La Marseillaise : Différence entre versions

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À l’occasion du bicentenaire de la révolution française, Nabe écrit et publie un portrait du free-jazzman [[Albert Ayler]]. La reprise par le musicien américain de ''La Marseillaise'' (''Spirit Rejoice'', 1965) donne son titre à l'ouvrage. Après quelques considérations sur la France<ref>Ouverture du livre, disponible sur le site de l'éditeur : http://www.ledilettante.com/pdf/1058.pdf</ref>, le livre s’envole comme une ode lyrique et exaltée à la musique d’Albert Ayler, incluant dans son souffle des éléments biographiques du musicien ainsi qu’une évocation fantasmée d’Ayler participant à une bataille lors de la guerre de Sécession. La couverture est l'œuvre du dessinateur [[Siné]].
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À l’occasion du bicentenaire de la révolution française, Nabe écrit et publie un portrait du free-[[:Catégorie:Jazzmen|jazzman]] [[Albert Ayler]]. La reprise par le musicien américain de ''La Marseillaise'' (''Spirit Rejoice'', 1965) donne son titre à l'ouvrage. Après quelques considérations sur la France, le livre s’envole comme une ode lyrique et exaltée à la musique d’Albert Ayler, incluant dans son souffle des éléments biographiques du musicien ainsi qu’une évocation fantasmée d’Ayler participant à une bataille lors de la guerre de Sécession. La couverture est l'œuvre du dessinateur [[Siné]].
  
 
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Pour Delfeil de Ton dans ''Le Nouvel Observateur'' (en 1989), « ''La Marseillaise'' est le premier livre sur Albert Ayler, et déjà le meilleur ».
  
 
Pour [[Patrick Besson]], dans ''Le Figaro Littéraire'', ''La Marseillaise'' « est une ode à la désobéissance civile », « un hymne à la désobéissance littéraire »<ref>Patrick Besson, « Marc-Édouard Nabe, Hymne à la désobéissance », ''Le Figaro Littéraire'', 6 novembre 1989, p. 20.</ref>.
 
Pour [[Patrick Besson]], dans ''Le Figaro Littéraire'', ''La Marseillaise'' « est une ode à la désobéissance civile », « un hymne à la désobéissance littéraire »<ref>Patrick Besson, « Marc-Édouard Nabe, Hymne à la désobéissance », ''Le Figaro Littéraire'', 6 novembre 1989, p. 20.</ref>.
  
 
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* En 1990, lors du Festival de jazz de Paris, Marc-Édouard Nabe a lu des extraits de son livre, en compagnie du saxophoniste Charles Tyler, ancien musicien d'Albert Ayler<ref>Francis Marmande, « Mort du saxophoniste Charles Tyler, ''Le Monde'', 30 juin 1992</ref>. Les deux hommes ont réitéré l'expérience en février 1992, à Toulon<ref>Patrick Landreau, « Entre jazz et poésie », ''Var Matin'', 1er février 1992.</ref>.
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* En 1990, lors du Festival de jazz de Paris, [[Marc-Édouard Nabe]] a lu l’intégralité de son livre, en compagnie du saxophoniste [[Charles Tyler]], ancien musicien d’[[Albert Ayler]]<ref>Francis Marmande, « Mort du saxophoniste Charles Tyler, ''Le Monde'', 30 juin 1992</ref>. Les deux hommes ont réitéré l'expérience en février 1992, à Toulon<ref>Patrick Landreau, « Entre jazz et poésie », ''Var Matin'', 1er février 1992.</ref>.[[Fichier:Nabe_Tyler_1990.mp4|thumb|center|upright=1.4|Nabe et Tyler en novembre 1990]]
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* En mai 2000, Francis Marmande signale ''La Marseillaise'' dans un article du ''Monde'' sur les trente ans de la mort d’[[Albert Ayler]].
 
* En mai 2000, Francis Marmande signale ''La Marseillaise'' dans un article du ''Monde'' sur les trente ans de la mort d’[[Albert Ayler]].
  
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Version actuelle datée du 1 septembre 2021 à 15:39

Couverture de La Marseillaise, 1989

La Marseillaise est un essai de Marc-Édouard Nabe, publié par les éditions du Dilettante, en septembre 1989.

Résumé

À l’occasion du bicentenaire de la révolution française, Nabe écrit et publie un portrait du free-jazzman Albert Ayler. La reprise par le musicien américain de La Marseillaise (Spirit Rejoice, 1965) donne son titre à l'ouvrage. Après quelques considérations sur la France, le livre s’envole comme une ode lyrique et exaltée à la musique d’Albert Ayler, incluant dans son souffle des éléments biographiques du musicien ainsi qu’une évocation fantasmée d’Ayler participant à une bataille lors de la guerre de Sécession. La couverture est l'œuvre du dessinateur Siné.

Incipit

14 juillet 1989, j’écoute la Marseillaise d’Albert Ayler. La fête dehors bat son plein. Par ma fenêtre, je vois les fusées tricolores qui zigzaguent dans la nuit. C’est ridicule. La France est lamentable. Je monte le son.
14 juillet 1989, j’écoute La Marseillaise d’Albert Ayler. La seule vraie marseillaise qui ne nous fasse pas honte, alors que l’intolérable commémoration touille un dernier fond de diarrhée dans le pot de chambre de l’Histoire. Je pense que cette année marquera la fin des ignominies. La sale France a rendu l’âme, enfin ! Dehors, ils croient se réjouir, les sans-culottes sans rien dedans, mais ils assistent, sans le savoir, à l’enterrement de la Démocratie en personne. Née il y a deux cents ans, la République est en train d’expirer après une longue agonie. Le premier pétard, ce soir, c’est le dernier soupir des Lumières.
La seule chose qu’un anar mystique puisse opposer à la célébration du bicentenaire de la Révolution française, c’est d’écouter sans cesse la Marseillaise d’Albert Ayler.
Les cris sacrilèges d’Albert déchiquettent les flonflons. L’Arc retapé va s’écrouler. Le free-jazz broie les réjouissances. Je voudrais que le peuple des bourgeois français en crève. Je voudrais que la Marseillaise d’Albert Ayler sonne l’hallali d’un carnage terrible.

[...]

Accueil critique

Pour Delfeil de Ton dans Le Nouvel Observateur (en 1989), « La Marseillaise est le premier livre sur Albert Ayler, et déjà le meilleur ».

Pour Patrick Besson, dans Le Figaro Littéraire, La Marseillaise « est une ode à la désobéissance civile », « un hymne à la désobéissance littéraire »[1].

Échos

Édition

  • Marc-Édouard Nabe, La Marseillaise, Le Dilettante, 1989, 48 p. ISBN : 2905344326
    • Rééd 2009, 48 p. ISBN : 9782842631703

Lien externe

Notes et références

  1. Patrick Besson, « Marc-Édouard Nabe, Hymne à la désobéissance », Le Figaro Littéraire, 6 novembre 1989, p. 20.
  2. Francis Marmande, « Mort du saxophoniste Charles Tyler, Le Monde, 30 juin 1992
  3. Patrick Landreau, « Entre jazz et poésie », Var Matin, 1er février 1992.