Bruno Deniel-Laurent

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Bruno Deniel-Laurent, 2014

Bruno Deniel-Laurent est un écrivain, critique et documentariste né le 4 juillet 1972, à Château-Gontier.

Liens avec Marc-Édouard Nabe

Bruno Deniel-Laurent est le directeur de la revue Cancer ! qui a publié des textes et des interviewes de Marc-Édouard Nabe, entre 2000 et 2003. En janvier 2005,Deniel-Laurent publie dans Le journal de la culture un article intitulé « Subir Nabe », qui est une réaction à sa classification comme « renégat » sur le site de l’écrivain, suite à leur rupture au moment de Printemps de feu (septembre 2003)[1]. En 2017, Deniel-Laurent fait l’éloge du premier tome des Porcs dans la revue Éléments[2].

Citations

Deniel-Laurent sur Nabe

  • « Marc-Edouard Nabe est l’un des très rares auteurs catholiques vivants de langue française à ne pas usurper le nom d’écrivain. Il possède à cet égard non seulement le droit, mais le devoir historique, de rappeler que nous sommes tous des porcs. » (« Subir Nabe », Le Journal de la Culture n°12, janvier 2005)
  • « Lire - et fréquenter - Marc-Édouard Nabe n’est pas une activité récréative : c’est une expérience périlleuse face à laquelle aucun bubon de tiédeur, de mondanité, de séduction ou de vanité n’est de mise. » (« Nous sommes tous des Porcs », Éléments n°169, décembre 2017).

Nabe sur Deniel-Laurent

  • « Printemps de feu fut le détonateur du réel clash. Dans certains blogs, mes ex-alliés de Cancer ! avaient dénié à mon roman le moindre intérêt littéraire, alors que c’était pour des raisons strictement idéologiques qu’ils le considéraient tous comme mon plus mauvais livre. Pour BDL — le Monsieur Seguin de l’Apocalypse (attention, d’Angers...) —, je devais rester bien sagement dans mon enclos d’écrivain “littéraire”. Finalement, j’étais la chèvre de Cancer !, une capricornette inconsciente des risques historiques qu’elle prenait à sortir de son petit pré pour gambader sur la montagne de l’Actualité, et qui, à la fin, allait se faire bouffer par le grand méchant loup. Et qui était le grand méchant loup pour eux ? Dantec, évidemment ! Ah, on se marre encore aujourd’hui... La chèvre qui finit par se faire du loup un barbecue, ça, même Daudet n’y avait pas pensé, alors Deniel-Laurent, pensez... » (Les Porcs tome 1, 2017, p. 135)

Intégration littéraire

Notes et références

  1. Bruno Deniel-Laurent, « Subir Nabe », Le Journal de la Culture n°25, janvier-février 2005
  2. Michel Marmin, « Nous sommes tous des Porcs », Éléments n°169, décembre 2017, p. 25.