Dominique Strauss-Kahn

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Dominique Strauss-Kahn

Dominique Strauss-Kahn est un économiste né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Dès le déclenchement de l’affaire dite « DSK », le 14 mai 2011, Marc-Édouard Nabe songe à en écrire un roman, il y travaille durant l’été et il paraît le 7 octobre 2011 : L’Enculé. Dominique Strauss-Kahn en est le personnage principal et le narrateur.

Dans plusieurs interviewes, Nabe s’explique sur cette transposition fictive d’un événement de l’actualité à chaud :

« J'aurais pu écrire un pamphlet ou un tract, mais le roman me permettait de me glisser dans la tête de DSK, ce qui est quand même beaucoup plus marrant. C'est un travail assez complexe d'élaboration. Ce qui m'a passionné, c'est de le faire en direct. Il y en a qui ont fait des livres sur des faits divers, par exemple Morgan Sportès avec son livre sur Ilan Halimi. Il écrit cinq ans après le fait divers et il change les noms : la belle affaire ! Moi j'ai gardé les vrais noms. Et j'étais avec Strauss-Kahn en permanence, je vivais avec lui pendant quatre mois. J'estime que j'étais plus avec lui que tous ses défenseurs. J'étais en connexion mentale.[1] »

Citations

DSK sur Nabe

  • « Son “antiédition“, c’est une sacrée trouvaille commerciale ! Crois-moi, c’est l’économiste qui te le dit. Et puis moi, il me plaît, je l’ai croisé une fois, au Baron de la grande époque, il est très sympathique. » (Le narrateur Dominique Strauss-Kahn dans L’Enculé, 2011, p. 74)

Nabe sur DSK

  • « Je me réjouis toujours quand les masques tombent. Je déteste les masques surtout les masques sociaux. Le social me dégoûte profondément. Dans le cas de DSK, le masque est tombé, mais il l'a vite ramassé et se l'est remis sur le visage avec l'aide de son entourage. On le lui a verrouillé comme le masque de fer : c'est le masque du “nieur”. C'est ça sa tragédie : il nie l'évidence. S'il avait simplement dit à la télé : “Oui tout à coup j'ai eu envie de baiser et il n'y a que ça qui m'intéresse, je me fous de la politique, j'aime la France, mais là c'est plus fort que tout, j'ai 62 ans, il me reste encore quelques années pour triquer, j'ai vraiment besoin de ça, d'ailleurs tous les hommes me comprendront”, il aurait eu tout le monde avec lui. Et “pardon Nafissatou, c'est vrai, je l'ai un peu brutalisée, mais j'avais tellement envie d'elle !”, aucun homme ni aucune femme n'aurait pu, en l'entendant, résister à un pareil aveu de vérité. » (Interview avec François Brummell, « Les éjacs littéraires de Nabe », Hot Vidéo, janvier 2012)

Intégration littéraire

Notes et références

  1. Pierre Ancery, « DSK, c’est moi ! », BibliObs.com, 8 novembre 2011.