucune fougue, aucun humour chez ces lugubres moralisateurs ! Et puisqu'ils sont résolument incapables de créer quoi que ce soit de beau, de vrai et de juste, ils s'emploient à recouvrir de merde (ou à passer par le feu) tout ce qui les renvoie à leur atroce condition de persifleurs impuissants embourbés corps et âme dans la grisaille de leur ego.
Par surcroît leur haine de l'Art et de la Beauté en faisant d'authentiques blasphémateurs, il serait temps pour ceux d'entre eux qui se targuent de servir le Divin de s'absoudre fermement d'une telle profusion de péchés véritables ! À grands coups de triques, qu'ils se saignent pour de bon en rachetant point par point les monceaux d'immondices qu'ils ont eu la faiblesse et la connerie de proférer à la face du Génie !... Car comme l'écrivait à l'époque l'auteur de chevet de Marian Ballastre, du Libre Penseur et de tant d'autres nabiens devenus anti-Nabe : « la meilleure chose à faire quand on sait qu’on a fait le mal, c’est de faire le bien. Amen. »

Antoine Rosselet